Charles Gave revient sur cette histoire de la loi de 1973 dont on parle énormément sur le « net ». J’en parle régulièrement pour dire la même chose que l’autre Charles. Je pense qu’il faut répéter et répéter encore et encore, inlassablement, que cette loi n’est pas la cause de nos misères actuelles.
Si je suis un partisan du retour à une souveraineté monétaire, cela ne constitue en aucun cas un remède miracle à toutes nos difficultés. Cela pourrait même être encore pire. L’Argentine, en 2001, le Zimbabwe, dans les années 2010, ou encore le Venezuela, aujourd’hui, sont des pays qui disposent de leurs banques centrales et de leur monnaie.
Quand on n’emprunte pas sur les marchés et qu’il manque des sous, on imprime ! Quand on imprime, on dévalue la valeur de sa monnaie.
En économie, il n’y a aucun repas gratuit.
On peut juste reculer le moment du paiement de l’addition.
Charles SANNAT
La Loi de 1973, par Charles Gave
Je ne peux pas aller dans une réunion publique sans qu’un participant ne se dresse pour me parler de la Loi de 1973, dite “Pompidou-Rothschild”, qui aurait permis aux banquiers de s’enrichir grassement sur le dos de l’État et de la population.
La thèse semble être qu’avant cette loi funeste, l’État français pouvait emprunter gratuitement à la Banque de France (BDF), ce qui lui aurait été interdit après, et que ce serait un gros scandale.
Cette croyance, qui semble partagée autant par une partie de la droite française que par l’extrême gauche de notre beau pays (Mélenchon), outre qu’elle semble impliquer un fond assez fort d’antisémitisme, me laisse complètement pantois tant elle est stupide, et je vais essayer d’expliquer pourquoi dans les lignes qui suivent.
Depuis 1936 et la réforme de la BDF, le gouvernement français pouvait emprunter dans des limites assez strictes 10 milliards de francs (si mes souvenirs sont exacts) sans payer d’intérêts sur ces emprunts et avait donc une espèce de facilité de trésorerie auprès de la BDF.
En 1973, Giscard et le Gouverneur de l’époque reformèrent la BDF, qui en avait bien besoin, et changèrent un certain nombre de choses, mais très curieusement ne touchèrent pas à cette facilité qui ne fut supprimée qu’en 1992, puisqu’elle était en contradiction avec le traité de Maastricht. Ceux qui ont supprimé cette faveur que la BDF accordait à l’État ne furent donc pas Pompidou et Giscard, mais Mitterrand et Delors, et les Rothschild, dont la banque à l’époque était nationalisée après avoir été au bord de la faillite, n’avaient pas grand-chose à voir dans le Schmilblick.
Mais cette croyance, largement répandue, indique une méconnaissance assez grave de la façon dont une économie fonctionne, ce qui est infiniment plus embêtant.
La première des incongruités est de croire qu’en économie, la gratuité existerait.
Chacun se souvient de la phrase immortelle de monsieur Hollande, notre précédent président, annonçant doctement, alors même qu’il avait enseigné l’économie à Sciences-Po (pauvres élèves, tout s’explique) que « ça ne coûtait rien puisque c’est l’État qui paye », ce qui avait fait rigoler tout le monde.
Eh bien, ceux qui croient que si l’État ne paye pas de taux d’intérêt cela veut dire que les emprunts sont gratuits ont une compréhension de l’économie à peu près équivalente à celle de Flanby, et je vais essayer d’expliquer pourquoi.
Qu’est-ce que donnait la BDF au gouvernement en échange des bouts de papiers colorés (les titres des emprunts) que le gouvernement livrait à la BDF ?
Réponse : de l’argent frais.
Et d’où sortait cet argent frais ?
Réponse : de la planche à billets.
Et donc la masse monétaire augmentait et avec elle, l’inflation.
Et qui souffrait de l’inflation ?
Réponse : les épargnants français, qui payaient donc en fait cette fameuse gratuité et qui voyaient leur épargne détruite, ce dont ne souffraient absolument pas les fonctionnaires dont les salaires étaient indexés sur l’indice des prix de détail et qui, ayant des emplois à vie, n’avaient pas besoin de se constituer une épargne…
Cette miraculeuse gratuité n’était donc en fait qu’un transfert de richesse des épargnants vers les fonctionnaires, et ceux qui parlent encore de cette foutaise montrent simplement qu’ils ne comprennent rien de rien à l’économie, ce qui ne surprendra aucun des lecteurs de l’IDL.
La deuxième imbécillité est de dire que du coup, la France souffrirait de ce que ces génies appellent « la dictature des marchés financiers ».
Pour ne pas subir la dictature des marchés financiers, il existe une solution très simple qui est de ne pas emprunter : en Suisse, en Suède, en Allemagne, personne ne parle de la tyrannie des marchés financiers, et c’est bien normal puisque ces pays sont en excédent budgétaire.
Par une amusante ironie, le dernier budget en équilibre voté par nos Solon le fut en …1973 et depuis, nos affaires ont toujours été gérées par des gens que NOUS avions élus et dont nous savions TOUS qu’ils nous mentaient. Il suffit de se souvenir de la formule du regrettable Président Chirac « Les promesses électorales n’engagent que ceux qui les ont crus » pour se rendre compte du mépris que les coquins que nous élisons ont pour nous.
Et donc nous n’avons eu QUE des déficits depuis 45 ans… parce que nous avons cru que la croissance du poids de l’État dans l’économie était une bonne chose, mais que nous refusions de payer pour cette très bonne idée.
Et comment ces déficits perpétuels ont-ils été financés ?
En émettant de la dette bien sûr.
Et qu’est-ce que la dette étatique ?
La science financière nous dit que la dette étatique, ce n’est que la somme des impôts que nous aurions dû payer et que nous avons refusé de payer, préférant laisser cette charge à nos enfants ou petits-enfants.
Et la dictature financière se manifeste quand les marchés commencent à se demander si nos petits-enfants accepteront de payer au motif que nous avons refusé de le faire.
On voit déjà ce qui va se passer. Les jeunes Français productifs ont une valeur marchande très forte à l’international, très supérieure à celle qu’ils auront s’ils restent en France puisqu’il leur faudra rembourser cette dette.
Ils partiront ̶ et partent déjà ̶ à l’étranger, laissant sur place ceux qui n’ont pas de valeur marchande à l’international et qui donc seront bien incapables de rembourser quoi que ce soit.
C’est ce que nos incompétents appellent la dictature des marchés financiers et qui n’est que le vote avec leurs pieds des jeunes qui ne voient pas pourquoi la génération de mai 1968, la plus bête de l’histoire de France, devrait les mettre en esclavage pour s’assurer une vieillesse tranquille, après avoir dilapidé l’argent que leurs parents leur avaient laissé, et on les comprend.
En fait, les autorités politiques et les citoyens en France sont dans la position du drogué qui se plaint d’être dépendant de son dealer…
Et ce qui se passe en ce moment, c’est simplement que cette note commence à être présentée et qu’il va falloir un jour vivre selon nos moyens.
Mais c’est là que les esprits faibles qui parlent de la Loi de 1973 font preuve d’une incroyable irresponsabilité.
Ce qu’ils veulent suggérer en disant que « c’est un scandale que la BDF ne puisse pas financer directement le déficit budgétaire » est que nous n’aurions aucun problème si la BDF assurait ce financement, et donc nous n’aurions plus de dictature des marchés.
Et donc ils confondent l’argent avec la richesse, ce qui est erreur quasiment enfantine.
Ce n’est pas parce que la masse monétaire augmenterait tous les ans pour financer des dépenses improductives que la quantité de richesse augmenterait dans le pays, bien au contraire.
Et on le voit chaque jour au Venezuela, si cher à monsieur Mélenchon.
Je peux assurer le lecteur que la Banque centrale du Venezuela, qui était un pays plus riche que la France en 1945, a financé totalement les imbécillités et de Chavez et de Maduro, et que le seul résultat est aujourd’hui que la monnaie du pays ne vaut plus rien, que les gens meurent de faim et que trois millions de personnes ont traversé les Andes à pied pour aller ailleurs.
Et l’amusant est que dans l’histoire, la première fois que cela s’est produit, ce fut en France, sous la Régence, avec le système de Law, et que cela donna l’occasion à Cantillon, un très grand économiste irlandais, d’être le premier à faire la distinction entre richesse et argent, que cela date de près de trois cents ans et qu’il y a toujours des ignoramus chez nous, trois cents après, pour expliquer que créer plus d’argent amène à plus de richesse.
Mais bien sûr, eux, ils ne financeront que des dépenses productives parce qu’eux, ils connaissent le futur, ce qui est une autre ânerie, puisque le futur est inconnaissable.
J’ai donc le mépris le plus total pour tous ces gens qui me parlent de la Loi de 1973, parce que ou bien ils ne savent pas et devraient se renseigner, ou ils savent, et donc savent qu’ils mentent.
Ce qui nous ramène à ceux qui nous gouvernent depuis cinquante ans.
La réalité est simple :
Permettre la dette, c’est permettre aux politiques d’acheter les voix d’aujourd’hui avec l’argent de demain.
Donner aux politiques la possibilité de lever des emprunts, c’est donner les clefs de sa cave à vin à un alcoolique.
Croire qu’il existe quelque chose qui s’appelle la dictature des marchés, c’est soi être idiot, soit croire que les autres le sont.
Financer l’État par la planche à billets, c’est la ruine assurée.
Et donc nos problèmes ne viennent pas du fait que nos élites ne connaissent rien à l’économie, mais tout simplement du fait que nous sommes gouvernés par des crapules qui manipulent les électeurs en sachant très bien ce qu’ils font.
Et ces crapules ont monté un système qui est quasiment irréformable.
Toute une série de gens croient que « le Calife est bon (le système), mais que le Vizir est mauvais (le personnel politique) » et qu’il suffirait de changer le personnel politique, en mettant à leur place tartempion ou tartemuche et que tout irait mieux.
C’est complètement faux.
La seule solution est de changer le système en inscrivant dans la Constitution le Référendum d’initiative Citoyen et de se débarrasser de ceux qui ont fait de la politique leur métier.
Il se murmure que le Président pourrait annoncer un référendum pour le même jour que l’élection au Parlement européen. Je crains que nous n’ayons un référendum sur la cueillette des haricots verts ou le ramassage des escargots, sujets brûlants qui partagent les Français.
S’il annonçait un référendum sur le RIC, alors je dirais « Embrassons-nous Folleville, tout est pardonné ».
Je vais surement être déçu en bien, comme disent nos amis suisses.
Source Institut des Libertés ici
assez d’accord avec votre explication mais pas convaincu à 100%, mais si vous pouviez pour conclure totalement ce sujet nous parler de l’incidence des intérêts de la dette que nous payons aux récipiendaire de celle-ci, intérêts qui partent à l’étranger plutôt que de ruisseler dans notre propre pays (un peu comme le japon) ce serait idéal pour clôturer le débat.
Merci merci de nous avoir fait partager cette mise au point bien salutaire, structurée et étayée. Jamais cru à cette histoire d’ ailleurs, mais il est vrai qu’elle traîne depuis longtemps.
Tour depend de l’utilisation de l’argent que l’on emprunte . Si on inscrit « dans le marbre » que tout emprunt a la banque de france , doit etre utilisé UNIQUEMENT pour des investissements ( et non pour couvrir des frais de fonctionnement) , alors cela serait vertueux économiquement .
Il n’ empêche que la courbe de l’endettement de la france , démarre en 1973 et croit régulièrement sur une pente moyenne de 500 milliards par an !!!
Nous remboursons en interets aux creanciers de la france l’equivalent de l’impôt annuel sur le revenu , et le capital ne pourra JAMAIS etre remboursé !!Nos enfants , petits enfants ..etc…continueront indefiniment a se serrer la ceinture pour payer les intérêts a des creanciers qui dans leur majorite nous ont preté de l’argent en faisant marcher leur propre planche a billet ( voir les QE americains , Japonais …etc)
Vous avez un peu oublié ces aspects du probleme .
Quasiment toujours d’accord avec les 2 Charles, mais cette fois ci non !!
L’explosion de la dette Française à partir de 1974 serait donc un pur hasard : http://www.economiematin.fr/img/Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202018-02-21%20a%CC%80%2018_37_13.png
La Suisse est en excédent budgétaire sauf que les cantons et les grandes villes eux sont surendettés grâce aux transfert de charges de l’état central, avec la bénédiction des élus. Sans compter le hors bilan de la confédération, des cantons et des villes une martingale qui s’appelle publique privé.
la loi de 1973 n’est certainement la cause de nos malheurs, mais n’aurait-elle pas au minimum amplifier le phénomène, en permettant aux banques privées de mieux se gaver sur le dos des peuples…?
Au XVIII° siecle la fortune se mesurait essentiellement en terres, pas en argent, et pas encore en or.
Bonjour,
Peut-être serait-il bon d’expliquer le rôle des banques privées à propos de la dette, pour pouvoir COMPRENDRE (et non SAVOIR, comme le dit fort stupidement monsieur Graves).
Bonne journée
Excellente explication qui me ravit; j’aurais été foutûment incapable, comme disent certains lettrés, de démonter ces aberrations qui circulent constamment et encore dans les têtes d’une très grande majorité de nos concitoyens, assez nuls en économie et en finance ou tout du moins drogués par l’enseignement et les médias complètement intoxiqués par une vulgate rampante anarcho-trotsko-mao marxisante soixante-huitarde …
Avec votre permission je vais tenter d’en faire un abstract pour tenter de faire enfin circuler dans les têtes la bonne parole, sans me faire trop d’illusion sur la capcité à se remettre en question ! Mais enfin j’aurais quand même essayé…
Merci à vous et sincères salutations
Oui beaucoup se trompent sur cette Loi de 1973 (qui n’était qu’une autorisation et non une obligation d’emprunter sur les Marchés Privés).
Mitterrand, Delors avec Maassetricht (et Bérégovoy : 1er OAT en 1986) ont verrouiller cette Loi dans les Traités.
Deux remarques:
1) Si il est vrai que trop d’inflation nuit aux (gros) épargnants, il est a noté que bon nombre ont pu acheter leurs biens immobiliers (et pas qu’une résidence principale) en neutralisant les intérêts des prêts sur l’inflation.
2) L’économie de notre pays ne peut fonctionner que si sa monnaie est en dessous du dollar (ou à parité mais pas au dessus). Si le retour au franc est devenu une nécessité, il ne s’agit en aucun cas de dévaluer de 25 points.
On peut rétorquer que ce sont les marchés qui impose de la dévaluation ? Peut être mais si le nouveau franc serait dévalué qu’en est il alors de tous les pays de l’est et du sud de l’Europe ? Tout cela est un équilibre.
Une chose est sûre : l’€ explosera (du fait des Targets déjà) donc nous n’avons pas le choix.
Je me sens tout petit devant Charles (et c’est bien normal, je le suis). Pourtant, je vois une fragilité dans son raisonnement. Une grande.
L’augmentation de la masse monétaire = inflation qui conduit vers l’appauvrissement généralisé.
Certes, tout le monde est d’accord.
(au passage, il n’y pas que les fonctionnaires qui ont eu des salaires indexés sur l’inflation. Notons encore qu’ils ne le sont plus depuis bien longtemps …).
C’est d’accord. MAIS :
– Avant 1973, on payait, certes par l’inflation, l’impression monétaire.
– Après 1973, on continue de payer par l’inflation (on a continué d’imprimer); mais en + s’ajoutent des intérêts pour cette seule action d’imprimer.
Se servir de l’impression monétaire a un coût, personne ne le conteste. Mais elle est d’autant plus grande qu’elle n’est plus réalisée par le BdF.
Avec pour corollaire saisissant que rémunérer une petite partie de la population au métier d’imprimeur de billets (car les imprimeurs, ou banquiers privés NE possèdent PAS ce qu’ils impriment), heurte une part grandissante de la population.
Cette émotion serait-elle si illégitime et « idiote » ?
De toute façon, il ne peux pas y avoir de monnaie unique avec des taux différents pour chaque nation ayant adoptée la monnaie unique, je ne vois pas comment cela peut fonctionner sans créer une divergence croissante. surtout quand ces taux sont en partie fonction du nombre d’habitants d’une nation.
C’est pour cela que les grecs seront toujours des esclaves et les allemands des champions.
oui, enfin, presque !
disons que l’on a transféré la planche à billets de la BDF, à la BCE !, non?
et qu’il vaudrait mieux, si il y a des intérêts à payer,
que ce soit pour les épargnants français, et pas pour les fonds de pensions ricains !…..un peu comme au Japon !………dites moi si je me trompe !
mais quid de cette parole de John Maynard Keynes déclarant que l’inflation assurait la nécessaire euthanaise du rentier ?
Bonjour
Ce qui est étonnant, c’ est que le budget de l’ état passe en déficit constant à partir de 1974. Il l’ avait était auparavant, mais je pense que les dévaluations finissaient par y palier.
La dévaluation est payée par les contemporains.
La dette est roulée, jusqu’ à quelle génération ?
C’ est un peu la même chose avec nos déchets, qui, incinérés actuellement, pollueraient notre environnement, alors qu’ en les enfouissant, on relègue les nappes polluées aux autres générations.
Une génération d’ irresponsables ?
La souveraineté monétaire passe d’abord par l’abandon de la monnaie unique pour la monnaie commune. La monnaie unique est une faute que nous n’aurions pas du commettre si nous avions écouté notre prix Nobel, Maurice Allais.
Bonjour,
Billet intéressant mais réduire l’état actuel du Vénézuela, sur lequel il y aurait effectivement beaucoup à dire, à une simple histoire de monnaie, c’est vraiment se foutre de la gueule du monde. « Ou bien il ne sait pas et devrait se renseigner, ou il sait, et donc sait qu’il ment » .
Et la dictature des marchés ne me fait absolument pas penser à l’emprunt mais au poids délirant qu’ils ont sur l’économie réelle.
Ce monsieur a déjà été bien plus inspiré…
L explication du nombre de votes pour Nuland se trouve là.
On dit et on fait n importe quoi .. l important est ??? … d etre élu , le reste .. on verra bien ……
Là on arrive près du ravin de : on verra bien , on est même sur le bord de on voit clairement !!!
et les plus avertis, eux on déja fait demi tour .. ou quittés la France !!! Dieu aide nous ???
Je suis plus croyant , sauve qui peut !!
J’ai lu et je comprends mais si Charles Gave est un excellent analyste financier il faut comprendre que la France n’est plus dirigé par ces politiques mais par la commission européenne et une oligarche financieère qui a commencé à se mettre en oeuvre dès la loi de 1973.
Sous de gaulle pas de dette, fin des trente glorieuses et par la loi de 1973 d’emprunter sur les marches financiers et par l’euro de pouvoir modifier le cours de la monnaie suivant l’environnement économique.L’endettement de l’état français commence en 1973.
Charle gave dit que la monnaie c’est la nation, marie france garaud dit que si un pays perd sa monnaie il perd sa liberté.On ne peut etre plus clair.
La france est bien aux mains de financiers qui se financent gratuitement par la banque centrale européenne et nous font des prets ensuite avec intéret.
On ne controle plus rien et de savoir si effectivement quand on emprunte on paye des interets mais de savoir ce que l’on paye…parce que manifestement la France et c’est mon avis a un revolving ou elle paye les interets sur les interets…et cela ne finira jamais.Il y a dix ans on était a 1000 milliards maintenant on est 2000 milliards…et après.
On en pourra jamais régler cette dette donc que va t’il se passer ensuite?Comment va t’on régler ce problème de dette?
Il est vital que nous retrouvions notre monnaie nationale qui correspond a ce que nous sommes, parce que nous ne sommes pas allemands,ni italiens et que meme si rien n’est gratuit il est évident que nous devons gérer notre endettement et non le faire par des financiers qui n’ont pas les memes intérets que celui du pays.
L’union européenne c’est les etats unis d’europe et la fin des nations européennes.L’est et l’ouest vont se mettre à niveau et la France en toute logique va devoir s’aligner par rapport à l’est.On va descendre encore dans la pauvreté et la précarité meme si il faut le rappeler que la france est l’une des premières puissances économiques du monde…donc pas si pauvre que ca.
Que ce soit de droite ou de gauche notre classe politique et notre éxecutif élut « démocratiquement » ne font qu’obéir à un système qui est à Bruxelles.Faire une demande pour un référundum d’initiative citoyenne peut etre un outil qui permettra au citoyen de reprendre la main sur sa destinée…du moins un début mais c’est juste la partie de émergé de l’iceberg.
Merci Charles (Sannat et Gave) pour vos formidables analyses.
Concernant la loi de 1973 j’ai un point de vue sensiblement différent.
Comme vous, je trouve totalement irresponsable de n’avoir pas su maîtriser la dette.
Cependant, je constate que la loi de 1973 a non seulement prouvé sont inutilité en matière de lutte contre la dette mais en plus elle a apporté des côtés pervers et je m’explique:
1) La loi de 1973 devait permettre la maitrise des dépenses publiques or elle a été un échec total puisque depuis 1973 la dette n’a fait que s’envoler.
En résumé, nos technocrates ont pondus une loi pour limiter la dette et ces mêmes technocrates ont fait exploser le montant de la dette!
Partant de ce constat, il est légitime de se poser la question de l’utilité de cette loi, de la responsabilité de nos technocrates (et de ceux qui les ont cautionnés).
2) D’autre part, je souhaite souligner en exemple d’effet pervers de cette loi de 1973.
Avant cette loi, les intérêts allaient aux français, plus précisément, à ceux qui achetaient les obligations d’état.
On avait alors une sorte de cercle vertueux puisqu’on développait notre pays et que l’argent des intérêts restait en France dans notre économie.
Les intérêts étant supérieurs à l’inflation tout épargnant Français pouvait protéger ses économies.
Depuis cette loi, les intérêts partent sur les marchés financiers mondiaux, ce qui appauvrie considérablement notre pays et son économie puisque les intérêts (et donc l’argent) quittent notre pays.
Ma conclusion:
Seule la responsabilité ou l’irresponsabilité des hommes politiques permet de maîtriser ou pas la dette de la France.
La loi de 1973 ne joue aucun rôle sur la maîtrise de la dette alors qu’elle présente des effets pervers et néfastes.
Le seul moyen pour s’en débarrasser est maintenant une sortie de l’UE.
Je comprends la position de m. Gaves, c’est un rentier il prêche pour sa paroisse. Il y a deux sujets ici. Le premier concerne l’orientation de l’économie. Soit on privilégie les épargnants soit on privilégie les productifs (travailleur et entrepreneur).
Aujourd’hui c’est clairement la défense de l’épargne a tout prix qui domine.
Le deuxième sujet c’est de fournir un débouché aux milliers de milliards des milliardaires et des fonds de pensions…
Sans la dette publique pas de placements juteux et garantis dans de telles quantités…
Pour finir pourquoi pas faire payer un intérêt aux états mais dans ce cas la il faut augmenter les impôts en conséquence pour cette dépense jusque là inexistante. c’est ce qui n’a pas été fait a partir de 73. Pourquoi? Parce que le peuple n’aurait pas compris de payer pour un service que l’état rendait gratos avant…
Pour finir avec m.Gaves je crois mal comprendre car il critique la dette des états… mais quel corps économique peut vivre sans dette?
Les gens qui vivent et s’enrichissent des états et qui après crachent dans la soupe, c’est ca que je trouve méprisable.
Mr Gave est – en general – excellent , mais cette fois ci , il est bien trop court .
Bien sur que la Loi de 1973 fut , notamment , conçue , pour , d une part , dixit VGE , dissuader l État de trop s endetter , en usant plus que de raison sa » planche à billet »
Mais force est de constater que ce bel objectif n à pas été atteint , comme presque tout ce que conçoivent les ânes de l Ena
Non seulement la dette publique réelle a explosée ( 6 500 milliards d € en comptant le » hors – bilan » ) , non seulement les interets versés au titre de ces emprunts cannibalisent tout l impôt sur le revenu. Et atteingnent 1000 milliards d € en 30 ans , mais enfin et surtout les fonds versés pour ces interets filent dans des Hedge funds Us et autres et ne » reviennent » pas dans le circuit économique français comme au Japon qui a pourtant un ratio dette / PIB de 230 % mais dont les fonds payant les interets reviennent dans les poches des japonais
Donc , ce n est pas tant la Loi de 1973 qui était stupide mais limitée dans ses effets funestes que les Traités européens et cette imbécile Euro qui eux sont responsables de la misère née et a naître
Les grands absents de cette discussion, ce sont les États Unis qui impriment pourtant des dollars depuis des années!J’attends depuis au moins 15 ans la chute du dollar. Alors M. Gave que dites-vous, vous qui savez et vous taisez sur ce point essentiel.
Effectivement, cette loi n’est pas la cause de notre endettement colossal. Monsieur GAVE oublie de parler du vrai problème de cette loi: elle a mis la France et les français dans la dépendance des marchés financiers extérieurs. Ceci a permis aux prévaricateurs de droite et de gauche qui nous gouvernent depuis 45ans de continuer à dépenser sans compter et d’appauvrir les français. L’inflation n’avait pas que des mauvais côtés et les français ont eu au final pire que l’inflation: une hausse vertigineuse des impôts et taxes. Ce qui a eu le double effet de réduire le pouvoir d’achat des français et de « tuer » à petits feux son économie.
Non , Monsieut Gave …
La Loi de 1973 fut peut être destinée à contrôler l État français qui avait la propension de faire marcher la planche à billets pour financer ses depenses démentielles , mais la planche à billet française à été remplacée par la planche à billet de la BCE , qui elle inonde par milliers de milliards d € les bilans des banques en rachetant leurs obligations pourries mais tue la » bonne monnaie » créé par de la vraie économie et créé les risques d une hyper inflation effroyable si cette fausse monnaie sortait trop vite à robinets ouverts des banques ..
Donc , oui , cette Loi était stupide , car elle préparait l avènement de la fausse monnaie de la BCE autrement plus dangereuse
Je suis étonné que Monsieur Gave ne parle pas des intérêts. Auparavant l’Etat les versait à la BdF. Et les bénéfices de cette dernière étaient reversés au budget de l’État, diminuant donc ses besoins de financement par le crédit. Aujourd’hui, ils engraissent les banques privées. Or le montant des intérêts versés par la France depuis 73 représente peu ou prou ….le montant actuel de la dette du pays.
Remarquez que la dette s’exprime de 2 sortes, le capital emprunté qui coûte ZERO aux prêteurs, ce n’est que de la création monétaire et les intérêts qui sont pour les banques le réel produit de l’argent qu’elles prêtent et qui leur a couté pinuts. Bien vu l’arnaque.
Alors tout d’abord on ne rembourse pas le capital aux banques et ensuite on met toute cette bande d’escrocs et leurs larbins en taule. En passant les intérêts dus sont bien évidemment décrétés illégaux.
Le monétarisme école de chicago est une hérésie monétaire qui ne sert que l’appauvrissement des peuples. Sauf erreur de ma part c’est aujourd’hui un constat qui se répand.
J’attend toujours l’identification formelle des créanciers de notre dette souveraine.
Visiblement nos Charles bottent en touche…
Les hommes commettent des fautes et en commettront toujours ; il n’est pas encore dans nos possibilités de nous changer.
Donc il faut changer le SYSTÈME.
Si les hommes changent le système, croyez vous qu’il deviendra meilleur que l’actuel ?
C’est le serpent qui se mort la queue.
Au bout du compte, il ne reste plus rien, ni entrée ni sortie, c’est l’étouffement !
Monsieur Gaves votre explication est en contradiction avec celle monsieur Rocard !
J’ai lu et je comprends mais si Charles Gave est un analyste financier il faut comprendre que la France n’est plus dirigée par ces politiques mais par la commission européenne et une oligarche financieère qui a commencé à se mettre en oeuvre dès la loi de 1973.
Sous de gaulle pas de dettes, fin des trente glorieuses et par la loi de 1973 d’emprunter sur les marches financiers et par l’euro de pouvoir modifier le cours de la monnaie suivant l’environnement économique.L’endettement de l’état français commence en 1974.
Charle gave dit que la monnaie c’est la nation, marie france garaud dit que si un pays perd sa monnaie il perd sa liberté.On ne peut etre plus clair.
La france est bien aux mains de financiers qui se financent gratuitement par la banque centrale européenne et nous font des prets ensuite avec intérets.
On ne controle plus rien et de savoir si effectivement quand on emprunte on paye des interets mais de savoir ce que l’on paye…parce que manifestement la France et c’est mon avis a un revolving ou elle paye les interets sur les interets…et cela ne finira jamais.Il y a dix ans on était a 1000 milliards maintenant on est 2000 milliards…et après.
On ne pourra jamais régler cette dette donc que va t’il se passer ensuite?
Il est vital que nous retrouvions notre monnaie nationale qui correspond a ce que nous sommes, parce que nous ne sommes pas allemands,ni italiens et que meme si rien n’est gratuit il est évident que nous devons gérer notre endettement et non le faire par des financiers qui n’ont pas les memes intérets que celui du pays.
L’union européenne c’est les etats unis d’europe et la fin des nations européennes.L’est et l’ouest vont se mettre à niveau et la France en toute logique va devoir s’aligner par rapport à l’est.On va descendre encore dans la pauvreté et la précarité meme si il faut le rappeler que la france est l’une des premières puissances économiques du monde…donc pas si pauvre que ca.
Que ce soit de droite ou de gauche notre classe politique et notre éxécutif élut « démocratiquement » ne font qu’obéir à un système qui est à Bruxelles.Faire une demande pour un référundum d’initiative citoyenne peut etre un outil qui permettra au citoyen de reprendre la main sur sa destinée…du moins un début mais c’est juste la partie émergée de l’iceberg.
Bonjour.
Pas de chance Charles vous avez des indécrottables étatistes de gauche et de droite comme commentateurs.
Que ces commentateurs ne puissent pas comprendre la différences entre causes et conséquences prouve bien que l’école n’a jamais donné les clefs de compréhension de l’économie et que les discours des énarques fonctionnaires à bien manipulé les esprits.
Que vos commentateurs ne puissent pas comprendre que vivre à crédit n’est pas le rôle de l’État, et que si cet Etat se conformait à ses prérogatives régaliennes il pourrait, très, très largement vivre à l’équilibre. Il vient d’être montré que sur 1000 € d’impôts seul 60€ servent aux fonctions régaliennes tout le reste c’est de l’escroquerie sur les générations futures. Si l’État se dessaisissait de toutes ces interventions non justifiées dans l’économie, il y aurait davantage d’argent pour le régalien et surtout beaucoup moins d’impôts pour les français. Et comme on dit: » Un tient vaut mieux que deux tu l’auras » , moi je préfère payer 5% de TVA, 5% d’impôts directs et garder le reste plutôt, d’espérer que l’État va prendre soin de moi.
Faut il que ceux qui créent des richesses et veulent être libre partent tous pour que tous les étatistes se retrouvent ensemble pour ruiner le pays et leurs vies??
Lire, que le rentier vit en faisant dormir son argent, c’est d’une telle bêtise, dans notre monde où l’or à disparu des placements, que ceux qui disent cela ne doivent rien comprendre au fonctionnement bancaire.
L’argent ne dort plus car celui qui dort perd du pouvoir d’achat par l’inflation, il est donc réintroduit dans l’économie pour financer ces commentateurs qui disent des idioties (….bien sur qu’il y a des effets de leviers trop grand en France!)
J’arrête là, car je me demande ce que de tels commentateurs cherchent en lisant des blogs d’économie libéraux . ( Je ne pense pas me tromper en vous taxant de libéral, Mr Sannat? Mais, au vrai sens, qui veut que la liberté soit porteuse de vérité)
Totallement d’accord avec « dédé »… Mon petit doigt me dit que le raisonnement de Charles Gave est emprunt d’une certaine manipulation volontaire des « esprits »… Nous pouvons facilement nous en appercevoir dans son analyse « réductrice » du « cas » Vénézuela.
Chavez et Maduro, dans sa succession, ont redonné le bénéfice de la production de la seule vraie richesse du pays, le pétrole, qui est le plus grand gissement « connu » de la planète, aux vénézuéliens. La misère qui y règne à l’heure actuelle n’est absolument pas le fait d’une gestion « hasardeuse » des ressources du pays, mais bel et bien le fruit d’une action criminelle concertée des grands financiers, dans leur tentatives de se réapproprier (voler) cette immense richesse que possède ce pays.
@diji67
Il n’est null besoin de s’endetter si le pays est géré correctement et sans emprunt pas d’interêts. Les pays surendettés vivent souvent au dessus de leurs moyens.
Cordialement
Bonjour Charles (Sannat),
J’écoute régulièrement Charles (l’autre) et y prends plutôt plaisir, plutôt pour le style que pour le fond, d’ailleurs, même s’il dit souvent des choses frappées au bon sens.
Mais là, excusez-moi, mais on est au raz des pâquerettes :
– « un fond assez fort d’antisémitisme » : le rayon paralysant d’entrée de jeu ! Doit-on, dès lors, lire plus avant ?
– « reformèrent la BDF, qui en avait bien besoin » : pourquoi ? peut-être une explication serait utile, à cet endroit de l’argumentaire …
– « Et d’où sortait cet argent frais ? » : ben comme aujourd’hui, de la planche à billets … de la BCE (monnaie M0), sauf qu’en + de l’inflation mécanique, la collectivité paye un intérêt aux banques privées qui re-prêtent cette monnaie M0 créée à partir de RIEN
– « Cette miraculeuse gratuité n’était donc en fait qu’un transfert de richesse des épargnants vers les fonctionnaires » : et aujourd’hui ? Pareil sauf pour les destinataires de ce flux : moins nombreux et moins français …
M. Gave se garde bien au passage de quantifier le principal de notre dette et ses intérêts cumulés : pourquoi ?
Bref, l’escroquerie de M. Gave consiste en le glissement sémantique suivant : la loi de 1973 n’explique pas TOUTE la dette, donc elle n’en explique RIEN.
Curieux sous-entendu de la mono-causalité des phénomènes …
Perso, je conserve sur mon mobile une interview de Gaël Giraud, qui me semble tout aussi pertinent que Charles Gave.
Enfin, pour le RIC, je suis partagé suite à mon écoute d’une petite vidéo récente de Michel Drac sur le sujet.
Je suis démasqué ? Bah, tant pis, j’assume …
Bien à vous.
Je n’aime pas ch.Gaves et son libéralisme d’outre tombe ,donc pas de commentaire….
La vision « Globale » à l’inverse d’une vision « Parcellaire » à pour intérêt de se « désenclaver », de se « libérer », d’une perception réduite toujours dangereuse, de notre environnement, qu’il soit physique ou intellectuel.
L’article suivant, tentera, avantageusement, de mon point de vue, de nous redonner cette hauteur nécessaire.
Tout à fait en accord avec l’argumentaire de Bernie Gunther et le « non » commentaire de Sandro… Il n’est pas difficile de comprendre pour « qui » travaille Charles Gave… Il pratique à merveille cette manipulation « éculée » utilisée sans aucune réserve (par les organes de propagandes que sont les médias « vendus »), par l’oligarchie perverse et dominante (du moment).
Formule pour faire passer le (les) mensonges pour vérités : 10% de vérités, mélangée à 90% de mensonges, feront passer l’ensemble pour de la Vérité… cqfd
Question annexe. Pays pauvre et pays riche.Est ce que le sérieux et la qualité du matériel marchand n’influence pas en parti la richesse et la pauvreté ?
Le prix de l’abonnement s.v.P. Merci
L’analyse des deux Charles me semble juste, mais incomplète. Donc pas complètement juste. Je fais part de ma réflexion :
Toute nouvelle création monétaire qui excède la production de richesses génère un risque d’inflation. Que cette création monétaire excédentaire vienne de la banque centrale ou des banques commerciales n’y change rien. Aujourd’hui, ce sont les banques commerciales privées qui créent plus de 90% de la monnaie et qui contrôlent donc le robinet de l’argent. Bien que cet argent ne soit pas gratuit, la quantité qui en est produite a un impact sur l’ensemble de l’économie, pouvant provoquer, de façon générale ou par secteur, des récessions lorsqu’il en manque, ou des bulles inflationnistes lorsqu’il coule trop abondamment. Et quels sont les critères des banques pour créer de la monnaie, c’est-à-dire octroyer des crédits ? Leur propre profit et leur propre risque. Cela permet-il d’avoir un équilibre entre masse monétaire et production de richesses, condition de la stabilité économique ? L’histoire et la théorie économique nous donnent la réponse :
ce système ne peut que provoquer les crises procycliques bien connues. En période faste, l’argent coule à flot et l’appât du gain l’oriente vers la spéculation, les prix grimpent sans rapport à la valeur réelle des biens puis, lorsque la bulle éclate, c’est la récession qui commence. Et dans cette phase déflationniste, au moment où l’économie aurait le plus besoin de liquidité pour se relever, les banques ferment le robinet du crédit, toujours selon leurs critères de profit et de risque.
On a interdit aux Etats de faire tourner la planche à billets de leur banque centrale pour financer leur budget, dans le but d’éviter une dévaluation de la monnaie par excès de création monétaire. Mais on autorise les banques commerciales à faire tourner leur planche à monnaie scripturale, sans trop de limites non plus. La théorie de l’autorégulation du marché par l’offre et la demande n’a plus de réalité aujourd’hui (pour autant qu’elle n’en ait jamais eu une), lorsque ce marché est manipulé par les banques centrales (injections massives de liquidité et taux d’intérêt quasi nul voire négatif).
Il faut donc relativiser l’opposition entre le système de planche à billets étatique et celui d’emprunt aux banques privées, car ce dernier, pas plus que le premier, ne fonctionne selon les principes du marché libre, ni ne réussit mieux à maintenir la stabilité monétaire et économique. Par contre, il a le désavantage, par rapport au premier, de privatiser la devise nationale en faisant perdre à l’Etat les bénéfices de seigneuriage et surtout sa souveraineté monétaire, qui se trouve de fait entre les mains de la finance privée.
Il est possible d’envisager une solution mixte qui redonnerait à l’Etat l’exclusivité de la création monétaire, sans qu’il puisse l’utiliser pour financer son budget. Les bénéfices de seigneuriage seraient alors redistribués aux citoyens sous forme de dividendes, comme si finalement ils étaient actionnaires de leur banque centrale. L’Etat n’aurait dans ces conditions aucune tentation de faire tourner la planche à billets, puisqu’il ne pourrait pas l’utiliser pour son budget. Les dividendes citoyens alimenteraient directement l’économie réelle et constitueraient un juste retour sur un bien commun (que devrait être la monnaie). Les banques commerciales perdraient leur privilège de pouvoir créer elles-mêmes de la monnaie et ne pourraient prêter que l’argent dont elles disposent, comme tout autre acteur économique. On se rapprocherait ainsi d’une vraie économie de marché autorégulé. Le rôle de la banque centrale serait d’assurer un approvisionnement de liquidité suffisant pour répondre à la demande du marché, via des prêts aux banques et les dividendes citoyens. Elle pourrait également retirer de la liquidité excédentaire, en cas de baisse de la production économique, en ne renouvelant pas ses prêts aux banques.
Je me permet de conseiller à Charles Gave de lire le livre de Pierre Yves Rougeyron au sujet de la loi de 1973 qui a été voté un 3 janvier quand il n’y a pas de député!
Le raisonnement de Bagdan parait raisonnable, mais hélas innaplicable compte tenu de la mentalité des acteurs concernés désormais totalement détachés de l’intérêt national. Comme aucun pays ne pourra rembourser sa dette, on devra créer une nouvelle monnaie et les prêteurs mettront la clé sous la porte et la nécessité pour tous de posséder du tangible. l’or mais pas seulement a de l’avenir
Bonjour Charles, Gave est toujours très intéressant, mais je tiens quand même à préciser que si la BDF avait prêté sans intérêt, le problème aurait été visible bien plus tôt et nos chers, très chers escrocs de politiques n’aurais pu continués à nous ruiner comme ça !!! Donc je continue à soutenir que la BDF devrait prêter sans intérêt !!!
» Par essence, la création monétaire ex-nihilo est semblable à la fabrication de monnaie par les faux-monnayeurs .
Elle aboutit aux mêmes résultats . La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents . »
Maurice Allais ( 1911/ 2010).
Pour info, 2500 milliards ont été créés EX-NIHILO par la BCE depuis 2015…
A lire : » L’Ordre de la dette » de Benjamin Lemoine qui explique parfaitement la genèse et la mort du Circuit du Trésor, système de financement de la dette, qui a prévalu pendant les Trente Glorieuses ( 1945 / 1973)
Remarquez que la dette s’exprime de 2 sortes, le capital emprunté qui coûte ZERO aux prêteurs, ce n’est que de la création monétaire et les intérêts qui sont pour les banques le réel produit de l’argent qu’elles prêtent et qui leur a couté pinuts. Bien vu l’arnaque.
Alors tout d’abord on ne rembourse pas le capital aux banques et ensuite on met toute cette bande d’escrocs et leurs larbins en taule. En passant les intérêts dus sont bien évidemment décrétés illégaux.ne peut on pas réserver la création monaitaire à l état francais plutôt qu’ aux banquier?etranger mes petits enfants ne doivent pas une dette qui a été créé à partir de rien comme le font tous les jours les banquiers quand ils ‘font ‘un crédit pour l’ achat d une maison. L auteur semble ignorer le systeme fou de la création monaitaire ,! Ou le fait il sciemment?entièrement d’accord avec la premiere partie du texte qui n’ est pas de moi!
Charles (Gave) a ce biais cognitif de trop souvent comparer la théorie libérale avec la réalité communiste, en miroir de ces communistes dogmatiques qui comparaient la réalité capitaliste avec leur idéal communiste.
Même s’il a l’honnêteté de dénoncer le capitalisme de connivence comme maladie du libéralisme; mais là encore, la symétrie avec le gauchisme comme maladie infantile du communisme (cf. Lénine) est édifiante.
La question à débattre : ce capitalisme de connivence est-il une maladie FATALE du libéralisme ?
Voilà un sujet qui a inspiré beaucoup de commentaires et a pointé les incohérences de C.Gaves . Bravo !
Je note cependant un flou bien désagréable, la création de devises ($ – € – £ ), c’est l’inflation !
Je dis bien de devises et non pas de monnaies.
RAPPEL de la part de Ludwig Von Mises :
« De la manière dont le terme inflation a toujours et partout été utilisé, il signifie une augmentation de la quantité de devises, de billets bancaires en circulation et de dépôts dans les comptes chèques. Aujourd’hui, les individus utilisent ce terme en se référant à ce qui en est l’inévitable conséquence, à savoir la tendance à la hausse des prix et des salaires. Le résultat de cette déplorable confusion est qu’il ne reste plus de terme pour relater la cause de cette augmentation. Il n’y a plus de terme disponible pour relater le phénomène qui a été jusqu’à maintenant appelé inflation… Puisqu’on ne peut parler de quelque chose qui n’a pas de nom, on ne peut la combattre. Ceux qui prétendent combattre l’inflation ne combattent, en réalité, que sa conséquence, soit les prix qui montent. Leurs tentatives sont vouées à l’échec car elles ne s’attaquent pas à la racine du mal. Ils essaient de maintenir les prix bas tout en poursuivant la politique d’augmenter la quantité de devises qui les fera inévitablement monter. Aussi longtemps que cette confusion terminologique ne sera pas dissipée, il ne peut être question de stopper l’inflation. »
Ensuite C.Gaves s’imagine que toutes nos grosses têtes vont s’expatrier. Je suis d’accord , on oblige les énarques à s’expatrier et on les encourage à ne plus revenir, comme ça on va bien pourrir les pays acceuillant.
Plus sérieusement, Gave peut-il s’imaginer qu’il y ait des jeunes qui se sentent Français et non pas apatrides, qu’ ils n’aient pas du tout envie de quitter leur pays si ce n’est juste pour une formation ! C’est une vision de nomadisme déraciné obligé, dans la lignée qui soustend le mondialisme , c’est assez détestable ! Voyez vous la vie ne se résume pas à une activité professionnelle dont le seul but serait de faire du pognon ! Gave a du mal à cacher la caste dont il fait partie, mais nous lecteurs, nous le gardons à l’esprit.
Pardonnez ma vulgarité mais putain, ce mec pitch bien. Si ce type, Gave, avait accès au médias, il y aurait moins de cons.
Idem que d’autres internautes. Je trouve souvent vos billets pertinents mais pas ici.
Dénigrer ceux qui pensent que la loi de 1973 est un jugement à la limite de ceux que nous profèrent habituellement nos « mamamouchis ».
Beaucoup de faits attirent l’attention avec cette loi Pompidou Rotschild : la dette qui augmente dès 1974, les conditions de la ratification de cette loi (Parlement vide), les relations « spéciales » de Pompidou avec la banque Rothschild, la fin du système Bretton Woods (1971) . Sans nécessairement crier au complot, il y a bien des choses à dire. J;’ajoute pour vous paraphraser scandaleusement que lorsque tout le monde pense que emprunter à des banques privées c’est super, plus personne ne pense…
Je trouve également ironique l’argumentation sur les « pénuries du Vénézuéla ». Un terme que reprennent les média qui omettent les embargos des USA et de l’UE vis-à-vis du Vénézuéla (1) (2). Bref…
Pour continuer dans le concours de mauvaise foi, il n’y a bien entendu aucun lien de corrélation entre inflation et chômage de masse. Je ne suis pas économiste mais aucun lien de corrélation entre l’inflation entre 1960 et 1980 et la loi n’ait clairement identifiable (1) . Pas sûr du tout que cette loi ai contribué à lutter contre la montée des prix… Surtout maintenant.
A bien y rélféchir tout ceci c’est comme l’Union Europénne, la majorité des français poussent des cris d’orfraie quand on parle d’en sortir mais nul ne se questionne de la catastrophe vers laquelle nous nous dirigeons tous à vouloir y rester.
L’emprunt aux banques privées c’est un peu la même chose. Permettre aux banques privées de créer de l’argent c’est exactement ce dont vous parlez : donner la clef de votre cave à un alcoolique et s’imaginer que ce dernier va être raisonnable.
Sérieusement Charles, vous m’avez habitué à mieux.
Une dette est un impôt mal perçu !!
Assez imbuvable cet article d’un Mr Gave très condescendant et conscient de son altissime connaissance financière.
Le raccourci « on n’aime pas les Rotschild on est assez clairement antisémite » est carrément puant. Vous regardez trop BFM cher Mr Gave !
Et pour ce qui est de votre « expertise vénézuélienne » je voudrais savoir combien de fois y êtes vous allé pour jouer les « experts » ? car de toute évidence à part recracher du BFM vous ne savez RIEN du chavisme !
Allez donc vous admirer devant votre miroir, je ne doute pas qu’il soit bien usé….
l’inflation au venezuela est du au sanctions americaine depuis 2004. Les agences de notations (au main des financiers americains « moody’s », « standars and poors »…) ont le pouvoir de noter les etats et d’influencer les taux d’interets pour les credits, empechant le commerce internationnal envers ce pays.
La privatisation de la banque de france donne tous simplement le controle de l’argent aux banques privées (qui se remunere grace aux interets, inexistant avant la privatisation, entrainant l’explosion de la dette et la perte de souveraineté etatique).
Insolentiae
Je suis tombé un peu par hasard sur ce site:
Et perso: je suis fatigué d’entendre tout ces soits disants experts qui osent nous rabaisser en nous insultant
et en disant pour résumer que le bon sens…ce n’est pas du bon sens:
Donc soyons clair: quand on emprunte à 0% ou à des pourcentages d’intérêts inférieurs à ce qu’on emprunte sur les marchés financiers: par conséquence logique on s’endette moins vite donc que cette obligation d’emprunter sur les marchés financiers est eu lieu en 1973 ou en 1992 ne change rien à l’affaire que plus les taux sont hauts et plus il y a une acceleration de l’endettement!
C’est comme le simple particulier qui s’endetterait (credit) qu’avec des credits révolving à 19/20% au lieu d’un credit conso de sa banque à taux standard!: il y aurait bel et bien une acceleration de son endettement
DONC SI CELA A été rendu obligatoire, cela ne peut être que dans l’objectif d’accélérer l’endettement des pays européens (puisque cette même logique a été appliqué à tous les pays de l’union européenne! DONC DANS LE BUT DE DÉTRUIRE LES DÉMOCRATIES EUROPéennes CAR + 1 PAYS EST ENDETTé et plus il est obligé d’appliquer ce que ses créanciers lui demandent QUI EST CONTRE L INTÉRÊT GENERAL CONTRE L INTÉRÊT DE LA MAJORITé des citoyens des populations! Et comme par hasard on retrouve toujours les mêmes noms! Comme la Goldman Sachs qui a menti trafiqué les comptes de la Grèce et à qui maintenant on demande au peuple Grec de payer les mensonges/LES FALSIFICATIONS de Goldman Sachs!
SI CELA N EST PAS DE L IGNOMINIE UNE FORME Déguisée de CRIME CONTRE
L’humanité…jE NE SAIS PAS CE QUE CELA EST!
et EN PLUS Merkel/le gouvernement allemand a refusé à la Grêce ce qui avait été accordé à une autre époque à…. l’allemagne elle même à savoir:
la suppression de sa dette!
Quand on sait comment / par qui / pourquoi l’union européenne a été créé (CE QUI EST RAPPelé et pour la 1ière fois sourcé dans le dernier livre de l’ex député Philippe De Villiers
DONC CE DERNIER CONFIRME QUE CE QUI A toujours été annoncé/vendu comme « théorie du complot » au grand public EST LA Vé-ri-té!!!
PRENEZ EN CONSCIENCE ! OUVREZ LES YEUX !
Sur ce aurevoir et faites de beaux rêves !