D’après cet article du Figaro, « plusieurs changements sont prévus par le document, en attendant sa validation définitive. D’abord, la jauge d’occupation passerait d’une personne pour 4 m2 à une personne pour 8 m2. Un doublement qui risque de forcer les clients à faire la queue et qui vient avec des subtilités : « l’assiette est sur la surface globale du magasin, pas la surface résiduelle », précise-t-on : c’est donc l’ensemble de la surface qui serait prise en compte, sans déduire, dans le calcul, les gondoles, meubles et autres éléments empêchant le passage des clients. « Ça va être chaud pour les petites surfaces et les activités comme les coiffeurs », s’inquiète un représentant. Le comptage des clients serait également rendu obligatoire pour les surfaces supérieures à 400 m2 ».

Il a toutefois été précisé qu’une « tolérance » existerait pour les petites surfaces, afin d’éviter de trop corseter les petits magasins. « Bruno Le Maire a cité l’exemple d’un enfant qui accompagne sa mère, ou d’une fille qui accompagne sa grand-mère. Dans ces cas-là, on ne compte qu’une personne, pas deux. Nous avons compris qu’il y aurait une certaine souplesse pour les petits magasins », précise-t-on. En outre, le personnel des magasins est exclu du comptage pour la jauge des 8 m2. Un soulagement pour les professionnels.

Le nouveau protocole ne prévoit pas de prise de rendez-vous obligatoire pour accéder aux commerces, piste avancée par les professionnels pour obtenir la réouverture. Les rendez-vous doivent simplement être privilégiés, lorsqu’ils sont possibles. Il ne sera pas non plus obligatoire pour les clients de télécharger TousAntiCovid, même si le téléchargement sera encouragé. Les gestes barrières, le port du masque et l’utilisation de gel hydroalcoolique resteront de mise.

Néanmoins, les professionnels ont obtenu quelques avantages : en échange des restrictions, ils pourraient ouvrir le dimanche et avec des horaires amplifiés, en décembre voire en janvier aussi, pour pallier la limitation du nombre maximum de clients dans le magasin. Ces modifications devront toutefois être validées avec les organisations syndicales. «Cela veut dire que ceux qui travaillent en individuel vont bosser nuit et jour, mais c’est mieux que rien», estime une source, qui attend de voir les modalités précises, notamment de l’ouverture le dimanche. «Les syndicats vont être inclus dans la discussion, il faut qu’on voie si cela se fera par branche ou plus globalement», ajoute notre interlocuteur ».

Protocole renforcé, productivité massacrée !

Car on oublie bien souvent que les charges fixes, c’est 80 % du chiffre d’affaires.

Dans chaque magasin on calibre le nombre de caisses pour faire tenir le maximum de clients dans un minimum d’espace.

Lorsque vous réduisez le nombre de clients simultanés, vous réduisez le CA de votre commerce.

C’est mathématique.

Ouvrir plus, comme le dimanche par exemple, nécessite de payer plus de salariés, parfois en heures sup ou majorées.

Là encore, cela impacte négativement la marge de votre commerce.

Le maintien dans la durée de protocoles sanitaires stricts coûtera un « pognon de dingue » à nos petites entreprises du commerce et de l’artisanat.

Cela va les fragiliser dans la durée, en plus des fermetures qui ont été imposées sans justification scientifique très convaincantes.

Le moins pire est de laisser les commerces ouverts même s’il y a une limitation du nombre de clients. C’est moins pire… pas une bonne solution économique.

Enfin, nous devrions tout de même au bout de 10 mois, savoir si c’est risqué d’acheter un livre ou pas…

Charles SANNAT

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Source Le Figaro.fr ici

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