Un bel iPhone avec sa belle pochette, c’est 1 500 euros ! Et les dépenses de santé en France s’élèvent à 3 000 euros par habitant chaque année !!

Si nous ramenons le fameux « trou » noir de la Sécu et toutes nos dépenses de santé à un budget par français, c’est 3 000 euros par personne.

Plusieurs enseignements

3 000 euros par personne, je ne trouve pas cela très cher… Bon, quand on fait l’addition, on obtient presque 200 milliards d’euros.

Deuxième enseignement : c’est une moyenne. Certains ne dépensent rien, notamment les jeunes, moins malades. Mais quand le budget est de 3 000 euros de dépense par personne, il n’y a pas matière à des réductions drastiques de budget.

Bien évidemment qu’il faut maîtriser au mieux les dépenses, compter au plus juste, y compris les pilules nécessaires et les boîtes de médicaments souvent non terminées. Mais quoi que l’on fasse, le coût de notre santé va aller en augmentant.

C’est un choix de société.

Nous pouvons réduire, et vivre moins vieux et en moins bonne santé, ou au contraire investir dans notre bien commun le plus précieux qui est celui de notre bien-être individuel et collectif.

Ce montant de 200 milliards comprend « les dépenses de soins hospitaliers (92,8 milliards d’euros), les soins de ville (53,4 milliards d’euros), les médicaments délivrés en ville (15,5 milliards d’euros) et les autres biens médicaux type transports sanitaires, optique, etc. (5 milliards d’euros). Les dépenses de soins ont augmenté de 1,3 % en 2017, une progression «historiquement basse». Un ralentissement par rapport à 2016 (+ 2 %) qui s’explique «en raison du fort ralentissement des soins hospitaliers», explique le service statistique du ministère de la Santé. »

Comment ces 200 milliards sont-ils financés ?

Sécurité sociale 77,8 %

Mutuelle 13,2 %

Reste à charge des ménages : 7,5 %

Conclusion, si vous n’achetez pas d’iPhone, vous aurez de quoi vous soigner !!! Conclusion libérale ? Si l’État cesse le financement d’une partie des dépenses de santé, Apple vendra moins d’iPhone.

Charles SANNAT

Source Le Figaro ici

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