Dérives sectaires : sur quoi porte l’article 4 tout juste rejeté… et qui revient devant l’Assemblée ? (Source Marianne ici)

« Ces 13 et 14 février, l’Assemblée Nationale examine le projet de loi contre les dérives sectaires, porté par la secrétaire d’État à la citoyenneté Sabrina Agresti-Roubache. Alors que les débats s’étaient déroulés sans encombre mardi après-midi, l’article 4, le plus controversé du texte, a finalement été rejeté. Ce dernier propose la création d’un délit de « provocation à l’abstention ou à l’abandon de soins ».

Cela ne s’est donc joué qu’à huit voix. Le mardi 13 février en toute fin de soirée, les députés ont finalement rejeté l’article 4 du projet de loi contre les dérives sectaires. Particulièrement controversé, ce dernier propose la création d’un nouveau délit de « provocation à l’abstention ou à l’abandon de soin ». Des élus de la majorité, le gouvernement et des députés socialistes ont tenté en vain de sauver la mesure, pour protéger les « victimes » de « charlatans » de la santé, ces « personnes qui conseillent avec beaucoup d’emphase et de techniques d’arrêter les traitements » médicaux. Mais la défense n’a pas suffit à faire face au bloc formé par la Nupes, les LR et le RN, tous globalement opposés à la mesure. »

8 voix seulement ont permis de sauver le pays de l’Inquisition, car c’est bien de cela qu’il s’agit, et il est fort probable que cet amendement revienne sous une autre forme ultérieuement.

En attendant je vous laisse regarder cette vidéo où Brigitte Liso s’indigne de ce rejet à l’Assemblée. Regardez-là pour voir à quoi ressemblent les nouveaux inquisiteurs, ici, parité oblige, c’est bien une nouvelle inquisitrice, et l’égalité dans l’horreur démocratique est parfaitement respectée.

Brigitte Liso explique que plein de gens vont mourir parce que des charlatans vont raconter n’importe quoi. Elle ment totalement.

Pourquoi ?

Parce que la loi permet déjà d’embastiller quelqu’un pour exercice illégal de la médecine, ou de la pharmacie ! Je n’ai pas le droit de me prendre pour un médecin et vous dire quel traitement suivre ou ne pas suivre, et c’est parfaitement compréhensible.

Or, j’ai le droit d’avoir un avis ou des doutes scientifiques sans pour autant tomber justement dans l’exercice illégal de la médecine car cela n’a rien à voir. Or c’est bien cela que cet amendement pouvait permettre de faire. Faire taire toute opposition, toute contestation, toute interrogation puisqu’il était interdit de remettre en cause les connaissances médicales  « « Est punie des mêmes peines la provocation à adopter des pratiques présentées comme ayant une finalité thérapeutique ou prophylactique pour les personnes visées alors qu’il est manifeste, en l’état des connaissances médicales, que ces pratiques les exposent à un risque immédiat de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente. »

Si l’on veut protéger les gens des charlatans, la loi actuelle est largement suffisante, et il suffit de poursuivre systématiquement ceux qui se prennent pour des médecins, pas ceux qui veulent pouvoir douter ou interroger de nouveaux traitements comme les vaccins anti-covid pour lesquels nous ne sommes pas, hélas au bout de nos peines.

Mais, revirement brutal de situation.

Alors que l’amendement était rejeté hier, il est revenu aujourd’hui par la petite porte.

Et cette fois, les masques sont tombés.

Le député Veran, ancien ministre de sinistre mémoire de la santé a en gros expliqué que c’était bien une loi anti Didier Raoult dans cette charge incroyable et relevant presque de la diffamation publique.

Marine Le Pen, a rappelé l’importance de la relativité de la « science » médicale selon Veran lui-même.

Pour résumer, des gens qui se sont trompés sur tout décide de la vérité même si elle est totalement fausse et vous embastilleront si vous ne vous pliez pas à leur manière de voir les choses.

C’est l’Inquisition-même.

La France n’est pas la Corée du Nord, mais petit à petit… on s’en rapproche.

Charles SANNAT

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