“Moins 6,6 %. Les départs en retraite se sont faits plus rares en 2016 par rapport à l’année précédente. S’ils sont moins nombreux, les nouveaux retraités touchent, en moyenne, une pension plus élevée”…

Voilà ce que nous apprend cette dépêche AFP qui voit et présente les choses uniquement sous l’angle d’une information concernant les “retraites”.

Or cette information a évidemment des impacts bien plus importants et bien plus vastes que cette vision “petit bout de la lorgnette”.

D’abord, s’il y a moins de retraités, cela aura indirectement des conséquences sur les créations d’emplois. Déjà que peu de départs étaient remplacés, s’il y a moins de départs cela ne va pas aider à infléchir la courbe du chômage.

Autre élément important : si les retraités sont moins nombreux, ils gagnent plus… et ça ce n’est pas bon du tout pour l’équilibre des régimes de retraites, surtout avec des taux négatifs et dans un monde sans rendement.

Enfin, “au 31 décembre 2016, la France comptait au total 14 millions de retraités, selon le décompte établi mardi 11 avril par la Cnav, la Caisse nationale d’assurance vieillesse”…

Bon, 14 millions de retraités payés (je suis pour hein, tel n’est pas le problème), 7 millions de fonctionnaires, 2 millions de RSA, 6 millions de chômeurs, et enfin, il faut aussi compter les enfants…

Bref, à votre avis, combien y a-t-il de gens qui travaillent en dehors de ceux payés par la dépense publique (ce qui ne retire rien à leur utilité) ?

Mathématiquement, il n’y a pas d’autre solution que la faillite.

Charles SANNAT

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