D’après cette dépêche de l’agence Reuters, « la Banque centrale européenne (BCE) va demander aux banques européennes d’augmenter leurs provisions sur leurs nouvelles créances douteuses à compter de l’année prochaine afin d’enrayer un problème qui entrave le crédit et ne permet pas aux taux d’intérêt ultra-bas de produire leur plein effet dans le soutien à l’économie ».
Ainsi, à partir du « 1er janvier, les banques auront deux ans pour provisionner toutes leurs créances non garanties nouvellement qualifiées en catégories douteuses et irrécouvrables et sept ans pour les créances garanties et nouvellement qualifiées aussi ».
Officiellement, il s’agit de favoriser l’activité économique, etc., etc. En réalité, il faut forcer les banques à provisionner, car il n’y a qu’en passant les provisions que les bénéfices diminuent et qu’une partie significative du résultat est affectée à la gestion des pertes potentielles, ce qui permet évidemment de réduire les risques systémiques de défaut.
Le problème c’est que les banques ne le font pas, car plus de provisions = moins de bénéfices et donc moins de dividendes pour les actionnaires.
Charles SANNAT
Source Reuters ici
Ce qui est extraordinaire (venant de la BCE, sous entendu) c’est qu’on utilise de grandes envolée ronflante de phrasés abscons pour expliquer une chose élémentaire. Faut justifier son niveau d’expertise, son salaire, et … sans doute quelque fois endormir un peu le peuple, non ?
Plus de provisions = (aussi) moins de bonus pour les dirigeants et les traders.
C’est une deuxième conséquence qui est à mon avis plus pertinente que le manque à gagner pour les actionnaires.
Allons Charles, vous n’y penser pas!
Réduire les dividendes c’est mettre le actionnaires a la rue.
Les obliger a dormir dans un tente dans le hall d’un hotel 5 étoile.
Deux ans, sept ans MOUARF ! le petit grain de sable n’est pas loin des engrenages.
C’est bien le chômage de masse, la précarité de masse, les bas salaires de masse, la mauvaise santé de masse, qui produisent leurs effets, non ? On peut provisionner à tout va, ça ne change rien. Même les créances saines sont maintenant soumises à provisions…Alors les créances douteuses, litigieuses, et les irrécupérables…
BONJOUR . Les banques,vous savez ,ces établissements qui depuis les années 1970,prennent les salaires ,en otage,car ayant obligé tout un chacun,à ouvrir un comp-te,pour déposer les payes .Cela s’apparente au passage forcé sous les fourches caudines ,de la Finance. L ‘argent qui arrive,dans les bourses modernes ,me fait penser à une irruption ,sur une trampoline,et immédiatement éjecté vers la dépense. Pas le temps de souffler.Imagé, genre le météorite,qui rebondit ,puis disparaît vers l’infini.
Feux d’artifice en préparation.
Bien vu.