Le problème des concessions c’est que ce e sont des concessions et qu’une concession ce n’est effectivement pas tout à fait la même chose qu’une privatisation.

Dans une privatisation on donne l’actif contre une somme sonnante et trébuchante. Dans une concession on « concède » pour un temps donné…

« En 2005, l’Etat décide de vendre ses parts dans les sociétés concessionnaires d’autoroutes à trois groupes: Vinci, Eiffage et Abertis. Cette décision fait couler beaucoup d’encre, de nombreuses voix s’élèvent alors contre ce qui était alors considéré comme la vente des bijoux de famille.

Mais c’est une décision prise dix ans plus tard qui a été dénoncée par la Cour des comptes dans un référé rendu public jeudi. En avril 2015, l’Etat signe une prolongation des concessions des sociétés gérant le réseau autoroutier en échange de la réalisation de certains travaux.

Car, selon la Cour des Comptes les sociétés concessionnaires d’autoroutes devraient tirer quelque 15 milliards d’euros de la prolongation de concession qui leur a été accordée en 2015, alors que le montant des travaux réalisés en échange ne représente que 3,2 milliards d’euros »…

Et la question que l’on doit se poser comme citoyen est évidente.

Doit-on concéder 15 milliards de bénéfices contre seulement 3 de travaux?

Ne serait-il pas plus rentable pour la collectivité et le bien commun de faire ces travaux « nous-mêmes » même s’ils coûtaient le double?

Et bien la réponse est évidemment oui.

Cette concession n’a strictement aucun intérêt pour l’Etat et pour le bien commun.

Pour le bien des sociétés d’autoroute, tout le monde a bien compris que c’était très bon.

Vu la situation, il est difficile ne pas poser la question qui fâche le plus.

Pour prendre des décisions aussi absurdes, qui c’est qui touche? Combien? Et comment?

Charles SANNAT

Source BFM Tv ici

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