Bruno Le Maire reste ministre, il a même désormais le ministre de l’Economie, des Finances et de la relance.

Ministre de la relance, mais pourquoi n’y a t-on pas pensé plus tôt dans cepays.

Cela fait 35 ans que j’entends que nous sommes « en crise », haaaaa…

Si seulement nous avions eu un ministre de la relance bien avant.

Que de temps et de souffrances économisés à notre population…

Comme le dit si joliment France Info « c’est à lui que revient la tâche de piloter le redémarrage de l’activité »….

Le Maire n’a pas pris de mauvaises décisions.

Durant la crise, disons-le, Le Maire, n’a pas pris de mauvaises décisions.

Il a été fait ce qui était à peu près nécessaire.

Il manque tout de même un fort volet de relance fiscale, notamment avec la déduction de l’IS des investissements des entreprises, car mieux vaut que l’Etat ne perçoive pas d’impôts quand l’argent est totalement investi pour sauver ou racheter d’autres entreprises, plutôt que de percevoir des impôts des entreprises qui vont bien, pour essayer de remplir le tonneau des danaïdes de celles qui vont mal…

La souveraineté industrielle verte…

« L’objectif est de mettre en marche le plan de relance promis par le président de la République et qui doit être dévoilé d’ici fin août. Le scénario est connu. Emmanuel Macron en a rappelé le synopsis lors de son intervention télévisée du 14 juin : « Bâtir un modèle économique durable, plus fort ; travailler et produire davantage pour ne pas dépendre des autres ». Autant dire un retour à la souveraineté, autant que possible, dans les secteurs industriels stratégiques »….

Bon d’accord, mais pour le moment c’est beaucoup de blabla… normal, la situation est complexe et il faut un peu de temps d’abord pour laisser retomber la poussière car la crise sanitaire n’est pas encore terminée, et ensuite construire un plan de relance d’une telle ampleur cela nécessite un peu de temps de réflexion.

Reste que rien ne remplacera jamais une véritable fiscalité écologique, à savoir que l’on taxe un produit en fonction aussi de son coût écologique, et donc plus un produit vient de loin, plus il coûte cher, même si nous considérons que le transport ne vaut plus rien.

Il ne vaut plus rien économiquement, c’est pour cette raison que vous avez des avocats du Pérou, mais il coûte très cher environnementalement parlant.

L’avocat du Pérou, n’est pas un produit de nécessité, pas plus que le dernier I-Pad.

Alors là, nous pourrons commencer à parler de souveraineté, de protectionnisme économique et environnemental.

Pas avant.

Charles SANNAT

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Source Franceinfo ici

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