Pour ceux qui hésitent parce qu’ils ont peur de perdre leur travail et qui ne souhaitent pas se faire vacciner (je ne conseille rien au sujet de la vaccination, c’est un sujet intime et personnel qui concerne chaque individu par rapport à ses sensibilités et la situation de chacun, je ne suis donc ni pour ni contre), il est peut-être urgent d’attendre, notamment si vous avez un peu d’ancienneté, un boulot qui vous barbe et un peu de sous de côté car cela risque de ne pas être indolore. Mais dans l’état actuel de la situation, si vous refusez le pass vaccinal c’est une cause réelle et sérieuse mais pas une faute grave, qui donne donc droit aux indemnités de licenciement et là vous voyez le problème arriver gros comme une maison !!

Pass sanitaire : les restaurateurs refusent de supporter les indemnités de licenciement de salariés réfractaires

Il est « inacceptable » de se voir « contraints de verser des indemnités de licenciement à l’occasion de telles ruptures » s’indignent les organisations patronales.

Les professionnels de l’hôtellerie-restauration « refusent de supporter le coût du licenciement des salariés qui ne seront pas en possession d’un passe sanitaire valide », annoncent-ils mercredi, jugeant « inacceptable » cette disposition du projet de loi en cours d’examen au Parlement.

Si les patrons des cafés, hôtels, bars, restaurants, « ne sont pas opposés au passe sanitaire afin d’éviter la fermeture de leurs établissements », ce n’est « pas à n’importe quelles conditions », affirment dans un communiqué commun les quatre organisations patronales du secteur : la principale, l’Umih, le GNI (indépendants), le SNRCT (restauration thématique et commerciale) et le GNC (chaînes hôtelières, dont les établissements sont soumis au passe pour leurs espaces de restauration).

Celles-ci fustigent la disposition du projet de loi débattu à l’Assemblée nationale qui prévoit d’imposer aux professionnels de « s’assurer que leurs salariés sont en possession d’un passe sanitaire valide » et, qu’« à défaut de présenter un tel justificatif », ces salariés « ne sont pas autorisés à travailler et qu’ils peuvent, si la situation se prolonge plus de deux mois, faire l’objet d’un licenciement pour un motif que le texte qualifie de ‘spécifique’ ».

Pour les professionnels de la restauration l’idée est simple… « Un tel licenciement « doit être qualifié par un motif qui libère l’entreprise de coûts » car il « ne sera pas à l’initiative de l’employeur, qu’on oblige à se séparer du salarié », souligne de son côté Roland Héguy, président de l’Umih, auprès de l’AFP. »

En gros, les patrons vont devoir payer… un licenciement qui leur est en réalité imposé par l’Etat !

Comme vous pouvez le voir, ce pass sanitaire est une énorme ânerie du gouvernement, car c’est inapplicable, violent, terrifiant, très coûteux et en plus d’un point de vu sanitaire, il n’y a qu’au Conseil de défense que l’on pense que cela peut avoir un effet ! Mais cela ne marchera pas. Vous pouvez voir un article dans cette édition consacré au fait que les vaccinés aussi s’infectent entre eux !

En attendant, je ne conseille rien à personne, mais en termes analytiques, vous pouvez dans certains cas attendre de voir comment vont se passer les prochains jours et d’aller au bout du bout… Car est-ce que tout cela pourra durer et tenir seulement deux mois ? Rien n’est moins sûr.

Charles SANNAT

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Source Le Figaro.fr ici

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