Voici l’exemple d’une petite dame qui vendait des chapeaux dans une boutique sans doute plus ou moins léguée par sa maman.

Une boutiquière, une entrepreneuse, pas une riche, pas une milliardaire, une petite commerçante comme notre pays en compte tant et dont nous avons tant besoin pour peupler nos villes, nos bourgs et nos villages, des petits commerçants qui font le charme de la vie, l’occupation de nos vies, alimentent nos sorties.

Ces petits commerçants dont nous « léchons » les vitrines, illuminées dans la nuit, belles à regarder.

Ces petits commerçants qui créent de petits emplois, de vendeurs, de saison.

Ces petits commerçants qui demandent rien à l’Etat, payent beaucoup, de loyers, de charges et de taxes.

Ces gens-là, pour qui la dignité passe par le travail, l’indépendance et l’autonomie, la liberté.

Ces gens-là sont essentiels à notre pays, même si leur commerces sont parfois jugés non-essentiels.

Qu’ils sachent que nous pensons à eux, que nous comprenons leur détresse, leur difficulté, leur drame.

Charles SANNAT

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