Cette information est importante car la richesse par tête de pipe est intimement liée au nombre de têtes de pipe et fonction de la capacité de chaque tête de pipe à créer de la croissance en créant de la valeur.

Bref, l’économie, la croissance et la démographie sont trois éléments intimement liés, et c’est aussi sous cet angle-là qu’il convient de voir la politique accueillante vis-à-vis des migrants menée par l’Allemagne de Merkel pour qui les problèmes démographiques sont encore plus prégnants que pour la France.

« Pour l’instant, le taux de fécondité protège les finances publiques de la France, selon S&P. Mais dès 2025, Paris pourrait voir sa note abaissée à BBB.

D’ici 2040, la proportion de personnes dépendantes en France va passer à 44 % contre 28 % aujourd’hui. Avec, mécaniquement une hausse des dépenses liées au vieillissement.

Un risque non négligeable pour les finances publiques, comme le souligne Standard & Poor’s.

L’agence de notation estime que si aucune mesure n’est prise pour contrer cette tendance, la dette d’État française – en comptant la sécurité sociale – pourrait bondir à 166 % du PIB en 2050, contre 89,6 % aujourd’hui.

Corollaire de ce bond de l’endettement, la note de la France se dégraderait progressivement. Selon le pire scénario établi par S&P, elle passerait de AA à A en 2020, puis à BBB dès 2035. Soit la note actuelle de la Hongrie, de la Colombie ou des Philippines. »

Pas fameux donc… Car évidemment, il faut aussi prendre en compte le coût des retraites et du vieillissement de la population.

Néanmoins, rassurez-vous, c’est encore pire au Japon, pas mieux aux États-Unis, quant à nos amis allemands, ce n’est pas terrible non plus !!

Aucun pays n’a en réalité provisionné ce qu’il fallait ni n’a les moyens de financer le vieillissement et ce, quel que soit le système retenu.

Charles SANNAT

Source Les Échos ici 

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