D’après cet article de l’agence Reuters, « Home Depot Inc a annoncé des résultats inférieurs aux attentes au premier trimestre, la crise liée au coronavirus ayant entraîné 850 millions de dollars de coûts salariaux supplémentaires pour faire fonctionner les magasins et entrepôts de la chaîne de magasins de bricolage.

Face aux risques encourus par le personnel, l’entreprise a accordé des primes, doublé la rémunération des heures supplémentaires et a accordé des compensations sous la forme de congés payés.

Le groupe, dont l’activité est très liée à la vigueur du marché immobilier, risque d’être pénalisé cette année par une baisse des dépenses de rénovation de la part de ménages exposées au ralentissement économique et à la montée du chômage en raison des mesures de confinement mises en place pour lutter contre le virus.

A court terme, ces mesures ont toutefois eu pour conséquence d’accroître la demande de produits de nettoyage et d’outils pour les petites réparations, la peinture et le jardinage.

Au total, Le bénéfice net du groupe a chuté de 10,7 % au premier trimestre à 2,25 milliards de dollars, le chiffre d’affaires a en revanche augmenté de 7,1 % pour atteindre 28,26 milliards de dollars ».

La baisse de la productivité matérialisée !

Comme je vous l’expliquais dans ma dernière vidéo consacrée au choc inflationniste lié au choc de productivité en baisse en raison de l’épidémie.

Que voit-on pour Home Depot qui est un géant américain ?

Un chiffre d’affaires en hausse. Les ventes ont été bonnes car les gens avaient du temps pour bricoler, mais la marge a été totalement laminée par les coûts supplémentaires nécessaires pour poursuivre l’activité dans un environnement sanitaire fortement dégradé.

Si cela dure un trimestre c’est une chose.

Si cela dure 4 ans, s’en est évidemment une autre.

Or, aujourd’hui personne, je dis bien personne, ne sait combien de temps le monde devra supporter cet effondrement historique de la productivité.

C’est la raison pour laquelle, si nous devons espérer le meilleur, mieux vaut se préparer au pire et donc au choc inflationniste qui en découlera.

Charles SANNAT

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Source Agence Reuters via boursorama.com ici

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