C’est un article du très europhile site Euractiv.fr qui revient sur cette sombre affaire qui a mis à bout les nerfs de l’Italien Conte.

Il n’y a bien que du côté de Macron et de l’Elysée que l’on est prêt à tout accepter, y compris dans le cadre de l’activation du MES pour la France, de passer sous les fourches caudines de nos aimables mamamouchis européens, dont l’impuissance sanitaire n’a d’égale que la morgue d’idéologues prêts à tout pour détruire les nations composant l’Union Européenne.

Alors que les citoyens européens meurent, que les systèmes de santé sont saturés aussi parce qu’ils ont été détruits par l’austérité imposée par ces europathes dangereux, Bruxelles veut imposer des conditions en cas d’utilisation et d’activation du MES. C’est d’une bétise confondante.

Que meure cette Union Européenne.

Les conditions du MES

« Au lieu de cela, les Pays-Bas et l’Allemagne se sont montrés favorables à l’activation du mécanisme européen de stabilité (MES), doté de 410 milliards d’euros.

Mardi 24 mars, les ministres des Finances se sont mis d’accord pour recourir à l’un des outils du MES : la ligne de crédit à conditions renforcées.

L’Eurogroupe n’a cependant pas précisé les conditions que les pays devraient remplir pour avoir accès aux fonds. Cette question des conditions est rédhibitoire pour l’Italie et d’autres pays, qui affirment que la crise actuelle est causée par un choc échappant au contrôle de leur gouvernement.

L’Eurogroupe est largement favorable à l’activation du mécanisme européen de stabilité
Les ministres de l’Économie et des Finances de la zone euro sont favorables à l’activation du mécanisme européen de stabilité afin d’octroyer un financement spécifique aux pays qui luttent contre la pandémie. Un article d’Euroefe.

Avec le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, Giuseppe Conte a proposé de créer un groupe de travail composé de cinq dirigeants d’institutions européennes – les présidents du Conseil, de la Commission, du Parlement, de la Banque centrale européenne et de l’Eurogroupe – qui sera chargé de trouver de nouveaux instruments économiques dans les dix jours pour faire face à la pandémie et à ses conséquences économiques.

« Si quelqu’un devait songer aux mécanismes de protection personnalisés mis au point par le passé, alors je tiens à le préciser : ne vous donnez pas cette peine, vous pouvez les garder, car l’Italie n’en a pas besoin », a-t-il déclaré aux dirigeants de l’UE.

Désireux d’apaiser les inquiétudes des Allemands et des Néerlandais, Giuseppe Conte a également rejeté l’idée d’une mutualisation permanente des dettes au niveau de l’UE. « Chaque pays est responsable de sa dette publique et continuera de l’être », aurait-il déclaré lors de la vidéoconférence.

Selon des sources gouvernementales italiennes, la France, l’Irlande, la Grèce, le Portugal et le Luxembourg ont favorablement accueilli le message de Giuseppe Conte au cours de la vidéoconférence.

Le président français Emmanuel Macron a averti que l’épidémie de coronavirus risquait de démanteler les piliers centraux de l’Union, tels que l’espace de libre-circulation de Schengen, si les États membres ne faisaient pas preuve de solidarité dans cette crise.

« Ce qui est en jeu, c’est la survie du projet européen (…) Le risque auquel nous sommes confrontés est la mort de Schengen », aurait-t-il déclaré aux 26 autres dirigeants, selon la même source. »

Toute rigueur.

Toute austérité.

Toute politique punitive.

 

Source Euractiv.fr ici

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