C’est ce vendredi 1er juin que l’agence Standard and Poor’s va publier la note qu’elle donne à la France après la dégradation de Fitch il y a quelques semaines et bien évidemment tout le monde craint que l’agence dégrade à son tour la note de notre pays qui suscite de plus en plus de scepticisme quant à sa capacité à rembourser la dette dans le long terme.

La question clef, dans un pays où la pression fiscale est la plus forte au monde, c’est comment redresser les finances publiques ?

Pour réaliser un tel miracle économique dans un contexte de très forte remontée des taux, il n’y a aucun secret. Il va falloir baisser considérablement les dépenses et laissez tomber les dépenses des ministères ! C’est 300 à 400 milliards par an de l’Education Nationale au Ministère de la défense. Le gros de la dépense avec environ 900 milliards d’euros ce sont les dépenses sociales et c’est là qu’il va falloir taper pour faire « plaisir » aux agences de notation (et à Bruxelles).

Notre Mozart de la finance du Palais, et notre écrivain public de Bercy vont devoir couper dans les aides et là, cela ne va pas plaire du tout à tous ceux qui ont pris l’habitude de vivre de la dépense publique et je vous laisse lire l’édito du jour sur ce jeune qui est volontairement au chômage payé par la collectivité. Pas sûr que cela dure, et son passage sur BFM devrait lui valoir une petite convocation chez Pôle Emploi en train de devenir France travail.

Charles SANNAT

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

Please complete the required fields.