« 100 000 euros gagnés en quatre ans » : le bitcoin, nouvel eldorado des jeunes investisseurs
A l’image de Stanislas, 25 ans, de plus en plus de Français, classes populaires et jeunes en tête, sont intéressés par l’idée d’investir dans cette cryptomonnaie, selon une étude Ifop que nous dévoilons.
Selon un sondage Ifop, 32 % des 18-24 ans affirment avoir déjà investi dans le Bitcoin, ou envisagent de le faire.
Chaque génération connaît sa bulle qui la ruine ce qui permet au métier de renter !
C’est ce qu’il va très probablement se passer avec ces histoires de crypto-monnaies.
On n’investit pas sur les crypto-monnaies.
On spécule.
Cela n’a rien à voir.
La question n’est pas de savoir si la technologie de la blockchain et des « smart-contrats » va révolutionner le monde, la question est de savoir si en achetant un crypto-bidule qui n’est rien, qui n’existe pas et ne repose sur rien, si ce n’est sur une fiction imaginaire proche de l’hallucination collective, vous retrouverez vos sous demain.
La réponse est très simple.
Il y a suffisamment de croyants dans la secte des cryptos, suffisamment de nouveaux arrivants pour alimenter cette bulle encore très longtemps et la pousser vers des sommets insoupçonnés.
Le seul soucis est toujours le même.
Les banques centrales vont-elles interdire ces crypto-bidules ou les laisser prospérer pour l’éternité ?
Rien n’est encore écrit, même si vous connaissez mon point de vue sur le privilège de la création monétaire qui ne sera jamais abandonné par les banques centrales.
D’ici-là, méfiance et prudence même si la presse regorge d’histoires de jeunes qui font « fortune » facilement, sans travailler, sans rien produire ou transformer, juste parce qu’ils se pensent géniaux en achetant du rien…
Cette histoire est celle de l’appât du gain, du lucre et de la facilité.
Une histoire vieille comme l’humanité et qui génération après génération se reproduit invariablement.
Tranquillement assis dans mon fauteuil, devant un feu de cheminée, un verre de rhum à la main, je regarde et contemple de loin, le sourire de celui qui sait ce qui va advenir, au coin des lèvres.
A la vôtre mes amis, et ne confondez pas placement, investissements et spéculation.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source Le Parisien.fr ici
Déja qui a commLe sondage a été acheté par le site spécialisé en crypto-monnaies Thecointribune.
Le sondage se garde bien de rappeler la « »richesse » » des 18-24 ans et leur niveau connaissance dans la finance. Ensuite la question « » » 32 % des 18-24 ans affirment avoir déjà investi dans le Bitcoin, ou envisagent de le faire. » » »
Le — OU — est important. Confondre dans un chiffre ce qui l’on déja fait avec ce qui l’envisage de la faire a un moment ou il est le plus cher
c’est carrément rendre totale flou la réalité. Je passe sur l’effet de mode. Et on a pas la formulation des questions et leur ordre.
C’est encore un sondage fait pour obtenir un résultat.
A l’heure ou des millions d’étudiant sont a se nourrir au resto U a 1 euro le repas et ceux qui se prostituent…
On comprend pourquoi ils ont mis le OU dans la question…
https://www.ifop.com/publication/bitcoin-jusquou-va-t-il-monter-les-cryptomonnaies-entre-revolution-technologique-et-bulle-speculative/
ander ce sondage ? Ensuite
Moi c’est du pinard !
Et oui, Nabila a fait la pub des cryptos et l’AMF lui est tombée dessus.
Un barbouze avec la MerdeSS de sa mère a voulu créer sa pyramide de Ponzi : « la question fut vite répondue ».
So long.
Bonjour Charles,
J’aime bien l’illustration de l’article… Le Veau d’Or… Un petit coup d’Ancien Testament, cela fait du bien aux neuronnes.
Amicalement.
A de rares exceptions près sûrement (hors immobilier, avec des recours quasi-systématiques au crédit), l’argent avec lequel on investit ou on spécule en tant que particulier est de l’épargne.
L’idée de base de l’épargne étant d’avoir de côté un peu de calorie d’avance pour passer l’hiver, j’aurais naturellement tendance à envisager de mettre mon épargne sur du low-tech plus que du high-tech, si l’on doit se prémunir contre des temps difficiles, dans un environnement dégradé. Historiquement, je ne vois pas d’exemple d’une période de crise systémique que les masses populaires aient vécu comme le temps du progrès.
Petite réflexion sur l’essence virtuelle et potentiellement nocive de toute monnaie: je n’ai pas l’impression de trop grossir le trait si je dis que le grand méchant Capital s’est grandement émancipé du contrôle humain. Il a tout l’air de suivre sa propre logique automotrice.
On pourrait même penser qu’il a valeur de prophétie autoréalisatrice. Devenant notre maître par la croyance universelle en lui, il s’est fait dieu vengeur et implacable des textes fondateurs. Obéissant à de froides lois mathématiques conceptualisées par des hommes, mû par la puissance de calcul de machines créées par l’homme… à vue de nez, je dirais qu’un combat à mort a lieu. Je ne sais pas à quel round on en est mais la question qui me travaille est celle de la survie de l’un au détriment de l’autre. Va-t-on en tant qu’espèce se laisser annihiler par cette pure vue de l’esprit qu’est l’argent?
Les uns ayant le sentiment de le contrôler, les autres de le subir, de l’ultra-riche à l’ultra-pauvre, est-ce que qu’on est pas tous victimes de cette créature qui nous a échappé? Ou est-ce qu’un biais cognitif fausse complètement ma compréhension de tout ça?
Je serais vraiment curieux de lire votre avis sur la question, Charles. Et quoi qu’il en soit, merci une fois de plus à vous de nourrir notre réflexion.
Même chose en Afrique du nord. Instagram, facebook et réseaux sociaux sont envahis par des publicités agressives sur les options et bitcoins. Grand hold up en vu sur une jeunesse sans emplois.
Foutaise et miroir aux alouettes ,c’est à la mode en ce moment.. , les histoires de jeunes qui font « fortune sans travailler» ce n’est pas la solution miracle, cette jeunesse inhale les publicités nocives avec cet appât de gains facilement gagnés..cela n’apporte rien sinon qu’une génération sans emplois…
Je crois que les banques centrales n’y feront rien tant que ça reste une « monnaie » d’amusement et de spéculation, qui ne permet de faire des achats que de façon anecdotique. Le but de ces « investisseurs » (spéculateurs donc) reste de faire une plus value sur le bitcoin pour le revendre en €, $ ou autre monnaie de banque.
Ceci dit si l’achat en bitcoin se banalise (cf l’amorçage tenté par Tesla) alors là oui, il est possible que les banques centrales déchainent leurs foudres.
Bonjour Charles
Merci pour votre travail et votre partage, vous avez enrichi ma réflexion à de maintes occasions.
Au delà du coté spéculatif des crypto-monnaies il y a une véritable innovation technologique derrière tout ça et c’est bien cette innovation qui devient réservoir de valeur au fil du temps.
le fait que Bitcoin soit un système décentralisé et quasiment inviolable, ce qui est une prouesse technique, mais aussi que le nombre de bitcoin soit connu, en fait une réserve de valeur potentiellement concurrentielle d’une banque centrale qui, au final, suivent la politique du moment
Des systèmes comme XRP et ripple qui permettent des transferts très rapide et sécurisés sont soutenus par de nombreuses institutions ont leur place dans le système financier actuel et futur.
Le sujet de la finance décentralisé mérite (AMHA) qu’on s’y attardent et qu’on dépasse le simple coté spéculatif du bitcoin car il me semble que la taille du marché y est aussi pour beaucoup dans la volatilité de ce dernier.
La technologie blockchain à ouvert de nouvelles portes et de nombreux projets (aussi intéressants qu’effrayants) voient le jour grâce à elle. N’oublions pas qu »au commencement, les technologies révolutionnaires ne le sont que pour un petit groupe de visionnaires