Ce n’est pas parce que j’affirme que le problème ce n’est pas les riches et que ce n’est pas parce qu’ils sont riches que nous sommes pauvres que je suis naifs.

Je sais le danger que représente le pouvoir de corruption des forces de l’argent.

Et c’est bien là évidemment le vrai sujet sur les milliardaires. C’est le pouvoir considérable qu’ils peuvent développer pour leurs intérêts propres et le plus souvent contre ceux des peuples .

C’est là que le pouvoir politique élu par le peuple doit être en mesure de servir de contre-pouvoir aux milliardaires. Force est de constater que cela n’est plus le cas depuis maintenant 20 ans.

Que s’est-il passé depuis 20 ans ?

La mondialisation qui a été le cadre à l’émergence de multinationales largement plus puissantes désormais que de nombreux Etats.

La grande messe de ces puissants se tient à Davos chaque année.

Et disons-le, cette année, les hommes de Davos pleurent, de quoi, nous faire rire, nous les peuples, nous les hommes de bonne volonté attachés au bien commun et au bonheur de tous.

Ils pleurent la fin de leur mondialisation et de leur rêve globaliste !

Au Forum économique de Davos, la fin de la mondialisation est dans toutes les têtes

Voici ce qu’écrit le Monde.

« La guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis, ainsi que la course aux subventions pour maintenir ou rapatrier des usines, seront les thèmes principaux de la rencontre dans la station alpine des Grisons, en Suisse.

Devant les bâtiments en construction, sur la terre sèche de l’Arizona, Morris Chang, 91 ans, voit à la fois son passé et son avenir. Le fondateur du fabricant de puces électroniques TSMC ne peut masquer son amertume. « La mondialisation est morte, le libre-échange est mort, et je ne pense pas qu’ils reviendront de sitôt. » Il était pourtant là, ce 6 décembre 2022, pour célébrer un moment joyeux. En compagnie du président des Etats-Unis, Joe Biden, et des patrons d’Apple, AMD ou Nvidia, parmi ses principaux clients, il assistait à la cérémonie d’ouverture d’une usine électronique géante, une première depuis longtemps sur le sol américain.

Les deux acteurs du drame qui se joue aujourd’hui étaient à la tribune. Le créateur Chang, qui a théorisé et lancé, durant les années 1980, la grande vague de mondialisation de l’industrie électronique, et le fossoyeur Biden. Amplifiant la guerre commerciale contre la Chine déclenchée par son prédécesseur, Donald Trump, l’actuel locataire de la Maison Blanche a porté le coup de grâce, en interdisant les exportations de technologie vers la Chine, et en déversant des torrents de subventions pour attirer les usines sur son territoire. Désormais, deux clans s’affrontent, et pas seulement dans l’électronique. Pour Morris Chang, dont les clients majeurs se trouvent dans les deux camps, c’est un déchirement. »

Le thème de Davos ? « Coopérer dans un monde fragmenté »

« Dans ce contexte, il n’est pas étonnant que le 53e Forum économique de Davos, qui se tient du lundi 16 au vendredi 20 janvier, ait choisi comme thème principal « Coopérer dans un monde fragmenté ». Autrement dit, peut-on encore recoller les morceaux d’une ère bénie des entrepreneurs comme Morris Chang ? La rencontre annuelle dans la paisible station alpine des Grisons, en Suisse, se veut le point de convergence du monde des affaires et de la politique de tous les pays du monde. Une sorte d’« ONU du business », où pouvaient se croiser Vladimir Poutine, Xi Jinping et Donald Trump, face aux PDG de la planète entière.

Ce n’est plus vraiment le cas. Cette année, pas de Russes et peu de Chinois sur les quelque 2 700 dirigeants et experts de 130 pays. Seuls parmi les grandes nations, les Allemands, qui semblent être les derniers à y croire, ont envoyé une délégation fournie emmenée par le chancelier Olaf Scholz et comportant ses ministres des finances et de l’économie, Christian Lindner et Robert Habeck. Le vice-premier ministre chinois, Liu He, les premiers ministres espagnol, Pedro Sanchez, finlandais, Sanna Marin, et grec, Kyriakos Mitsotakis, ainsi que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, seront également de la partie ».

Le dernier carré des mondialistes.

Vous ne serez donc pas surpris de découvrir dans ce dernier carré des mondialistes, avant tout les Europathes qui nous dirigent à commencer par la mamamouchette de la Grosse Commission européenne Cruelle Von Der Leyen et la clique au pouvoir en Allemagne qui n’a qu’un seul objectif… réduire, ruiner et dominer son voisin français.

Notre survie et notre redressement passera par plus de souveraineté.

Les hommes de Davos pleurent mes amis, alors rions un peu même si nous risquons de ne pas rire longtemps.

Charles SANNAT

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Source Le Monde.fr ici

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