Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Evidemment que nous voulons tous lutter contre les inégalités, tel n’est pas le problème ni le sujet, la véritable question c’est comment fait-on ?
A cette question, l’on y répond depuis 40 ans par une augmentation écrasante des impôts et de la pression fiscale.
On laisse croire aux gens que rendre les riches pauvres rendra les pauvres plus riches.
La réalité est beaucoup plus complexe que cela et lutter contre les inégalités, cela ne demande pas de l’argent, cela ne demande pas des moyens, cela demande la bonne approche et le courage de dire un certain nombre de choses sur la nécessité de travailler beaucoup, et d’instruire énormément.
Lutter contre les inégalités, c’est instruire au maximum, encore et encore. C’est long, c’est lent et c’est fastidieux !
Lutter contre les inégalités implique de s’attaquer aux causes profondes de la pauvreté, de la misère ou des inégalités !
En réalité nous pourrions remplacer le mot inégalités par lutter contre les « infériorités » car c’est de cela, au fond, qu’il s’agit.
Il y a plusieurs manières de voir les choses.
Le différent est-il inférieur et dans quelle mesure faut-il contrarier celui qui est autrement ? N’est-ce pas là justement la vocation de la « tolérance » ? Faut-il réduire les inégalités à tout prix, et si oui, alors il faut être conscient que toute politique de réduction des inégalités est profondément autoritaire ! Elle ne laisse pas le choix. C’est ainsi que l’on veut rendre le gaucher (pas le gauchiste) droitier !!
Autre sujet, la notion d’effort, de constance, de travail dans la durée !
Cela reste encore la meilleure façon de réduire les inégalités mais il n’y a dans ce chemin, que du sang d’effort, et des larmes de travail !
On voudrait régler le problème des inégalités par un coup de baguette magique et par des milliards d’euros, mais cela ne peut pas fonctionner ainsi car on ne fait jamais boire un âne qui n’a pas soif, on ne fait pas travailler un gamin en rupture scolaire, on ne peut pas mettre au travail un schizophrène ou un bipolaire qui enchaîne séjours en hôpital psychiatrique sur séjours en maison de repos. On ne peut pas aider une personne à retrouver du travail si elle ne peut pas se déplacer, et qu’elle est sans permis si l’on n’a pas compris que victime d’un terrible accident quand elle avait 9 ans, elle ne s’en est jamais remise.
Lutter contre les inégalités, c’est avec amour se pencher sur chaque personne.
Lutter contre les inégalités, c’est tout sauf donner de l »argent.
Lutter contre les inégalités, c’est avoir une approche individuelle.
Détricoter les raisons de chaque échec, pour tenter de reconstruire un retour vers la réussite.
Mais la réussite c’est quoi ? Elle est personnelle à chaque fois, et il y a de multiples définitions.
Ce qui est certain, c’est que derrière les vies difficiles des gens, se cache souvent des situations, des traumatismes, des histoires, qui viennent de loin. De très loin.
Vous pouvez donner autant d’argent que vous voulez, lever autant d’impôts que vous le souhaiterez, jamais, jamais un suicidaire ne sautera pas parce qu’il aurait une prime sur son RSA ou une augmentation de ce dernier.
La véritable misère est psychique.
La véritable misère est affective.
La seule façon de lutter contre les inégalités serait d’aider chaque personne qui souffre individuellement, ce que l’Etat est par définition incapable de faire.
Voilà pourquoi cela ne marche pas depuis 40 ans, et pourquoi cela ne marchera jamais de cette façon-là.
Nous faisons croire depuis 40 ans que tout est facile, que tout se vaut, que tout est pareil, que l’on peut passer dans la classe supérieure sans travailler, que l’on peut avoir son bac sans rien faire, que l’on peut trouver un travail sans savoir écrire ni arriver à l’heure. Nous fabriquons en réalité, des générations de gamins que nous conduisons vers l’échec collectif et individuel.
Lutter contre les inégalités est parfaitement possible, il faut juste faire, complètement autrement.
Nous ne luttons contre rien.
Nous faisons de l’idéologie.
Le mur de la réalité, lui est train de fracasser notre pays, notre population, nos comptes publics, notre sécurité publique bref, ce pays est en plein naufrage.
Rien ne peut plus désormais empêcher cela.
Nous coulons mes amis et pour l’honneur, jouons jusqu’au bout, debout, sur le pont, sans illusion.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
Pour m’écrire [email protected]
Pour écrire à ma femme [email protected]
« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Cher Charles, le magazine « pour la science », n°507, déc. 2019, contenait un article économique montrant que des modèles très simples permettent de simuler très finement les inégalités des pays développés. Les deux paramètres sont : une loi qui permet l’héritabilité d’une bonne part de la richesse, et des aléas qui pouvent transférer une part de la richesse d’un agent à un autre…
On peut écouter aussi Jancovici, sur l’argent comme droit à tirer de l’énergie et à transformer le monde. Quand l’énergie disponible ne croît plus, ceux qui en manquent ne sont pas concurrentiels contre ceux qui en ont. L’énergie moyenne consommée par un français « inclus » c’est l’équivalent de 100 esclaves. Impossible de concurrencer sur ses moyens individuels, c’est du 100 contre un. Bref, inclus avec un niveau de vie occidental du XXIème siècle contre exclus avec un niveau de vie tendant vers le 17ème siècle.
Mais Charles, en France ont prend aux riches pour donner aux pauvres, facilité oblige car celà fait bien dans cette société du social et de la politique familiale. Car évoluer dans la hiérarchie sociale n’est pas bien. C’est le principe même de la république depuis 1789, date à laquelle le peuple en spoliant la noblesse et le clergé croyait que leurs vies allaient être meilleures. Regardez le mélenchon !.
Entre la pauvreté qui augmente et aucun avenir pour la jeunesse, il serait temps d’arrêter cette politique familiale. Mais tout placement est bon !.
Bonne journée à tous !.
Et puis malheureusement. Les inégalités ont toujours existées et existeront toujours !
On ne né pas tous égaux physiquement intellectuellement, culturellement, religieusement, geographiquement, etc…
Si je puis me permettre, l’insécurité n’augmente pas. Vérifiez les statistiques. C’est factuel. Mais, comme les médias trouvent le fait divers très vendeur, comme une certaine crasse politique a trouvé là-dedans son fond de commerce et comme toute une populace décérébrée s’abreuve à longueur de journée d’infos anxiogènes sur BFMerde, on vous fera boire le calice, de lois liberticides en lois liberticides, jusqu’à la lie.
Une bonne fois pour toutes, hors quelques points chauds, en région parisienne, à Marseille ou à la périphérie de Lyon, il n’y a pas d’insécurité. Et si vous y êtes confrontés, il vous faut suivre les bons conseils du bon Dr Sannat et réfléchir à votre localisation.
J’ai un pote qui crevait de trouille dans un quartier dégueulasse des environs de Lyon, qui a fini par vendre son appart et trouver à retaper une petite bicoque sur les monts lyonnais, il est heureux comme un pape et a changé de discours.
Oui, mille fois oui,mais:
– la situation des autres pays développés est elle si différente?
Ceux qui tenaient ce discours étaient traités de fachos gna pas beaux, pas gentils…laminés par le politiquement correct (cf les enseignants syndiqués de « droite » tentant de s’ opposer…partie négligeable, infinitésimale…)
Si on s’est accommodé de cela aussi facilement, est ce que le totalitarisme marchand n’ y a pas une grande part de responsabilité ? La merde pour la masse, l’ excellence pour l’ élite qui sert le système, et qui elle ne flatte pas ses mômes dans le sens du poil et du aquabonisme, je m’enfoutisme…
Les pauvres s’ils le restent, et si la classe moyenne a dépéri, c’est car ils ont cru à ces fadaises, que l’ école allait tout faire à leur place, que leurs mômes avaient droit au diplôme et au boulot malgré que trop soient de vraies brêles par manque de discipline, de travail acharné, d’envie de s’en sortir. Trop de tout cuit dans le bec a ramolli des tonnes de morveux devenus adultes…
Et les rares petits patrons ne trouvent pas de main d’oeuvre qualifiée, ou volontaire pour le devenir.
Cette école de gaucho- ecolos-bobos a bien servi ( à son corps défendant pour la base) le travail de sape mené par l’élite, qui elle fout ses gosses dans le privé ou à l’école alsacienne !!
Bonjour,
En fait, les inégalités sont souvent le fait de personnes qui continuent, reproduisent les conditions de vie de leur(s) pays d’origine… ne cherchant pas à s’élever socialement et culturellement… sont sous le joug de prédicateurs qui maintiennent intellectuellement un niveau bas…
et souvent ils n’auraient pas fait d’efforts dans leurs pays d’origine, alors pourquoi le faire en France !! qui est si généreuse avec les aides…
Bonne journée, Lucien
Bof bof.
Donc un peu de charité et de miséricorde seraient préférables à une meilleure répartition des richesses !
Merci notre bon maître…
Un autre moyen de lutte contre les inégalités serait d’augmenter le pouvoir d’achat sur les bas salaires en réduisant les charges salariales et les charges patronales. Mais aussi, une nette augmentation des salaires de base permettrait de vivre mieux en évitant de payer des impôts! Effectivement, rien ne vaut la scolarisation et « l’universitation » des jeunes et la formation des aînés pour travailler mieux avec de meilleurs boulots à la clef…tel est le nerf de la guerre économique et du vivre ensemble!
Quand les milliardaires et multinationales se soustraient à l’impôt… effectivement il ne reste que les prolos pour payer et être écrasés fiscalement. Si
Les riches payaient leurs dus, le pauvre serait moins pauvre !!
oh si Charles on peut avoir son bac sans rien faire ,c’est bien une des réussite égalitariste des socialistes,bon je taquine,nous naissons différents donc inégaux un point c’est tout ,que nous ne laissions pas sur le bord de la route les accidentés est une chose qu’ils roulent dans ma Rolls en est une autre si ce n’est qu’ils me l’auront volée
Il ne faut pas confondre l’égalitarisme idéologique, utopique et totalitaire et l’égalité en droit. L’égalité de fait n’existe pas et n’existera jamais, à moins que nous devenions tous des zombies. L’égalité en droit, c’est le bénéfice pour tous des opportunités et des chances de s’élever socialement et le même traitement face à la loi. Egalité, oui, mais des chances et des droits et aussi des devoirs. Cela passe par la réalisation individuelle à travers un travail offrant la dignité et l’honorabilité. Malheureusement, c’est ce que notre société ne parvient plus à offrir.
Bonjour Charles
Quelle magnifique lucidité dans vos propos ce matin.
Un magnifique rayon de soleil pour débuter cette semaine ….
Merci 🙂
Et si c’était vrai, la baisse tendancielle du taux de profit!
Un exemple concret qui va dans le sens de cette vidéo : couple CSP+, moi ingénieur consultant indépendant, mon épouse profession de santé libérale. On s’est retrouvé à payer à deux plus de 100 000€ par an, rien qu’en URSSAF, retraites et impôts sur le revenu.
Il y a quelques années, j’avais envisagé de prendre des employés dans mon entreprise, mais j’ai renoncé : trop de complexité, manque de flexibilité sur les CDI, fiscalité compliquée et changeante.
Mes collègues bossent pour une boite américaine qui paye ses impôts en Irlande. Si j’avais pu développer mon entreprise, les impôts auraient été payés en France.
Après ce gros ras le bol fiscal, on a bien levé le pieds : on travaille à mi-temps, et le reste du temps est consacré à la formation et des activités bénévoles. On profite du temps disponible et de longues vacances.
Beaucoup de nos amis font la même chose. Bosser dur ne rapporte plus rien.
La réforme des retraites ne pousse pas non plus à reprendre à plein temps pour partir peut être à 67 ans…
Je ne parle même pas de l’arrogance de l’URSSAF et des impôts qui viennent tout vérifier pour voir si tu n’as pas oublié de déclarer un avantage en nature.
Si on veut redresser ce pays, qu’on nous foute la paix, qu’on baisse les impôts et qu’on simplifie le fonctionnement des entreprises.
Bravo, Charles, c’est tout à fait ce que je pense, mais vous l’avez fort bien exprimé !
Bonjour,
moi, ce qui me gêne, c’est qu’apparemment notre seul but en naissant est de travailler ! (je parle bien sûr du peuple), comme si il ne valait pas plus être riche et en bonne santé, que pauvre et malade. Quand on meurt de faim en Afrique ou dans une campagne reculée de France pour une veuve d’agriculteur il est difficile pour ne pas dire impossible de se tirer d’ affaire tout seul. Voilà ,pourquoi la communauté devrait aider les plus faibles d’entre nous à vivre, eux-aussi, décemment. Rien de plus, rien de moins.On n’a pas tous les mêmes moyens, l’inégalité est naturelle, mais l’humanisme devrait justement tendre à réduire cela. Mais chacun regarde son nombril et tape sur plus faible. L’argent ne fait peut-être pas le bonheur, mais il y participe, et pas qu’un peu quand on en est démuni.
D’accord sur le diagnostic, pas d’accord sur le pronostic. Dans nos pays, il y a des compétences, des intelligences, des volontés d’entreprendre. Comme des oiseaux en cage, elles ne demandent qu’à être libres. Libérons-nous de ces entraves imbéciles (trop d’impôts, trop de normes, trop de complications administratives, trop de privilégiatures…). Problème-écueil: le système qui empêche les dynamismes de s’épanouir et d’opérer sa force d’entrainement. La valeur ajoutée du travail, là est le nœud gordien. Si vous absorbez ou annihilez toute la valeur ajoutée par les contraintes évoquées, vous tuez toute volonté d’entreprendre. C’est aussi simple que cela. Solution: il faut changer de paradigme, révolutionner les mécanismes sociaux, changer de système…
Si quelqu’un a une idée?
Bien cher Charles,
Je comprends bien ce que vous dites, et j’aurais été d’accord il y a encore 40 ans. Mais là, c’est trop tard, on ne peut pas mettre 3 personnes à temps plein, derrière chaque cas qu’il faut rééduquer. Au point où nous en sommes, il y en a déjà beaucoup trop. Et en plus, votre cher grand-père vous aurait sûrement dit que dans un panier, ce ne sont pas les pomme saines qui soignent les pommes pourries. Donc malheureusement, il n’y aura pas de solution douce.
Salut Charles
Tu écris :
« Lutter contre les inégalités, c’est instruire au maximum, encore et encore. C’est long, c’est lent et c’est fastidieux ! »
Oui mais ça c’est dans le monde d’avant. Si j’en crois certaines de tes précédentes chroniques, la robotisation va faire disparaître l’essentiel des emplois utiles. Certains annoncent que seulement 2 à 3 % de la population sera nécessaire pour faire tourner un pays. Alors quel intérêt d’avoir une population cultivé et instruite qui aurait donc la capacité d’exiger son dû ? De plus ces consommateurs exigeants seraient des pollueurs en puissance même s’ils sont écolos !
Il vaut mieux alors fabriquer un être au QI (il baisse en ce moment) entre le chimpanzé et le débile mental, il se contentera d’une maigre pitance (RSA transformé en Revenu Pour Tous, RPT), sera la chair idéale à tout essai de nouveau vaccin, médicament, aliment industriel, pollution, accompagné d’une indemnité de citoyenneté active ICA, et son espérance de vie limitée fera qu’il n’encombrera les villes qu’un petit nombre d’années, sa carcasse finale pourra être transformée en engrais biologique citoyen, lui aussi (EBC) .
L’instruction publique, pardon l’Éducation Nationale, qui n’éduque ni n’instruit plus grand monde est prête pour cette grande transition vers le nouveau monde, merci Monsieur le Président, les résultats qu’elle obtient sont très prometteurs.
A tous je souhaite une bonne décennie qui commence, qui verra ce nouveau monde se mettre en place ….. Peut-être.
Bonjour Charles, et merci pour tout ce que vous faites. Ces vidéos plus enrichissantes les unes que les autres, et ces articles que vous rédigez, qui pour ma part, moi petite gens, ne comprenait pas grand chose dans ce secteur qu’est la finance. Juste pour info, pour certains, de grosses censures vont se faire chez face de bouc, mes sen ger, twi teur, you tub, ins ta grame, watt sap, etc… sur tous les sujets qui fâchent et qui touchent les usa et la France… voir la disparition total de ces re seaux…à vérifier… beaucoup ont déjà émigrés vers v k, ody see, etc… j’aimerais continuer à vous suivre, car pour moi vous êtes une valeur, votre bon sens est tout à votre honneur. Encore Merci !
I have a dream: ce JT au 20h!!
Dans la mesure où l’on accepte de nouvelles populations pauvres toujours plus nombreuses, le problème est de toutes façons sans fin. Quand il y a plusieurs trous dans le tonneau que l’on veut remplir, il faut être nombreux à remplir. Charles nous dit qu’il faudrait d’abord boucher les trous. Est ce impossible ou sommes nous mal dirigés ?
Là OU en tous domaines, demandez vous « à QUI profite le crime » ! Nous sommes en dictature mais les Français sont sourds et aveugles !!!!!!
Vous avez raison, d’ailleurs Donald Trump, par ailleurs injustement décrié par les médias classiques, a redonné du pouvoir d’achat aux cols bleus, à la classe moyenne au USA en imposant aux multinationales US de rapatrier leurs usines aux USA sous peine d’un lourd impôt. La stratégie de Trump a fonctionné puisque le revenu des noirs américains et des latino a augmenté ces 4 dernières années, idem pour les blancs de la classe moyenne.
Les usines ont été rapatriées aux USA et la majeure partie des citoyens US gagne mieux leur vie depuis que Trump est au pouvoir. Comment s’étonner qu’une écrasante majorité d’électeurs US ont voté Trump qui a par ailleurs baissé les impôts!
Il faudrait à la France un « Trump » qui baisse les impôts et rapatrie nos usines chez nous pour donner du travail.
ACHTUNG ! En effet : ces derniers temps, dénoncer des vérités dérangeantes mène à l’hôpital psychiatrique.
Pour le reste, bravo et merci pour ces évidences clairement illustrées : il y a aujourd’hui tellement d’éléphants dans la pièce que la majorité se trompe :).
Que les transferts d’argent des classes moyennes vers les plus pauvres induisent une augmentation des pauvres est automatique puisque qui ne meurt pas vit et a des enfants. Il y a un siècle et plus, qui n’avait pas les moyens d’avoir des enfants n’en avait pas ou les abandonnait avec de fortes chances (si l’on peut dire) qu’ils meurent. En revenir à cela dans une société d’abondance serait inacceptable. L’être humain qui pour des raisons diverses ne trouve pas sa place dans le monde du travail n’a pas à être moins bien traité que le chat ou le chien. Que la société puisse lui demander en échange de sa prise en charge de ne pas multiplier sa situation en ayant des enfants peut se concevoir mais laisser mourir de faim ou de froid, au motif qu’il serait fainéant, non. Par contre, on ne peut pas exiger l’égalité pour tout quand on ne peut ou ne veut pas travailler. Ce qui coûte le plus est justement de ne pas l’accepter et de dépenser énormément d’argent pour justement vouloir absolument intégrer (ou faire semblant) des gens qui ne peuvent pas l’être : suivis sociaux, logement en zone d’emploi donc assez cher, mise au travail très coûteuse d’handicapés etc… Si la société permet à tous de survivre dans des conditions pas trop difficiles, ce n’est pas très coûteux et si la différence de qualité de vie est de ce fait suffisante entre travailler et ne pas travailler, qui peut travailler travaillera plus ou moins. La solution n’est pas que chacun fasse toujours plus en formation ou temps de travail ou effort car quand bien même tout le monde en serait aux amphétamines pour tenir, il y aurait la concurence qu iéliminerait ceux qui ne pourraient pas tenir le rythme. Le risque serait aussi que les gens abandonne toute formation générale permettant la reflexion pour ne se concentrer que sur les formations valorisables sur le marche du travail.
Que les transferts d’argent des classes moyennes vers les plus pauvres induisent une augmentation des pauvres est automatique puisque qui ne meurt pas vit et a des enfants. Il y a un siècle et plus, qui n’avait pas les moyens d’avoir des enfants n’en avait pas ou les abandonnait avec de fortes chances (si l’on peut dire) qu’ils meurent. En revenir à cela dans une société d’abondance serait inacceptable. L’être humain qui pour des raisons diverses ne trouve pas sa place dans le monde du travail n’a pas à être moins bien traité que le chat ou le chien. Que la société puisse lui demander en échange de sa prise en charge de ne pas multiplier sa situation en ayant des enfants peut se concevoir mais laisser mourir de faim ou de froid, au motif qu’il serait fainéant, non. Par contre, on ne peut pas exiger l’égalité pour tout quand on ne peut ou ne veut pas travailler. Ce qui coûte le plus est justement de ne pas l’accepter et de dépenser énormément d’argent pour justement vouloir absolument intégrer (ou faire semblant) des gens qui ne peuvent pas l’être : suivis sociaux, logement en zone d’emploi donc assez cher, mise au travail très coûteuse d’handicapés etc… Si la société permet à tous de survivre dans des conditions pas trop difficiles, ce n’est pas très coûteux et si la différence de qualité de vie est de ce fait suffisante entre travailler et ne pas travailler, qui peut travailler travaillera plus ou moins. La solution n’est pas que chacun fasse toujours plus en formation ou temps de travail ou effort car quand bien même tout le monde en serait aux amphétamines pour tenir, il y aurait la concurence qu iéliminerait ceux qui ne pourraient pas tenir le rythme. Le risque serait aussi que les gens abandonne toute formation générale permettant la reflexion pour ne se concentrer que sur les formations valorisables sur le marche du travail.
Richesse et pauvreté pour la plupart ne sont exprimées qu’en valeurs matérielles. Le choix républicain de la volonté d’égalité pousse à contraindre ceux qui ont à donner pour ceux qui n’ont pas. Ca parait chouette à première vue, on s’y essaie depuis un bout de temps, non? Mais que pensez vous du résultat? Malgré toutes les lois pondues en ce sens par des gens de bonne foi bien sûr, mais ignorants de la Vérité.
La vérité est que contraindre engendre la violence, ce qui ne fait qu’aggraver la souffrance de tous. Nous sommes dans un monde où cela crève les yeux. Légiférer, contraindre, réprimer, punir… créer toujours plus de souffrance
Prenons conscience que la vraie richesse et la pauvreté sont intérieures. Voyons que tout le monde souffre, pauvres comme riches, et se défend, et cette défense crée la violence qui ajoute de la souffrance.
Montrons patiemment que la souffrance innée contre laquelle nous nous défendons, pauvres comme riches engendre la violence. Nous comprendrons alors que l’acceptation de notre souffrance, sans nous défendre, est la voie qui élimine la violence. La souffrance devient alors expiatrice. Quand la violence diminue, disparait, l’amour prend naturellement la place, alors émerge tout aussi naturellement la solidarité, le respect d’autrui, la bienveillance, le partage.
Arrêtons de nous leurrer avec » les valeurs de la république ». La seule et vraie richesse n’est autre que La Paix intérieure et cette paix a à voir avec l’Essentiel, la Vie, l’Amour. Et ce qui pour beaucoup nous dépasse.
Si vous voulez creuser le sujet je vous conseille de lire le philosophe Denis Marquet et ce qu’il exprime sur la philosophie Christique.
J’ai senti dans le grenier ce matin comme un vent de révolte (justifié à mes yeux) mais comme si vous aviez ouvert une fenêtre et laissez la porte ouverte. J’aime ce côté didactique et révolutionnaire. Merci Charles
Non Charles, on n’aime pas les pauvres, personne « n’aime » les pauvres, on a de la compassion, de la considération pour eux, c’est différent !
Comment pourrait-on aimer les riches quand on apprend que les trois hommes les plus riches des Etats-Unis sont domiciliés dans les paradis fiscaux !!
Ce n’est pas tant leur richesse qui nous hérisse, encore que, mais leur comportement fiscal et dépensier indécent !
La pauvreté c’est de travailler et de rester pauvre, une fois le loyer payé et l’énergie, que reste t-il ? Choisir entre aller au cinéma ou au théâtre ou payer un abonnement internet et se divertir par la télé et le streaming ? Le salaire étant tellement incompatibilité avec les réalités payées et les ressources humaines des entreprises étant de moins en moins humaines, oui certains abandonnent, mais quelle proportion représentent-ils pour en faire une généralité ? Et ces personnes ne sont elles pas le résultat d’une politique d’entreprise dédiée à la performance ? Cette performance tant revendiquée n’a t elle pas servi des actionnaires et leur soif de dividendes qui ont entravé la redistribution des bénéfices et l’augmentation des salaires ? Sans parler de la politique fiscale et des paradis fiscaux. La pauvreté est bien fabriquée, conçue pour qu’une élite continue à se gaver. Culpabiliser un pauvre sur sa pauvreté c’est culpabiliser tout le système bien huilée qui entretient cette pauvreté. Et s’il faut l’entretenir avec un revenu minimum, c’est qu’il ira quoiqu’il arrive le dépenser et le réinjecter dans l’économie et la boucle est bouclée.
Merci Charles vos réflexions sont pure source d O2. (Merci pour le bourrage de cràne ideologique)
Inégalités oui, mais vous oubliez surtout devant l anxiété du lendemain.
A cette aune le Statut de la fonction publique est une injure criante et contre productive.
Que les fonctionnaires participent à l’effort de Guerre (source Presidence) pour renflouer les artistes indépendants et autres TPE agonisants.
Nos lourds impôts ont le devoir d être redistribués plus équitablement. Silence assourdissant des media (et des Chambres) sur le sujet bien évidemment.
Pour le reste (energie et demographie vs robolution et décroissance) ,votre bon sens et celui de Jancovici, sont lumineux. Merci
⚠️
Bonjour Mr Sannat,
Je suis désolé mais votre vision des inégalités m’ interpelle et me laisse un peu perplexe. votre article s’emploie à stigmatiser certaines personnes, et parmi celle-ci, notamment celles qui n’ont pas voulu faire d’ effort dans les études et qui occupent à cause de cela des postes subalternes non rémunérateur en regard d’une certaine hiérarchie qui serait méritante parce qu’elle a fait des études, et j’ajouterai personnellement, surtout qui n’ a pas manqué bien souvent d’utiliser des opportunités arrivistes pour grimper en haut de l’échelle. Pour moi cette vision est simpliste, réduisante et inacceptable, d’autant plus que vous admettez qu’il y ait des inégalités innées et qui tout naturellement ne permettent pas au hommes d’ être égaux sur les plans physique et intellectuel, ce qui explique pourquoi on n’ atteint pas tous la réussite exigée et demandée par nos élites biens pensantes à intérêts personnels et exigus .
Cependant je ne veux pas polémiquer, mais simplement vous inviter à réfléchir et analyser le travail, d’une caissière, d’un ouvrier, d’ un éboueur, d’ un chauffeur de bus etc… et de mettre ce travail en rapport avec celui d’ un trader, d’ un économiste d’un certain nombre de cadres de chroniqueur mainstream et même avec celui du « number one en pays France », et en toute franchise m’ affirmer que les premiers qui passent leur temps à rendre service à la Nation ne valent pas autant que les derniers qui s’occupent généralement que de petites affaires.
Tant pis pour les fautes je n’ai pas été à l’école, je suis un fainéant qui ne veux pas faire d’effort mais j’ai quand même 43 années d’activité professionnelle.
On ne peut lutter ni contre les inégalités, ni contre les infériorités,
il faut les accepter ou changer notre nature, le reste est sectarisme, idéologique ou religieux.
La vie n’est par essence que différences entre des individus qui les revendiquent : il faut aimer ces différences et non les combattre.
Combien d’années , combien de décennies ,combien de générations vont passer avant que nous arrêtions de parler de ce problème insoluble pour nos petits cerveaux ?
Une seule règle devrait prévaloir :
A seuil de pauvreté , plafond de richesse .
Charles
Je sais tout ça et félicitations de remettre les pendules à l’heure Pour que les pauvres s’enrichissent il faut que les riches deviennent plus riches à commencer par l’état Dans ce pays on confond égalité devant la loi et égalité entre nous La définition du vrai pauvre c’est celui qui est en mauvaise santé et qui ne sait pas lire cat il n’a pas accès à l’information Charles à raison chez nous c’est surtout une misère psychique et morale
Mais au nom de l’égalité devant la loi de façon à donner les mêmes chances au départ à tout le monde on devrait supprimer l’héritage avec des aménagements en ce qui concerne la partie affective de façon à s’empêcher les dynasties La participation voulue par le général de Gaulle était une solution mais les vaux les cochons ont votés contre
Mon cher Charles,
Est-ce qu’on ne pourrait pas se demander pourquoi dans les années 60, lorsque j’étais adolescente, non seulement en France mais dans tous les pays occidentaux, il y avait beaucoup moins d’inégalités ? Ce qui n’empêchait pas qu’il y ait des riches et des pauvres.
Est-ce qu’on ne pourrait pas réfléchir à l’organisation des sociétés à cette époque et regarder comment on aurait pu évoluer différemment ?
Et réfléchir à ce qui a changé au cours de ces 40 ans. Tiens, l’école de Chicago a fait ses ravages en commençant par un coup d´`etat au Chili et l’Union des Républiques Socialistes Européennes, pardon ! l’U.E. est passée par lá.
On ne remontera pas le temps mais on peut s’inspirer du passé pour construire l’avenir.
Raisonnement intéressant mais faux calcul: la TVA versée est égale à TVA collectée-TVA déductible, donc l’entrepreneur n’en paie pas la totalité loin s’en faut…Ce qu’il eut été intéressant aurait été de savoir combien touchent les pauvres (les salariés) sur les 100 € de CA et combien touchent les propriétaires d’entreprise (en distinguant bien sur le CAC40 des petites entreprises). La lutte contre la pauvreté est un vaste sujet qui ne peut fonctionner que si les emplois ne disparaissent pas: or l’UE et la mondialisation ont fait disparaitre l’emploi agricole et une bonne partie de l’emploi industriel. La fiscalité est un problème, mais elle est surtout un thermomètre:le casser ne sert à rien.
Si on revenait en arrière 70 ans, dans mon village,
Pauvre comme riche allait à l’école,le couple d »instituteurs
avait de l’autorité aussi bien sur les écoliers que sur les parents, ils apprenaient la politesse d’abord , la propreté,
le respect des autres, et ensuite le français ,le calcul(maths)
puis l’histoire, la géographie,les sciences,ectc et la nation et la patrie, la punition aussi excitait et personne.. ne contestait .tous les élèves avaient le certificat d’études
primaires car le maitre avec souvent plus de quarante élèves s’occupait de chacun riche ou pauvre!!!!!
Déja sur les murs des cartes vous apprenaient les régions de France les productions de chacune agricole
comme industrielle, les fleuves , les grandes villes les pays voisins, et leurs frontières etc etc.
Et je peux vous dire dire que les pauvres etaient vraiment pauvres les enfants mendiaient le lait dans les fermes qui a tour de rôle en donnaient , allaient dans les bois glaner du bois dans les bois alentour , glaner dans les champs de blé , d’orge, d’avoine, ils ne se plaignaient jamais,heureux de vivre
Tous ont trouvés un vrai métier grâce à l’intruction qu’ils ont eu ,bien gagné leur vie, et quand leurs parents sont décédé, ils leur ont offerts un caveau aussi digne que les riches, que les riches qui les entourent, et maintenant
ils sont tous égaux ceux qui ont aidé et ceux qui ont reçu
L’égalité est là!!!!
En 2022, Merluchon la Truelle Pied-Noir va régler tous vos problèmes.
quelle lucidité!
Super résumé. J’ai pris conscience assez tôt, en me rappelant que mon père entrepreneur, avait arrêté son activité, en devant une somme énorme à l’URSSAF à l’époque, que ça m’a totalement découragé de me lancer dans l’entreprenariat. J’ai donc accepté l’asservissement salarial de plus en plus oppressant jusqu’à « l’avènement » Maron-Pénicaud-Philippe et Cie » où j’ai perdu le courage et l’ambition. Aujourd’hui la voix du Punk ou encore de l’autonomiste permet, de limiter cet asservissement. Et la liberté a bien plus de valeur, que l’argent gagné, puis volé pour le donner aux imméritants, vivant de toutes les aides, sous prétexte familiale. Les choix des uns sont assumés iniquement par les autres. Et vu la logique implacable des graphiques présentés, c’est malheureusement pas prêt de s’arrêter. Hélas. Mais même une semi-liberté, c’est du travail et de l’argent.
Mardi
Je viens d’écouter. Des conseils judicieux à propos de l’effort nécessaire pour réussir MAIS aussi une vision tronquée de certaines réalités ou erreurs. ( Aux chiffres on peut faire dire ce que l’on veut ! )
– CA 100 —> pour aboutir à un prélèvement fiscal de 71% !!! en dehors de la TVA qui en fait fait 16,67 (coeff 1.20% ) . Les autres taxes s’appliquent sur le résultat net de l’entreprise ( IS ) ou personnel ( IRPP et ISF ). Ors le résultat net taxé est obtenu après déductions des charges professionnelles, dont certaines sont parfois personnelles ( voiture, réparations, achats,….). Si le résultat net est de 10% du CA ht ( ici 8,33 ) l’IS est donc de 2,33…je ne poursuis pas la démonstration , mais on est TRES LOIN des 71% de prélèvements !!
– Quand à l’imposition aux droits de succession, il existe toujours des facultés d’exonération renouvelables dans le temps qui permettent de transmettre des sommes non négligeables à ses enfants surtout si on conserve l’usufruit.
– Les aides qui sont données à mon avis, le sont pour éviter des révolutions ( un début avec les gilets jaunes ). Supprimez les, imaginez les conséquences ne serait ce qu’en matière de sécurité !
– Les 30 glorieuses…. vous êtes trop jeune pour avoir connu. Nous sortions de 1939-1945 ! tout était à reconstruire ! . Mes anciens ( j’ai 82 ans )disaient quand ça n’allait pas » il faudrait une bonne guerre ! »
– Je suis d’accord pour l’enseignement. C’est à mon avis voulu, comme l’immigration, pour peser sur les salaires et les marges des entreprises.
– La mondialisation … Les entreprises ont délocalisé pour augmenter leurs profits ( sur le dos du travail des pays émergents ) tout en n’augmentant pas les prix publics —> pas d’inflation, donc pas d’augmentation des salaires.
-Résultat : disparition du travail en France, augmentation du chômage .. hausse des cotisations
– Conséquence supplémentaire, une dégradation du partage des résultats entre Capital et Travail. ( De Gaulle : la Participation )
….
Sans oublier les pertes de nos compétences et moyens technologiques ou de production au profit notamment des US. Lesquels en plus, nous soumettent à leur règles commerciales ou juridiques. La faute à qui ? Nos Gouvernants ? oui certainement mais, à la solde de qui ? Le Capital peut être ?
Mon sentiment aujourd’hui ( à 82 ans ) est, je pense que depuis une vingtaine d’années, le Système met en place une structure de retour vers » un certain Moyen âge « . Les Puissants, les bourgeois, les manants corvéables à merci !…en mettant les moyens pour éviter les hordes de « sauvages » d’ou…les impôts et taxes à la charge de ceux qui ne sont pas riches mais ont l’avantage d’être nombreux !