C’était mieux avant ! On connaît tous la rengaine, sauf que pour les moins de 30 ans, c’est une période qu’ils n’ont pas connue et dont ils ne peuvent pas parler, pourtant, effectivement, en ce qui concerne l’immobilier, on peut affirmer avec certitude que… c’était mieux avant, et pas qu’un peu.

C’était nettement mieux avant.

Presque 3 fois mieux même !

Explications.

En 1998, les taux d’emprunt étaient à 6,4 % en moyenne sur 20 ans. Sur la même durée, on est, en 2018, à 1,4 %. Du coup, quand les taux sont bas, les prix sont hauts et inversement : quand les taux sont hauts, les prix, eux… baissent, pour ne pas dire qu’ils chutent lourdement.

Les prix de l’immobilier ont atteint leur sommet à 3 420 euros par m² en 1990 à Paris. C’est l’époque de la faillite retentissante du Crédit Lyonnais qui changera de nom pour devenir le LCL que l’on connaît aujourd’hui et qui est sauvé de la faillite par le contribuable en raison de ses mauvais placements… immobiliers. La bulle explose au début des années 90, quand les taux s’envolent en raison de la réunification allemande dont le coût nécessite beaucoup d’emprunts et qui siphonne donc l’épargne disponible, faisant augmenter les taux et provoquant une récession en France. C’est l’époque des primes à la casse appelée « balladurette » et « jupette ». Les prix vont plonger à 2 260 euros par m² en 1998. 20 ans après, les prix à Paris ont presque été multipliés par 5, à 9 360 euros par m².

Logiquement, en 20 ans, le pouvoir d’achat immobilier moyen a Paris a été divisé par plus de deux. En 1998, on pouvait acheter pour 1 000 euros par mois sur 240 mois, 53 m², aujourd’hui c’est 22m² ! Pas de quoi loger une famille !!

Source LeFigaro.fr ici

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