« En 65 jours, le trafic a perdu ce qu’il avait gagné en 65 ans ». Tel était l’accablant constat que formulait le PDG de Lufthansa, Carsten Spohr, en s’adressant aux actionnaires de la compagnie allemande le 5 mai dernier.

Au printemps dernier, le nombre de passagers de Lufthansa n’était que de 1 % par rapport à celui de l’année précédente. Un chiffre qui illustre l’ampleur de la crise, à l’instar des sombres perspectives mondiales pour le secteur. L’International Air Transport Association (IATA) prévoit ainsi une baisse de 55 % du nombre de passagers dans le monde par rapport à 2019, incluant les mois où le trafic était encore à un niveau normal.

C’est sur ces quelques mots que commence cet article du site Contrepoint qui revient sur la crise du secteur aérien.

Une crise plus profonde que ce qu’il peut y paraître en raison de facteurs dont on maîtrise pour le moment assez peu les effets définitifs.

C’est ce que certains appellent les « irréversibilités ».

Les voyages d’affaires peuvent être largement remplacés par les visio-conférences, pour un coût proche de zéro !

Mais la pollution engendrée par le transport aérien est un autre sujet et un autre danger qui pèse sur le tourisme de masse.

Avec ces deux exemples, nous parlons de changements d’usage.

Aucune industrie n’est réellement menacée dans sa survie même par une crise quelle qu’elle soit.

Ce qui menace une industrie, ce sont toujours les changements d’usage et c’est ce qui arrive pour le transport aérien.

Charles SANNAT

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Source Contrepoint.org ici

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