Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Ce n’est pas rien la dernière déclaration de Jerome Powell le gouverneur de la FED la banque centrale américaine.

Pour ceux qui me suivent régulièrement cette nouvelle alerte sur une nouvelle crise de la dette aux Etats-Unis ne vous surprendra pas, puisque c’est l’aboutissement logique de toute la succession de crises économiques que nous venons de vivre depuis 24 ans.

La dette publique est « insoutenable », selon Powell

« Sur le long terme, les Etats-Unis se trouvent sur un chemin budgétaire insoutenable. Le gouvernement fédéral américain se trouve sur un chemin budgétaire insoutenable », a insisté M. Powell, étayant ses propos en constatant « que la dette grossit plus rapidement que l’économie ».

« Je pense que nous commençons à entendre des (élus) qui peuvent faire en sorte » que les Etats-Unis retrouvent une position « soutenable » de la dette et « que le plus tôt sera le mieux ».

« Il est temps que nous ayons de nouveau cela dans notre viseur », a-t-il ajouté. « On peut dire que c’est urgent », a-t-il plaidé dans cet entretien sur CBS.

Bien entendu Jerome Powell a parlé de l’inflation et de la « force » de l’économie américaine, mais en réalité, tout ceci est totalement secondaire face à la solvabilité du pays représentant la première économie mondiale.

La dette qui coûtait 1 000 milliards par an d’intérêts !

Il faut dire qu’aux Etats-Unis, le coût de la dette vient de dépasser le trillion. Les 1 000 milliards de dollars d’intérêts annuels.

A ce tarif là aucune dette n’est remboursée. Les Etats-Unis payent juste les intérêts de la dette.

Pour payer ces intérêts, il faut des rentrées fiscales. Il faut des ressources. Il faut donc trouver de l’argent. Cet argent, au bout du compte, c’est toujours la population qui le verse.

La dette cumulée aux USA est désormais de plus de 33 000 milliards de dollars.

Oui, vous avez bien lu.

En France ce n’est pas mieux.

En Europe, nous ne sommes pas plus vertueux.

Le monde occidental dans son ensemble croule sous les dettes.

On peut résister à une crise boursière, il suffit de ne pas détenir d’actions.

On peut résister à une crise obligataire. Il suffit de ne pas détenir d’obligations.

Mais aucun patrimoine ne peut facilement résister à une crise de la dette, car le lien entre monnaie et dette est existentiel.

La seule manière de résister à une crise de la dette, c’est de se désensibiliser de la monnaie. Cela veut dire détenir des actifs tangibles.

C’est pour cela que l’or n’a pas fini de briller. C’est le seule « monnaie » qui ne soit pas une monnaie-dette.

Au bout du chemin, une certitude. Il y aura une crise de la dette.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
Pour m’écrire [email protected]
Pour écrire à ma femme [email protected]

Vous pouvez également vous abonner à ma lettre mensuelle « STRATÉGIES » qui vous permettra d’aller plus loin et dans laquelle je partage avec vous les solutions concrètes à mettre en œuvre pour vous préparer au monde d’après. Ces solutions sont articulées autour de l’approche PEL – patrimoine, emploi, localisation. L’idée c’est de partager avec vous les moyens et les méthodes pour mettre en place votre résilience personnelle et familiale.

« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

Please complete the required fields.