Pour le moment le chômage partiel a coûté plus de 30 milliards d’euros à notre pays et se pose comme prévu la question de l’arrêt des aides, des perfusions et du « quoi qu’il en coûte » car notre pays n’a pas les moyens d’un quoi qu’il en coûte durable.

Pourquoi ?

Parce que nous n’avons pas notre souveraineté monétaire, et si nous l’avions, cela ne serait pas facile pour autant, puisque notre taux de change subirait les conséquence de nos politiques monétaires. Mais c’est un autre débat.

« Le gouvernement cherche à réduire la facture : les salariés pourraient ne plus être payés 84 mais seulement 72 % de leur salaire net.
Comment sortir du quoi qu’il en coûte ? C’est tout le dilemme du gouvernement. Après plusieurs reports dus à la situation sanitaire, un premier signal était censé être envoyé le 1er mars, l’exécutif ayant prévu de durcir les règles du chômage partiel classique.

Mais comme l’a confirmé Elisabeth Borne sur BFM Business ce mardi, il n’en sera rien, en tout cas pour encore un mois supplémentaire.

Reste que la perspective d’un débranchage progressif est clairement actée. Actuellement, la règle générale est que le salarié est indemnisé à hauteur de 70 % de son salaire brut (84 % net) avec un reste en charge de 15 % pour les entreprises. A l’avenir, le reste à charge passera à 40 % (avec une indemnisation du salarié baissant à 60 %)« .

L’arrêt de ces aides va pousser les entreprises les plus fragiles à licencier pour de bon ce qui va faire augmenter le nombre de chômeurs fortement, dès que le débranchement sera effectif.

Si vous êtes dans un secteur à risque et déjà au chômage partiel, pensez formation, reconversion et adaptation.

Charles SANNAT

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Source BFM TV ici

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