La Syrie commence à penser à l’après-guerre même si la situation est loin d’être stabilisée, et la guerre, terminée. Dans cet après-guerre, le sujet de la reconstruction tient une place importante notamment pour la remise en état des infrastructures énergétiques rudement touchées.

Ce sont les compagnies russes qui obtiendront les marchés, et il est peu probable de retrouver des entreprises françaises, anglaises ou… évidemment américaines !

Charles SANNAT

Des sociétés pétro-gazières russes prendront part à la remise en état et au développement de l’infrastructure énergétique en Syrie, a indiqué le ministre russe de l’Énergie.

Des entreprises pétrolières et gazières russes examinent la possibilité de prospection géologique et de participer à la remise en état de gisements existants, a annoncé le ministre russe de l’Énergie Alexandre Novak.
« Nous avons signé une feuille de route dans le domaine de la prospection géologique dans le secteur pétro-gazier. Nous regardons non seulement l’industrie de l’énergie électrique, mais aussi le gaz et le pétrole, une restauration des gisements et de nouveaux gisements », a-t-il déclaré aux journalistes.

M. Novak n’a pas précisé quelles sociétés effectueraient ces travaux.

Moscou et Damas ont signé fin janvier une feuille de route sur la coopération dans les domaines énergétique et électrique pour 2018 et au-delà. Ce document prévoit remise en état, modernisation et construction de nouvelles installations énergétiques en Syrie.

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