Les ruptures conventionnelles au plus haut à 440 000, dix ans après leur création avec un « succès » qui ne se dément pas !

Et pour cause, le mécanisme des ruptures conventionnelles a permis d’instaurer un nouveau mode de licenciement qui est en réalité une nouvelle manière de flexibiliser les ressources humaines.

Ce système n’est pas mauvais.

Évidemment, il permet de « virer » sans notion de licenciement économique, mais soyons objectifs : avant, pour « virer » quelqu’un, il fallait monter des coups, « trouver » des fautes, « monter » un dossier à charge. C’était pénible pour l’employeur, mais c’était surtout psychologiquement très dommageable pour les salariés en souffrances psychiques évidemment.

Alors, oui, les ruptures conventionnelles permettent aussi de pacifier certains types de relations managériales, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi.

Pour le reste, nous sommes dans un monde où nous avons définitivement quitté le « salariat » de masse pour rentrer dans le « précariat » massif. La suite du chemin qui est pour après-demain (2020 à 2025) sera « l’autoentrepreneuriat », où tout le monde sera plus ou moins indépendant et payé à la tâche, ou à la mission.

Plus que jamais, il convient de se préparer à être résilient et pour cela, investir en vous et en soi est la meilleure dépense à faire actuellement.

Formez-vous, formez-vous encore !

Charles SANNAT

Source AFP via Boursorama.com ici

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