On peut dire que notre phare du Palais, notre grand manitou de l’ORTF 2.0 a été piqué au vif pour nous sortir le tweet ci-dessous sur X que je vous invite à regarder.
Finalement, ce n’est pas lui ou ses services qui diraient ce qu’est une bonne ou une fausse information.
Non.
Ce serait les journalistes eux-mêmes.
Les « bons », les « justes », ceux qui « savent » sans jamais se tromper. Ceux qui relèvent de l’Arcom et donc des services de l’Etat…
Vous voyez le problème avec les bons sentiments et les objectifs idéologiques de ce genre « dire la vérité » c’est que l’enfer est effectivement pavé de bonnes intentions, mais c’est vite potentiellement l’enfer quand même.
Pravda ?
Ministère de la vérité ?
Quand parler de lutte contre la désinformation suscite la désinformation… pic.twitter.com/PspZup1aXF
— Élysée (@Elysee) December 1, 2025
Pour autant, le président Macron n’a pas totalement tort sur le fond.
Les réseaux sociaux sont une calamité pour nos jeunes.
Et pour les adultes aussi.
Un téléphone, ”c’est la pire arme » que des parents puissent donner à leur enfant : Mia Bannister, dont le fils Ollie s’est suicidé à 14 ans après du harcèlement en ligne, soutient la nouvelle loi australienne qui interdira les réseaux sociaux aux moins de 16 ans ⤵️ pic.twitter.com/SzsDFIqOtc
— Agence France-Presse (@afpfr) December 1, 2025
Pour autant, là encore, dire que l’on va priver les jeunes de moins de 16 ans d’un accès aux réseaux sociaux sans preuve d’âge, est une manière détournée en réalité d’obliger tout le monde à utiliser une identité numérique sur Internet… Comment faire la différence entre un adulte de 50 ans et un gamin de 15 ?
Alors le Mozart de la démocratie peut avoir raison sur certains points, mais il ne faut pas qu’il s’étonne que nombreux sont ceux qui lui prêtent de très mauvaises intentions démocratiques.
Notre Mozart doit comprendre qu’il n’est pas aimé parce qu’il n’est pas sympathique. C’est peut-être un détail pour vous, mais politiquement cela compte beaucoup. Chirac n’était peut-être pas de votre bord politique, mais c’était un homme qui savait paraître simple et qui avait l’air d’aimer sincèrement les gens, les vrais, les gens du peuple.
Alors que notre Mozart fiche la paix à la liberté de parole, à la liberté de dire, à la liberté de faire, qu’il fiche la paix aux réseaux sociaux, qu’il laisse les gens le détester aimablement ou pas.
Quand les gens peuvent avoir des exécutoires, cela permet d’éviter de recevoir des baffes à Tain. Et côté tarte tatin, notre lumière du palais en connaît un rayon lui qui a pris une tarte à Tain… justement.
Je ne comprends pas qu’ils ne comprennent pas, lui le premier, que la liberté de dire en réalité réduit considérablement la violence.
Alors… Viva la libertad, carajo !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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