Vous trouverez ci-dessous une méthode simple pour lutter contre les bulles immobilières !

Les Chinois demandent tout simplement un apport personnel de plus en plus important, freinant ainsi la spéculation liée au crédit.

Juste pour vous montrer qu’il n’y a aucune fatalité à subir une bulle dans un secteur économique. On peut parfaitement freiner et anticiper la formation d’une bulle à la seule condition que les dirigeants ne soient plus soumis (pour ne pas dire corrompus) aux lobbies de tout poil et que l’on fasse également preuve d’un tout petit peu d’imagination.

Charles SANNAT

SHANGHAI/SHENZHEN, 27 mars (Xinhua) — Les deux villes majeures de la Chine, Shanghai et Shenzhen, ont publié, vendredi, une série de politiques pour apprivoiser leur marché immobilier, y compris l’augmentation d’acompte pour le deuxième logement.

Selon les nouveaux règlements de Shanghai, qui sont entrés en vigueur vendredi, ceux qui possèdent déjà un logement doivent verser un acompte d’au moins 50 %, contre 40 % auparavant, lorsqu’ils demandent un prêt pour le logement. Le premier paiement s’élèvera à 70 % si la superficie et le prix dépassent les critères des logements ordinaires.

Les acheteurs non-locaux doivent prouver qu’ils ont payé la taxe sur les revenus et les primes de sécurité sociales à Shanghai pour cinq ans consécutifs, contre deux ans selon les exigences d’auparavant.

La ville interdira aux promoteurs et agences de logements d’offrir certains services de prêt aux acheteurs. Elle s’engage également à sévir plus fermement dans la lutte contre la spéculation du logement et le gonflement des prix.

À Shenzhen, le gouvernement municipal a publié des politiques similaires vendredi soir.

Selon le communiqué, ceux qui achètent leur premier logement mais sans avoir recouru à des prêts hypothécaires au cours des deux dernières années, ou possèdent déjà un logement mais sans avoir remboursé les prêts, doivent verser un acompte d’au moins 40 %, contre 30 % auparavant, lors qu’ils demandent un prêt de logement.

Les acheteurs non-locaux doivent payer la taxe sur les revenus et les primes de sécurité sociales à Shenzhen pour trois années consécutives, contre un an selon les exigences auparavant, s’ils veulent acheter un logement à Shenzhen.

Les autorités de Shenzhen ont également ordonné le renforcement des mesures pour prévenir des risques financiers dans le secteur immobilier.

En février, le prix des nouveaux logements à Shanghai a monté en flèche d’environ 20 % en glissement annuel, alors que Shenzhen a connu une hausse de 72 %.

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