La crise économique que nous traversons est sans précédent, et ses effets peuvent surprendre.
Pourtant à bien y réfléchir ils sont finalement assez logiques et… prévisibles.
Nous avons à faire face simultanément à deux phénomènes. Un de pur crise économique (récession, chômage, baisse de la consommation etc) et un autre phénomène lié aux changements d’usages précipités par cette épidémie.
« En raison du télétravail, les prestations sur les chemises et les vestes de costume sont en chute libre, et l’absence de mariage et autres festivités pèsent aussi sur l’activité des pressings qui ont enregistré jusqu’à 50 % de baisse de leur chiffre d’affaires.
Même s’ils étaient autorisés à ouvrir pendant le confinement, les pressings et blanchisseries ont été gravement touchés par la crise sanitaire et la reprise s’avère désormais compliquée.
« Tant que le télétravail sera de mise et que l’événementiel n’aura pas recommencé, je ne vois pas comment notre activité pourrait reprendre, en tout cas pas en juillet ni août », s’inquiète auprès de l’AFP Pierre Letourneur, le vice-président de la Fédération française des pressings et blanchisseries (FFPB).
Dès juin, c’est le télétravail qui a le plus plombé les revenus des pressings, avec une baisse des prestations faites sur les chemises, qui représentent 30 % des volumes habituellement, et vestes. S’ajoute l’absence de mariages, de congrès, de concerts et autres événements, habituellement nombreux en mai et juin.
Les pressings ont ainsi enregistré en juin une baisse de leur chiffre d’affaires de 30 % en régions et jusqu’à 50 % à Paris par rapport au même mois en 2019, selon la FFPB. Quant aux blanchisseries, le manque à gagner sur 2020 pourrait être de 30 % à 50 %, après un arrêt quasi complet de l’activité en avril et en mai.
Une centaine d’usines ont dû fermer pendant le confinement.
Le groupe français de blanchisserie industrielle Elis, dont un tiers des revenus en France dépend du tourisme, « a connu un ralentissement net et sans précédent de l’activité », affirme à l’AFP Nicolas Buron, le directeur des relations investisseurs. Les volumes de textile à nettoyer ont chuté de manière si exceptionnelle qu’une centaine d’usines sur 440 dans le monde ont dû fermer pendant le confinement.
Un exemple : les deux usines qui tournent uniquement avec les linges de Disneyland Paris, près de Marne-la-Vallée, ont dû fermer en même temps que le parc de loisirs.
Car c’est bien du manque de clients de l’hôtellerie et de la restauration dont souffrent le plus les blanchisseries. Et si la nécessité de désinfecter plus souvent les tenues de travail aurait pu être une opportunité pour les entreprises de nettoyage textile, l’arrêt ou la baisse d’activité de l’industrie n’ont pas concrétisé cette hypothèse, selon Nathalie Matignon, la directrice générale du Groupement des entreprises industrielles de services textiles (GEIST). »
Hôtellerie en panne.
Entreprises partiellement en activité.
C’est toute la chaîne de la blanchisserie qui souffre.
Ajoutez à cela qu’en télétravail, les chemises repassées ne sont plus de mise, et vous avez tous les ingrédients d’une crise terrible pour ce secteur.
Charles SANNAT
« Ceci est un article « presslib » et sans droit voisin, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source BFM ici
BONJOUR .On est dans de beaux draps .Comment faire pour laver nos masques,en tissus divers .Parce que l’on ne dit pas,que lesmasques en tissus,ne stoppent pas les virus (moins de 0,1 micron soit dix millième de millimêtre ).Ca bloque juste les postillons (sans les chevaux ).Pour les masques en papier,c’est pareil ,sauf qu’ils sont jetés, en principe (pas par-terre si possible ).Je ne fais que transcrire,les explications de vrais scientifiques .Bonne santé à Tous.
Bon. Si j’ai bien compris, le télé-travail, ç’t’un truc de beauf crad, pas coiffé, pas rasé, en T-shirt même plus douteux et charentaises éculées ? Et vous êtes étonné que les français s’y retrouvent ???
Qui aurait pu penser que LA* Covid serait un révélateur inégalé du vrai fonds de l’âme françouaise ???
T.O.
(*) … encore une connerie de la Cacadémie et de son collège de distingués cacochymes !
Ce n’est que le début, qui illustre la fragilité du système, les petites structures spécialisées dans des besoins irremplaçables. On aura toujours besoin d’un plombier pour réparer une fuite ou déboucher les chiotes, il n’existe et existera certainement pas une application « stop caca », ou basta fuites maous costaud ! Sur le même travers, le monde numérique a 100% qu’il nous est plus ou moins imposé, même si il a des coté positifs (rares), avec applications pour tout et n’importe quoi sont elles aussi appelés a nous faire disparaitre, si elles ne disparaissent pas avant, ce qui est à souhaiter. Illustration avec les voitures dites « intelligentes » ça risque de craindre un max, la maison connectée c’est un coup à rester a minima sur la paillasson !! La 5G du jour au lendemain l’appui sur un bouton pourrais nous priver de bien de choses vitales, d’où la réticence des pays occidentaux ne maitrisant pas du tout la technologie, de vouloir l’implanter chez eux. Tout ce complique et c’est pas forcément gage de pérennité de l’espèce, un simple exemple auquel je suis confronté journellement dans mon métier de frigoriste, « avant » il était possible de dépanner rapidement et à moindre cout une installation de chambre froide, le système D faisait le reste, laissant le temps (ce qui manque le plus denrée de plus en plus rare) de remettre en état ultérieurement…ou pas (le bien souvent !). Maintenant avec la complexité des systèmes de régulation, c’est pas le même boulot, il faut un stock de pièces et cartes électroniques important physiquement et financièrement, nous obligeant presque à nous déplacer en semi remorque et je ne parle pas des fluides frigorigène tous aussi nombreux les uns que les autres, avant deux ou trois types suffisait.
Idem pour le pompes à chaleurs ou autres climatiseurs, si une carte électronique pète (composant le plus susceptible de rendre l’âme), le cout est un max, sans forcément justifié par rapport au produit fabriqué en grande quantité, pas toujours disponible rapidement, si pas de moyen de secours le client ce gèle le miches un temps certain, car pas de système D pour dépanner rapidement. A force de vouloir tout contrôler et optimiser le système en devient de plus en plus fragile et dangereux d’autant qu’il n’est pas sécurisé comme il devrait l’être. Autre exemple, l’aéronautique, si les avions sont plus fiables aujourd’hui c’est au détriment d’une complexité grandissante rendant l’obligation d’une maintenance tout aussi importante que couteuse, un voisin ingénieur en électronique aéronautique embarqué a souvent des sueurs froide…en gros sa vole mais bon…. heureusement le système d’exploitation n’est pas du windaube ! Il y a un brin de vanité de l’humanité qui sera sans doute à l’origine de ça perte, pas besoin d’un astéroïde ou autre cailloux, le grand barbu quant il a mis l’homme ‘et la femme (équité oblige pas vrais Marlène) il a renversé également le sablier. Ça prendra peut être du temps, mais bon nous sommes déjà dans une phase d’extinction de masse ! Serons les fesse tant qu’il reste des femmes du pinard et du tabac…
Alain BECIL mais pas tant que ça… Une note de légèreté dans cette ambiance si pesante. Un vrai bonheur! MERCI. Bonne santé à Lui aussi …et à Tous!
« GEIST » ….. drôle ! car geist signifie » fantôme » en allemand (et un fantôme est « vêtu » d’un drap ….)
En écho au post de Bruno, lire ou relire « Ravage » de Barjavel, ce grand visionnaire avait déjà tout compris en son temps et offre un panorama saisissant des effets secondaires à terme du ‘progrès’ ! Pour ma part je ne troquerais pour rien au monde ma vieille chaudière en fonte Chapée si robuste et facile d’entretien ni ma vieille Opel Corsa tout mécanique jamais en panne ! Par contre je file mes draps à la dame de mon pressing en soutien car effectivement pour elle c’est la cata !