Thomas Fugate est un jeune loyaliste nommé par Donald Trump à la tête de la lutte contre la radicalisation aux États-Unis !
Âgé de seulement 22 ans, Thomas Fugate vient d’être nommé responsable du principal programme fédéral de prévention contre la radicalisation et les violences extrémistes aux États-Unis, une décision qui soulève de nombreuses interrogations quant à sa compétence et à la stratégie du gouvernement Trump en matière de sécurité intérieure.
La désignation de Thomas Fugate à la tête du Center for Prevention Programs and Partnerships (CP3), une branche clé du ministère américain de la Sécurité intérieure (DHS), est restée discrète. Aucune annonce officielle, aucun communiqué de presse. C’est le site d’investigation ProPublica qui a révélé l’information début juin 2025, après avoir constaté que ce jeune homme, inconnu du grand public, occupait ce poste depuis plusieurs semaines.
Le CP3 gère un budget de 30 millions de dollars par an, et joue un rôle central dans la lutte contre les menaces internes, notamment les violences d’extrême droite, que le FBI considère aujourd’hui comme une priorité sécuritaire majeure.
Un profil sans expérience
Diplômé en droit et sciences politiques en 2024, Thomas Fugate ne dispose d’aucune expérience en sécurité nationale. Avant sa nomination, il travaillait dans une chaîne d’épiceries et avait effectué quelques stages auprès d’élus républicains texans ainsi qu’à la Heritage Foundation, un cercle de réflexion ultraconservateur influent dans l’entourage de Donald Trump.
Ce manque de qualifications contraste fortement avec son prédécesseur, un vétéran disposant de plusieurs décennies d’expérience, qui a démissionné pour protester contre la réduction des effectifs de son service.
Militant trumpiste déclaré depuis ses 13 ans, Fugate a suivi l’ensemble de la campagne présidentielle de Donald Trump en 2024. Son soutien précoce et indéfectible semble avoir été un critère décisif dans sa nomination, illustrant une tendance de l’administration actuelle à privilégier la loyauté sur la compétence dans l’attribution de postes-clés.
Pour plusieurs analystes, cette nomination s’inscrit dans une stratégie visant à réduire l’ambition réelle du programme CP3, voire à en réorienter les priorités, au détriment de la lutte contre certains types de radicalisation, notamment l’extrême droite.
Des inquiétudes pour la sécurité intérieure.
Les experts en sécurité pointent le risque d’avoir placé à la tête d’un programme aussi sensible une personnalité sans réseau, sans formation spécifique, et sans expérience opérationnelle. Le manque de coordination entre agences, déjà un point faible historique de la lutte contre les menaces internes, pourrait s’aggraver.
Plus largement, cette nomination soulève des craintes sur la volonté réelle de l’administration Trump de maintenir une politique ferme contre toutes les formes de radicalisation. Selon certains analystes, cela pourrait refléter une volonté politique de marginaliser la lutte contre les violences d’extrême droite au profit d’autres priorités, comme la lutte contre l’immigration illégale.
D’ailleurs et de manière objective le poids de la loyauté politique est un mobile un peu léger dans ce cas de figure car si l’on veut récompenser la loyauté d’un jeune sympathisant et d’un militant engagé et méritant il y a des centaines de postes subalternes convenant parfaitement à un jeune de 22 ans à la Maison-Blanche dans le service communication où l’on a toujours besoin de jeunes pour mettre les « tweet » du président et relayer par exemple tous les messages officiels sur les réseaux sociaux.
L’expérience et l’âge m’ont enseigné que lorsque qu’une institution ou un « chef » nomme un jeune trop jeune à certains postes, ce n’est pas la valeur qui est recherchée mais justement la naïveté de la jeunesse qui permet de faire faire à peu près ce que l’on veut à la jeune personne ou encore faire qu’elle ne fasse pas ce que l’on ne veut pas qu’elle puisse faire… ou qu’elle ne comprenne pas. Quant à la citation Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. » que l’on nous ressort à chaque fois en pareilles circonstance, disons que quand on rajoute à la valeur des années l’expérience des années on est encore meilleur !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
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Source de confirmation France24 ici
Il suffit de regarder tous nos politiciens dont le lait coule encore du nez…Attal, etc.
Rien de nouveau.
Qu’on arrête de parler des violences d’extrême droite et qu’on parle des violences de la gauche et de l’extrême gauche fasciste qui sont une plaie pour toute société qui se veut vraiment démocratique. La gauche asservie à l’état profond se défend comme elle peut en essayant de se débarrasser de tout individu qui peut lui barrer le passage. Espérons que ce jeune fera du bon travail quand on voit en France nos vieux schnoques qui nous encombrent et s’accrochent servilement à leurs postes, risible.
22 ans, effectivement ce garçon est vraiment très jeune et pourquoi n’aurait il pas les qualités requises pour ce poste ? Question Charles.
Expliquez nous , en long, en large et en travers ce que son prédécesseur a pu réaliser à ce même poste ou… ce qu’il n’a pas fait, ce qui engendrera que l’on s’en sépare
Ce qui est effarent aussi c’est l’audace et l’inconscience suprême de certains qui osent penser que nous les croyons dans leurs affirmations et décisions rocambolesques. Ça fait mal au cerveau.
A voir à l’usage !
De toutes façons, chez nous on balance à des postes ministériels ou secrétariats d’état une ribambelle d’incompétents avérés, vieux beaux ou vielles biques casés par simple renvoi d’ascenseur !
tout à fait, il va pouvoir être façonné selon le modèle de Trump et sans expérience ailleurs donc pas ou peu de rébellion. ça ne veut pas dire qu’il sera mal traité, mais au moins il sera moins corrompu que les vieux schnocs qui ont de la bouteille et de l’expérience. Il rentrara plus facilement dans le moule trumpiste. Souhaitons lui bon courage mais il aura de l’énergie à revendre. à cet âge c’est une opportunité en or.