Je vous parle à nouveau régulièrement depuis plusieurs semaines de la guerre terrible qui se joue autour de l’or et de façon générale des métaux précieux.

La raison est assez facile à comprendre.

Les marchés et les acteurs économiques vont progressivement désormais comprendre que les taux resteront toujours bas, car s’ils montent, tout le monde saute !

Si les taux restent bas, l’inflation va venir laminer petit à petit votre épargne.

Progressivement, nous allons détruire la valeur de nos monnaies.

Ce n’est pas pas grave.

Comme à chaque fois, nous paierons la facture et la dette en monnaie de singe.

Mais, après, il faudra établir une nouvelle monnaie qui sera bonne et forte.

L’or, évidemment, jouera un rôle essentiel dans le futur système monétaire international qui émergera des ruines du système actuel.

C’est dans ce contexte que Barrick Gold part à l’assaut de Newmont pour créer un géant de l’or, comme nous le rapporte cet article du Journal de Montréal.

La grande société canadienne Barrick Gold a annoncé le lancement d’une offre hostile sur son concurrent américain Newmont, ce qui en cas de succès donnerait naissance à un mastodonte d’une valeur de plus de 40 milliards de dollars en Bourse.

Si aujourd’hui la canadienne Barrick est toujours le leader mondial de l’extraction, c’est un leader sous pression puisque l’américaine Newmont est en passe de ravir la première place mondiale.

En effet, de con côté, Newmont était prête à débourser 10 milliards de dollars pour racheter le canadien Goldcorp, ce qui lui aurait permis de passer devant son éternel concurrent Barrick Gold et prendre sa place de leader.

Ce n’est pas une première !

« Barrick et Newmont ont déjà cherché à fusionner dans le passé, et la dernière tentative remonte à 2014. L’opération avait alors échoué au dernier moment car les deux géants miniers n’étaient pas arrivés à s’entendre sur la gouvernance de la nouvelle entité et sur la localisation du siège social : à Toronto, domicile de Barrick, ou Denver, celui de Newmont.

Si l’offensive lancée par Barrick aboutit, elle verrait naître un géant mondial de l’or et du cuivre, disposant de mines en Amérique latine, aux États-Unis, en Afrique et en Australie. »

Le marché de l’or est très compliqué, et de plus en plus même, puisque les coûts d’extraction augmentent considérablement dans la mesure où les gisements à forte teneur se font plus rares et que les prix de l’énergie augmentent.

De moins en moins d’or.

De l’or de plus en plus cher.

Et… une demande en passe d’exploser quand il sera acté officiellement que les taux ne remonteront jamais et que nous allons tuer nos monnaies.

Nous entrons dans la véritable phase de hausse de l’or. Comme prévu.

Charles SANNAT

Source Journal de Montréal ici

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