Si notre grand timonier vantait la reprise tellement forte en France lors de ses allocutions du mois de juillet, de même que le grand mamamouchi préposé à l’économie, du côté des hôteliers bordelais par exemple, la reprise, se vit, elle, de façon fort différente.

Les hôtels de Bordeaux ne font pas le plein de clients

En pleine saison estivale, la reprise post covid est très compliquée pour de nombreux hôtels, notamment dans les grandes villes comme Bordeaux,en raison de l’absence de touristes étrangers et du report de nombreux colloques et salons.

Situé en plein centre de Bordeaux, l’hôtel du théâtre est fermé depuis un an et demi, faute de clients. Son propriétaire en a profité pour faire quelques travaux. Le réfectoire et les chambres ont été rénovés. Mais pour rouvrir et être rentable, il lui faudrait louer chaque jour une dizaine de ses 23 chambres. Or en ce moment Louis Bidet essaie surtout de limiter les pertes.

Pour un hôtel de ce type, un hôtel deux étoiles, il faut à peu près compter trente mille euros de charges variables et de charges fixes pour le faire fonctionner. Avec des aides de 10 000 euros par mois, c’est extrêmement difficile de s’en sortir. On est dans l’impossibilité actuellement de payer notre loyer ».

A Paris c’est la même chose de même que dans toutes les grandes villes, et à partir d’aujourd’hui le 21 juillet, et la mise en place du passe vaccinal ce sera encore pire pour tout le secteur du tourisme.

Charles SANNAT

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Source Sud-Ouest ici

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