« Les mesures protectionnistes, ainsi que la politique monétaire des États-Unis, risquent de plonger le monde dans une nouvelle crise économique après 2019, estiment les analystes de la Banque mondiale »…

Parce que vous savez bien que le protectionnisme c’est sale.

Protéger ses emplois et son industrie, c’est mal.

Protéger sa famille c’est dégoûtant.

Protéger un enfant ou les gens en situation de faiblesse c’est sans doute encore plus immonde.

Le mot protection en lui-même est tout de même sacrément positif. On demande protection, on cherche la protection. Bref, il y a même une « protection civile », c’est dire !

Pourtant, le mot protection doit être cassé, il doit véhiculer de mauvaises valeurs.

Protéger nos frontières et nos emplois ne signifie pas rejeter ou haïr l’autre, cela signifie juste qu’il y a une limite à tout. Quelle est cette limite ? Pourquoi seulement 300 000 migrants ? Pourquoi pas 3 millions chaque mois ?

Pourquoi seulement 110 000 tonnes de viandes avariées aux hormones du Canada et d’ailleurs, pourquoi pas toute notre consommation ?

L’ouverture, le mondialisme, le libre-échange ne repose sur rien. C’est une idéologie devenue religion mortifère.

Si la croissance diminue, si une nouvelle crise éclate, ce n’est pas en raison du « protectionnisme », c’est en raison de l’endettement et d’un système basé sur l’idée crétine de la croissance infinie dans un monde totalement fini.

Charles SANNAT

Bien qu’il soit peu possible que des bouleversements économiques majeurs se produisent au cours des deux prochaines années, la situation pourrait devenir bien plus tendue après 2019, selon le récent rapport Perspectives économiques mondiales diffusé par la Banque mondiale.
Les experts de cette institution financière mettent en relief le ralentissement général de l’économie mondiale : si, en 2017-2018, elle affichait une croissance annuelle d’environ 3,1 % du PIB mondial, cet indice devrait baisser jusqu’à 2,9 % à l’horizon 2020, notamment du fait de diverses mesures protectionnistes susceptibles d’entraîner des « conséquences destructrices », d’après l’économiste en chef de la Banque mondiale Shanta Devarajan.

Dans le même temps, les risques de défaut de paiement courus par les pays en voie de développement, ainsi que le brusque renforcement de la politique monétaire de Washington, menacent eux aussi la stabilité de l’économie mondiale, constate-t-on à la Banque mondiale.
Les crises financières importantes surviennent régulièrement tous les dix ans environ (1975, 1982, 1991, 2009) et, en dépit du fait que le monde vient justement de se remettre des conséquences de la dernière, une nouvelle risque de se produire prochainement, soulignent les auteurs du rapport.

Source Agence russe Sputnik ici

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