« Lancés en urgence en mars 2020, les prêts garantis par l’État ont déjà bénéficié à 669 883 entreprises, pour un montant de plus de 135,9 milliards d’euros ». D’ailleurs l’essentiel avait été contracté entre avril et juillet 2020.

Toujours selon le Figaro, « les entreprises font le choix de la précaution : environ la moitié ont aujourd’hui sur leurs comptes bancaires l’intégralité de leur PGE ; pour autant, la plupart choisissent de rembourser le plus tard possible, et 55 % optent pour l’année supplémentaire de décalage du remboursement en capital ».

La moitié des entreprises dispose toujours de l’argent des PGE.

Les entreprises, par prudence, ont toutes ou presque décidé massivement de prendre des PGE de précaution. Sage décision de gestion.

Pour l’autre moitié, le PGE n’est pas de confort mais une nécessité pour la survie.

C’est pour ces entreprises que se posera le problème du remboursement.

Pour toutes ou presque le remboursement aura lieu le plus tard possible car toutes les entreprises garderont le plus longtemps cette réserve de cash peu coûteuse qui leur donne une véritable marge de manœuvre financière par ces temps incertains.

Le PGE était une bonne mesure.

Il faudra juste veiller au débouclage pour éviter une sortie massive et simultanée et donc des faillites toutes aussi brutales et simultanées.

Charles SANNAT

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Source Le Figaro.fr ici

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