Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Il y a deux faits saillants en termes géopolitiques.

Ces deux faits sont les plus structurants pour l’avenir du monde.

Le premier c’est le conflit entre la Russie et les Etats-Unis actuellement limité à une guerre ouverte via le « proxi » ukrainien.

Le second c’est la volonté d’endiguement de la Chine par les Etats-Unis et la volonté américaine de faire dérailler la croissance chinoise et ses avancées technologiques.

L’objectif, vous le savez maintenant, c’est bien évidemment la domination du monde.

C’est dans ce contexte de fortes tensions où la Chine se rapproche de la Russie selon le vieil adage, « les ennemis de mes ennemis sont mes amis », que Joe Biden le président américain est allé rendre visite à son homologue chinois. L’un en pleine forme, l’autre un vieillard perdant la boule.

Pourtant, Joe Biden a su mettre l’ambiance expliquant que « oui », « XiJinping est un dictateur » à une question simple et sans doute préparée qui consistait à lui demander si le président était un dictateur. Question aussi stupide que conventionnelle. Comme si les Etats-Unis ne travaillaient qu’avec des démocrates régulièrement élus !

Tout ceci est une vaste fumisterie politique.

Vous remarquerez dans cette vidéo la réaction plus qu’embarrassée d’Antony Blinken qui, lui, tente de faire un minimum de diplomatie. C’est bien joué.

Les rôles parfaitement répartis. Biden le méchant flic. Blinken, le gentil qui va tenter de négocier pour vous avec le procureur si vous êtes sympa et que vous n’attaquez pas Taïwan.

Ne vous y trompez pas.

Il n’y a pas de désaccord entre Biden et Blinken.

L’objectif, c’est d’endiguer la Chine. De réduire la Chine. De dominer la Chine.

Y arriveront-ils ? c’est une autre histoire !

En attendant la réaction chinoise a été aussi claire que pondérée.

Là aussi. La Chine sait parfaitement de quoi il retourne.

Les Chinois ont compris.

Pour le moment, eux aussi se servent des Russes comme d’un proxi contre les Américains, tous s’entretuant pour le moment sur le sol ukrainien. L’Ukraine, pays dont tout le monde se fiche comme de l’an 40… si ce n’est les morts pour rien. Car, « on croit mourir pour la patrie, mais on meurt pour les industriels ». Ce n’est pas de moi, c’est d’Anatole France. Un Monsieur né en 1844 et mort en 1924.

Anatole France est mort il y a un siècle.

Que s’est-il passé en un siècle ?

Deux guerres mondiales, des massacres, des génocides et des dizaines de guerres régionales.

Nous n’avons rien appris.

Rien.

« On croit mourir pour la patrie, mais on meurt pour les industriels ».

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

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