Draghi est devenu le nouveau Premier Ministre italien, et cette nomination ne doit rien au hasard.

Jamais l’Italie n’a connu un gouvernement de coalition aussi large.

Il faut dire que l’Italie est en faillite et qu’aucun parti politique ne veut réellement diriger.

Ils vont tous passer leur tour et laisser à Draghi le soin de gérer les années difficiles qui s’annoncent.

Officiellement Draghi veut « reconstruire » l’Italie mise à genoux par la pandémie

« Comme les gouvernements de l’immédiat après-guerre, nous avons la responsabilité de lancer une Nouvelle Reconstruction », a-t-il affirmé lors de la présentation de son programme au Parlement. « C’est cela notre mission en tant qu’Italiens: laisser un pays meilleur et plus juste à nos enfants et petits-enfants », a-t-il ajouté

Snif, c’est tellement beau.

Pour nos enfants.

Pour nos petits-enfants.

Ouin-Ouin, j’en ai encore les larmes aux yeux.

« L’ex-président de la Banque centrale européenne (BCE) a aussi plaidé pour une « Union européenne plus intégrée qui aboutira à un budget public commun, capable de soutenir les Etats-membres durant les périodes de récession », tout en proclamant « l’irréversibilité du choix de l’euro ».

Comprenez mutualisation des dettes, et messieurs les Allemands venez payer un peu parce que si l’euro n’était pas irréversible, cela coûterait aussi très cher à l’Allemagne (ce qui n’est pas faux vu que les pays de l’Union Européenne font tourner les usines germaniques).

« Nous aurons à notre disposition environ 210 milliards d’euros sur une période de six ans. Ces ressources devront être dépensées pour améliorer le potentiel de croissance de notre économie », a souligné au cours de son discours de trois quarts d’heure M. Draghi, qui a cité comme priorités « les énergies renouvelables, la lutte contre la pollution de l’air et de l’eau, le train à grande vitesse (…), la production et distribution d’hydrogène, la numérisation et la 5G ».

Haaaa… l’icoulogie et la « croissance » verte !

Snif, Snif, c’est encore tellement beau.

C’est vrai ça… la croissance verte, plus c’est vert plus l’énergie coûte chère et plus cela ponctionne en réalité des sommes astronomiques sur le PIB.

Croissance et vert, en réalité cela ne va pas ensemble, mais c’est une escroquerie qu’il est interdit de dénoncer sous peine d’excommunication cathodique, ce qui est déjà le cas de votre aimable serviteur.

Draghi va donc faire globalement l’inverse de ce qu’il vient de dire, pour la simple est bonne raison qu’il vient de rédiger un rapport où il explique par le menu détail la cure d’austérité qu’il va falloir imposer pour pouvoir payer des dettes monstrueuses.

Charles SANNAT

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Source Boursorama.com ici

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