Si toutes les nouvelles ne sont pas bonnes sur le front du marché immobilier qui est à l’arrêt et c’est le moins que l’on puisse dire, il en est une qui est passée relativement inaperçue dans la torpeur estivale. Il s’agit des modifications apportées par la loi Lemoine qui “avait introduit d’autres nouveautés en matière d’assurance emprunteur. Depuis le 1er juin, rappelons par exemple que l’assureur n’a plus le droit de soumettre au futur assuré un questionnaire de santé dès lors que ce dernier emprunte moins de 200 000 euros et qu’il rembourse ce crédit avant son 60e anniversaire.
Cette limite vaut pour chaque personne. « Autrement dit, un couple – ou deux coemprunteurs – est en mesure de s’assurer à parts égales et sans contrôle médical pour un montant global de prêt inférieur à 400 000 euros », souligne Cécile Roquelaure, porte-parole d’Empruntis, courtier en prêts immobiliers. Cet accès permet donc au plus grand nombre de se couvrir, notamment les personnes ayant actuellement des soucis de santé.”
Vous êtes donc sûr de pouvoir assurer votre crédit quel que soit votre état de santé jusqu’à 400 000 euros pour un couple.
N’imaginez pas que cette mesure sera indolore. Les assureurs feront éventuellement payer les surcoûts à l’ensemble des clients, mais cela permet à titre individuel de ne plus être bloqué par une maladie ou un problème de santé et de mutualiser collectivement les risques.
C’est plutôt une bonne mesure.
Enfin, vous pourrez également dans les prochaines semaines changer d’assureur de crédit immobilier à n’importe quel moment de la vie de votre crédit et faire jouer ainsi la concurrence, avec à la clef, de substantielles économies, surtout si vous avez opté pour ce que l’on appelle les “contrats groupes”.
Charles SANNAT
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Source Le Monde.fr ici
Au regard des effets secondaires graves des vaccins sur la santé des Francais… Les assurances santé/décès invalidité vont exploser.
Aux États-Unis et en Allemagne les assureurs sonnent l alerte… En France… Rien black-out !
Non, ce fut une très mauvaise nouvelle au contraire, l’une de ces perversités dont on commence à avoir l’habitude. Comme vous l’avez dit, mon cher Charles, au nom de cette mesure les assureurs vont pouvoir répartir sur tout le monde (enfin, “ceux qui ne sont rien”) le surcoût lié aux emprunteurs à risque médical. Sauf qu’il n’y en aura pas vraiment, parce que les données de santé étant devenues accessibles ad libitum, les banques pourront évincer sous n’importe quel prétexte les candidats au crédit qui leur paraîtront présenter un risque trop important. Donc les prix auront augmenté, mais pas au bénéfice des emprunteurs en mauvaise santé. On parie ?
En théorie… J’ai prélevé depuis juin des dizaines de personnes que j’ai informé.
Easy… Pas de bilan, pas de prêt !
Les personnes informées que j’ai vu sont très claires.. Ne pas se mettre en bisbilles avec les organismes prêteurs !
Quand j’ai acheté ma maison, il y a une quinzaine d’années, l’agent immobilier m’avait dit qu’auparavant, lors de la signature du l’engagement à acheter, une assurance décès couvrait l’acheteur jusqu’à signature chez le notaire. Il avait dû arrêter cela car il avait eu des cas de personnes en phase terminale qui avaient signé, sachant ainsi qu’ils transmettraient un bien non payé à leurs héritiers.
Même dans les phases dramatiques de la vie, il y en a toujours pour ruser.
Questionnaire santé ,
En même temps, si j’étais banquier, j’aurais juste à consulter les dépenses santé ou remboursement de mutuel + CPAM du client.
En fonction des mouvements, j’appliquerai un taux plus ou moins élevé.