Ne venez pas me dire que je suis pessimiste et que j’aime les grands malheurs !!! Je suis très heureux que les marchés ne s’effondrent pas et que l’Europe entière ne soit pas plongée dans un chaos social indescriptible. C’est nettement mieux quand les choses se passent convenablement.
Cette question, ce n’est pas moi qui la pose mais… l’AFP via le site Challenges.fr, ce qui en fait tout l’intérêt d’ailleurs.
« Élections en Italie : pourquoi les marchés financiers ne s’effondrent pas ? »
Voilà une bonne question mes amis.
Et la bonne réponse c’est ? Qu’en gros, les marchés pensent que les élections en Italie ont moins de conséquences négatives que l’accord de coalition pour diriger l’Allemagne n’en aura de positives.
Ce raisonnement n’est pas absurde, et une Europe fonctionnelle avec un couple franco-allemand opérationnel capable de faire pression sur l’Italie, comme cela avait été le cas lors de la démission forcée de Berlusconi par Merkel et Sarkozy, est de nature à pouvoir endiguer une éventuelle crise systémique sur la dette italienne par exemple.
Il est donc logique qu’il en faille plus pour déclencher une panique violente.
Cela permet également de visualiser la résilience du système européen, aussi imparfait soit-il.
Charles SANNAT
