Guillaume Faury, est le président exécutif du groupe Airbus, société de 135 000 salariés, dont 81 000 dans la branche avions commerciaux.

Pour lui et il l’a dit publiquement, la crise engendrée par l’épidémie de coronavirus met en jeu la « survie d’Airbus ».

« L’ampleur de la crise du Covid-19 pour notre secteur impose à Airbus de s’adapter. Cette adaptation signifie en fait une réduction significative du format de notre entreprise. Après des décennies de croissance ininterrompue, c’est une véritable épreuve. Elle nous contraint à des décisions amères ».

Réduire le format de l’entreprise, c’est… supprimer au moins 15 000 postes !

Et donc chez Airbus c’est la chasse aux postes pas très utiles et aux savoir-faire clefs.

Choix évident, et les « bullshit job » vont vite disparaître.

Airbus veut tenter de jouer sur les départs à la retraite et les départs volontaires pour éviter le recours aux licenciements secs.

Si Airbus y arrive, ce sera socialement positif et surtout cela déstabilisera moins l’économie toulousaine pour qui le choc va être terrible.

Airbus pourrait donc réussir à supprimer plus de 18 000 postes, sans détruire l’emploi existant.

Ce n’est pas une bonne nouvelle, mais c’est le moins mauvais des scénarios.

Charles SANNAT

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Source Le Figaro.fr ici

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