Selon la Commission européenne, « le poids des créances douteuses dans le bilan des banques européennes diminue mais reste élevé ».

« La crise financière mondiale de 2007-2009 a entraîné une accumulation de créances douteuses (NPL) dans les bilans des banques européennes, qu’elles peinent à recouvrer auprès d’entreprises et de ménages en difficulté financière. »

« Mais à mesure que l’économie se redresse au sein de l’Union européenne, le montant de ces créances diminue lentement, indique la Commission européenne dans un rapport. Sur la base des données de la Banque centrale européenne (BCE), l’exécutif européen a calculé qu’elles représentaient 4,6 % de l’encours de crédit des banques de l’UE entre avril et juin, soit une baisse d’un point de pourcentage sur un an »…

En réalité, ce qu’il faut comprendre c’est que chaque année, les créances douteuses sont provisionnées un peu plus et de façon « douce », ce qui permet progressivement de réduire leur impact potentiel.

« Toutefois, les créances douteuses représentent encore 950 milliards d’euros dans les 28 pays de l’UE et 5,4 % de l’encours de crédit dans les 19 pays de la zone euro »….

Largement de quoi donc faire sauter plusieurs fois le système bancaire européen, ce qui ne sera pas le cas, enfin vraisemblablement, puisque face à l’abîme d’une crise systémique et d’un effondrement total, la BCE, la banque centrale, interviendra en tant que prêteur en dernier ressort, et imprimera ce qu’il faut de billets… que cela plaise ou pas à nos vertueux amis allemands.

Charles SANNAT

Source Challenges ici

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