Comme vous le savez, car je le répète très souvent, la compétitivité est chose bien relative et ce classement, encore une fois, le montre parfaitement. Nous sommes classés 22e. Ce n’est pas si mal que cela, mais c’est loin d’être brillant.
Charles SANNAT
Le magazine Forbes a dévoilé son classement annuel des meilleurs et pires pays où faire des affaires. La liste est dominée par la Grande-Bretagne, alors que la France est en 22e position, derrière la Suisse, l’Allemagne, la Belgique et l’Espagne.
En dépit des craintes suscitées par le départ du pays de l’Union européenne, la Grande-Bretagne arrive tranquillement en première place dans le classement des meilleurs pays pour faire du business dévoilé par le magazine Forbes.
La Nouvelle-Zélande est classée deuxième, et les Pays-Bas sont en troisième position. La Suède prend la quatrième place, suivie par le Canada, Hong Kong, le Danemark, l’Irlande, Singapour et la Suisse.
Les États-Unis se positionnent à la 12e place, devançant l’Allemagne (13e), la Belgique (17e) et l’Espagne (20e), alors que la France figure en 22e position devant Israël, le Portugal et le Luxembourg.
Le magazine Forbes reconnaît que l’économie française est très diversifiée et que l’État a partiellement ou totalement privatisé certaines entreprises, dont Air France, France Telecom, Renault ou Thalès. Néanmoins, souligne Forbes, l’État continue d’être très présent dans certains domaines, notamment celui des énergies, des transports et de la défense.
La Turquie et la Russie sont respectivement classées 56e et 58e dans la liste dressée par Forbes. Le magazine note cependant le soutien apporté par le gouvernement russe aux efforts de substitution des importations qui doivent diversifier l’économie dépendante des industries extractives.
d’un autre coté, Forbes n’est pas un parangon d’impartialité.
» Néanmoins, souligne Forbes, l’État continue d’être très présent dans certains domaines, notamment celui des énergies, des transports et de la défense. »
Donc, si je comprends bien, c’est un regret pour certains que l’énergie et la défense soit détenu par l’état.
C’est sûrement pour ça qu’ « on » commence à vendre ces secteurs aux américains 🙂
L’un des problèmes majeurs de pays comme la France ou la Belgique, c’est la fiscalité. Bon nombre de business seraient viables si la fiscalité n’était pas ce qu’elle est mais quand on fait le calcul (I.S, RSI, impôts sur le revenu, charges salariales etc.), ça décourage fortement de monter son affaire. Quand il vous reste à peine 20% de ce que vous avez gagné (et encore sans compter la TVA et autres qu’on verse encore sur les miettes qu’il nous reste), ça n’incite pas à monter des projets. On ne travaille pas 70H00 par semaine, en risquant en plus de l’argent pour vivre à peine mieux que le salarié de base, mais en France ça ne semble pas forcément être une évidence pour tout le monde malheureusement… Sans compter qu’on a de plus en plus l’impression de payer pour financer une politique qui nous emmène dans le mur. Enfin le jour où il n’y aura plus que quelques multinationales (qui elles ne payent presqu’aucun impôt) et un peuple de « migrants » chômeurs, nos dirigeants seront contents, ils auront atteint leur objectif. La France c’est quand même 200 000 départs par an, ce n’est pas un hasard.
Selon ce magazine, l’idéal, c’est le pognon l’état impuissant avec une armée pour défendre les intérêts économiques extérieurs.
La qualité de VIE est la protection sociale ne sont bien évidemment pas pris en compte.
La finalité de tout selon fourbes, c’est le pognon!
@ptitpère : le business c ‘ est bien , mais des consommateurs SOLVABLES et qui CONSOMMENT c ‘ est mieux . On n ‘ enrichit pas un pays quand on réduit le pouvoir d ‘ achat des citoyens , et je ne parle pas des impôts . Les pays Nordiques paient plus d ‘ impôts que chez nous , mais sont aussi plus heureux que nous . Comme quoi !!