C’est un article de 01Net (source ici) intitulé… « Quand le fisc boit la tasse : une piscine sur trois détectée par l’IA ne serait pas imposable ».

En gros, l’Etat toujours à la recherche d’économies de bouts de chandelles, veut réduire les coûts des contrôles et les automatiser au maximum pour les massifier en ayant recours aux célèbres IA, qui n’ont rien d’intelligentes et tout de mécaniques et de programmés.

« L’intelligence artificielle du fisc fait des erreurs en détectant des piscines soi-disant imposables… mais qui ne le sont pas, selon la CGT Finances Publiques des Bouches-du-Rhône. Il revient aux contribuables imposées pour des piscines inexistantes de se défendre. »

La CGT Finances Publiques des Bouches-du-Rhône affirme auprès de La Provence qu’« il y a au moins 30 % d’erreurs » dans la détection des piscines. L’algorithme analyse les couleurs dans les images aériennes : « si la couleur de l’eau d’une piscine ne correspond pas au ’bon’ bleu, le robot ne la détecte pas ». À l’inverse, l’algo pouvait au début prendre des vessies pour des lanternes : les aires de stationnement pour les handicapés ou les bâches dressées par les agriculteurs devenaient des piscines…

Autre problème plus embêtant : l’IA ne saurait pas distinguer une piscine en dur d’une piscine démontable, ce type d’infrastructure n’étant pas imposable. Le hic, c’est qu’en cas de doute, le fisc impose. C’est aux contribuables de prouver qu’ils ne possèdent pas de piscine, ce qui provoque au passage un engorgement auprès de l’administration et du cadastre qui font face à une vague de réclamations. »

Les programmes ne sont pas testés avant…

Plus grave, à en croire le syndicat, « les choses ne sont pas prêtes de s’arranger. Les nouveaux logiciels ne sont en effet plus testés avant d’être mis en service : « ce sont des prototypes qui essuient les plâtres, en situation réelle ». Voilà qui n’est guère rassurant, sachant que Gabriel Attal a annoncé que l’IA allait être massivement déployée au sein de l’administration. »

L’Etat n’arrive plus à grand chose parce que pour que les choses fonctionnent il faut du temps, du travail et des tests.

Mais ce n’est pas grave.

Avec le mépris que les mamamouchis ont pour le peuple français, ils préfèrent imposer d’office.

Les contribuables feront des réclamations… et dans tous les cas les impôts peuvent prélever et taxer d’office.

Charles SANNAT

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