D’après cette dépêche de l’agence Reuters, « la Banque centrale européenne (BCE) va demander aux banques européennes d’augmenter leurs provisions sur leurs nouvelles créances douteuses à compter de l’année prochaine afin d’enrayer un problème qui entrave le crédit et ne permet pas aux taux d’intérêt ultra-bas de produire leur plein effet dans le soutien à l’économie ».

Ainsi, à partir du « 1er janvier, les banques auront deux ans pour provisionner toutes leurs créances non garanties nouvellement qualifiées en catégories douteuses et irrécouvrables et sept ans pour les créances garanties et nouvellement qualifiées aussi ».

Officiellement, il s’agit de favoriser l’activité économique, etc., etc. En réalité, il faut forcer les banques à provisionner, car il n’y a qu’en passant les provisions que les bénéfices diminuent et qu’une partie significative du résultat est affectée à la gestion des pertes potentielles, ce qui permet évidemment de réduire les risques systémiques de défaut.

Le problème c’est que les banques ne le font pas, car plus de provisions = moins de bénéfices et donc moins de dividendes pour les actionnaires.

Charles SANNAT

Source Reuters ici

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