Vaccin, ça change tout, et pourtant rien ne change !

« Le déploiement des vaccins, quand il s’agit de milliards de doses, « prend du temps, nous n’atteindrons pas l’immunité collective en 2021 », a expliqué la responsable scientifique de l’OMS, Soumya Swaminathan. D’autres experts mettent en garde contre un « potentiel faux sentiment de sécurité dû au déploiement des vaccins ». Partout dans le monde, on assiste à une flambée de la pandémie, avec de nouveaux cas de transmission aux animaux, et de nombreux gouvernements prennent des mesures de couvre-feu partiel ou total.
Les campagnes de vaccination massives, face à la progression galopante du Covid-19, ne suffiront pas à garantir une immunité collective en 2021, a averti lundi l’OMS, dont une équipe est attendue cette semaine en Chine, un an après l’annonce du premier des près de 2 millions de morts de la pandémie ».

J’ai très rapidement, pour ne pas dire dès le début, expliqué, sous les quolibets et les moqueries, que cette crise allait durer au moins 24 mois d’un point de vue strictement sanitaire.

Economiquement nous allons en avoir pour 20 ans… au moins.

Non seulement les premiers vaccins suscitent à juste titre des doutes, parce que les technologies employées sont nouvelles. Elles sont peut-être géniales, très prometteuses et tout ce que l’on veut, mais nous sommes loin de la vaccination de Pasteur, nous sommes dans la thérapie génétique. Il faut donc de la prudence, de la pondération et du recul. La science c’est le questionnement, et pour la science officielle, pendant des siècles la terre ne tournait pas… alors les dogmes et les vérités scientifiques ne tiennent que jusqu’à ce que l’on démontre mieux, l’inverse, ou autre chose.

Nous sommes donc dans cette situation très paradoxale où un virus, méchant pour les anciens et tueurs de seniors de plus 65 ans à 93 % bloque le monde entier, où les vaccins suscitent de manière compréhensible des réticences, et où la lenteur de leur déploiement rend illusoire l’immunité collective à court terme, en augmentant le risque de mutation qui les rendraient définitivement inutiles…

Bref, nous sommes le 13 janvier et le moins que l’on puisse dire, c’est que, à ce stade, la situation n’est pas bonne.

Charles SANNAT

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Source La Tribune.fr ici

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