« Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. »

C’est exactement ce que l’on pourrait dire au sujet des derniers propos tenus par le Secrétaire Général de l’Otan Jens Stoltenberg, pour qui, je cite « le rapprochement entre la Russie et la Chine constitue une menace pour l’Asie et pour l’Europe ».

C’est une vedette le Stoltenberg, un Sun Tzu à la retraite, un stratège d’occasion.

Si il y a une évidence prévisible, c’est qu’en rejetant la Russie, en sanctionnant la Russie, la Russie et des réserves naturelles colossales se tourneraient vers la Chine et ses besoins considérables en matières premières.

La Chine et la Russie ont des intérêts convergents évidents. En désignant la Chine comme ennemi à endiguer, en imposant des restrictions technologiques de plus en plus importantes à l’Empire du Milieu, et en sanctionnant massivement la Russie, il était évident que Chine et Russie allaient travailler de plus en plus ensemble en raison du principe vieux comme le monde qui veut que « l’ennemi de mon ennemi est mon ami ».

La fausse naïveté du Secrétaire Général de l’OTAN est au mieux confondante. Au pire il le fait exprès.

« Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. »

Charles SANNAT

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