« Alors que son champ d’application serait finalement réduit à très peu de véhicules vendus en France, l’introduction d’un malus au poids est très mal vécue par les professionnels de l’automobile, signe selon eux d’un manque de cohérence et de visibilité.
Le feuilleton du malus au poids se poursuit. Dernier épisode, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a indiqué ce jeudi qu’il sera finalement bien mis en place l’an prochain, confirmant une information des Echos. »
La taxation, qui devrait faire l’objet d’un amendement au projet de loi de finances 2021, sera de 10 euros par kilo au-delà de 1 800 kg, a précisé le ministère à l’AFP.
Barbara Pompili a également précisé que les véhicules électriques (a priori 100 % électriques et hybrides rechargeables) seraient exemptés de ce nouveau malus. « Des ajustements pour les familles nombreuses » sont également prévus.
Est-ce que cette mesure est juste et pertinente ?
Oui !
Sans réserve aucune.
Pourquoi ?
Parce qu’il faut cesser de taxer le travail dans un monde où il y a de plus en plus de chômeurs. Je pense que c’est assez simple à comprendre.
Parce qu’il faut cesser de taxer plus le capital dans un monde ouvert où l’on peut choisir d’aller se faire tondre ailleurs. Je pense que c’est assez simple à comprendre. Soit on ferme les frontières et on empêche les riches de sortir. On les attrape, et hop, on les tond jusqu’à la moelle. Soit les fenêtres sont ouvertes et ils s’échappent ou s’évadent fiscalement.
Donc ?
Il faut taxer la consommation !
Pas n’importe quelle consommation bien évidemment, pas le litre de lait du marmot, le médicament de la mamie, ou la plaquette de beurre et la baguette de pain ! On a les produits de base de la vie courante (plus large que la première nécessité), puis on a les produits de luxe !
Cela va du manteau en vison, à l’I-phone 12 dont je vous assure que l’on peut tripler le prix, en passant par le gros SUV 4×4 dont le pare-buffle ne croisera que des bipèdes en trottinette sur les voiries franciliennes.
Alors, oui, taxons ces véhicules et l’ensemble de ces produits qui viennent de loin et dont on peut se passer où dont nous devons payer le véritable coût écologique. Je pense aux avocats du Pérou mûrs à point !
Charles SANNAT
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Source BFM TV.com ici
