Hooo… Ben mazette alors.

Dites donc mes amis, il y aurait des banques pas solides.

Il y aurait même des banques qui ne réussissent pas les stress tests….

Zut alors, moi qui croyais que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes !

« La Deutsche Bank avait pourtant réussi la première phase des tests de résistance de la FED sur le niveau de fonds propres de sa filiale américaine, la semaine dernière. Le plan de distribution du capital (dividende, rachat d’actions) et la façon dont il a été élaboré ne satisfont pas le superviseur américain.

La filiale américaine de la banque allemande est le seul établissement pour lequel la Réserve fédérale a constaté des « faiblesses importantes » dans le plan de capitalisation. Goldman Sachs, Morgan Stanley et State Street ont reçu un feu vert conditionnel.

Les ennuis s’accumulent pour Deutsche Bank. La filiale américaine de la première banque allemande est le seul établissement sur 35 dont le plan de capitalisation a été refusé par la Réserve fédérale.

« Le conseil [de la FED] s’est opposé au plan d’immobilisations de DB USA Corporation [Deutsche Bank USA] en raison de préoccupations qualitatives » indique le superviseur bancaire américain dans son communiqué.  » Ces préoccupations concernent des faiblesses importantes dans les données et les contrôles sur lesquels s’appuie le processus de planification des immobilisations de l’entreprise, ainsi que des faiblesses dans l’approche et les hypothèses utilisées pour prévoir les revenus et les pertes en situation de crise. »

Les critères « qualitatifs » scrutés par la FED sont notamment la gestion des risques, les contrôles internes et les pratiques de gouvernance dans le processus de planification de la distribution du capital.

En raison de cet échec, la filiale américaine de Deutsche Bank ne pourra verser de dividendes à sa maison-mère sans l’approbation de la FED. »

Voici pour l’essentiel de ce que nous apprend cet article de La Tribune.

En gros, c’est le gros bazar à la Deutsche Bank et tout le monde le sait depuis des années, le problème c’est que le nettoyage des écuries d’Augias qu’est devenue cette grande banque allemande et européenne est très complexe et très difficile. C’est également un dossier très politique en Europe.

Pourtant, il n’est pas dit que les États-Unis n’obligent pas les Allemands à sortir du bois sur ce sujet en forçant Berlin à trouver une véritable solution pour la Deutsche Bank.

Affaire à suivre, mais une affaire qui semble prendre une nouvelle tournure.

Charles SANNAT

Source La Tribune ici

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