Allez les gars, au boulot !!
Si tu retournes bosser je te donne 2000 $ de prime !
C’est en tous cas ce qui se passe dans certains États qui paient les Américains pour qu’ils retournent au travail.
“Être payé pour retourner bosser, c’est le plan de relance économique venu des États-Unis que personne n’attendait, alors que le variant Omicron commence à se propager. Le gouverneur de l’Arizona a proposé de payer 2 000 dollars, soit plus de 1 700 euros, les personnes qui prendraient à nouveau le chemin en direction du bureau.
Au Kentucky, une proposition similaire a vu le jour. Le gouverneur démocrate Andy Beshear proposait en juin dernier une prime de 1 500 dollars (plus de 1 300 euros) aux personnes qui retourneraient au travail. Pour la toucher, les habitants de l’État devaient avoir été employés entre le 24 juin et le 30 juillet. Même schéma dans le Maine, où la gouverneure Janet Mills (Démocrate) a fait verser une prime de 1 500 dollars pour les travailleurs ayant commencé un boulot entre le 15 et le 30 juin, ou un chèque de 1 000 dollars (886 euros) pour ceux ayant repris leur poste en juillet”.
Alors évidemment, cela me fait penser au “salaire de la peur”. Le problème en réalité n’est pas de verser une prime de retour au travail ! Le problème c’est que le travail doit payer de telle manière que vous puissiez avoir une vie digne, et pas une vie misérable. La question, c’est que vous soyez dans de bonnes conditions de travail et pas que vous alliez travailler la boule au ventre face à une pression inhumaine. Sinon, vous partez à la campagne, vous fuyez les villes et les ambitieux, vous réduisez vos dépenses et vous faites comme font autant autour de moi dans mon coin de Normandie, vous travaillez “un peu quand votre corps est d’accord” comme le dit la chanson “il est libre Max”. Par chez moi ils ont même une expression. “J’ai un peu bouiné”. J’ai un peu bossé, je bricole, de droite de gauche et je vis tranquillement.
Jamais les salariés n’ont autant déprimé et souffert depuis que nous avons des “Chefs Happiness Officers”. Des chefs du bonheur.
Vaste foutaise.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source Slate.fr ici
C’est une excellente nouvelle. Et je pèse mes mots, car cela voudrait dire que leurs plandémie est en train de s’effondrer.
C’est ma vision de ce foutoir.
C’est pourquoi dans mon rôle de petit chef résistant (je gère 4 personnes), je m’efforce de faire le tampon avec le client et de rendre la vie au travail de mes gars la moins contraignante possible. Afin qu’ils restent, qu’ils soient quand même content de bosser à mes côtés, qu’ils se sentent utile. Et qu’on ne se casse pu trop le nunuss car on sera probablement tous licenciés dans quelques mois si le pass devient obligatoire…
Ensuite à côté je suis au cse de la boîte et j’envoie directement des scudes argumentés au patron et à ses sous-fifres de directeurs pour défendre notre gagne pain qui ne cesse d’être rongé.
Hier d’ailleurs, anecdote, formation entre petits chefs avec le directeur d’exploitation, et venant la pause du midi, l’agréable directeur nous dit allez restau !
Moi le seul sur la dizaine de présents, non je n’ai pas de pass !
Comment ça, mais t’as pas de vie, ça doit être dur !
Hein what mais il est stupide ou quoi ce directeur…
Eux l’ont tous fait pour raison pro ou familiale. Pas pour le virus !
Cela illustre une obligation, un totalitarisme déguisé et un asservissement de ces moutons dociles.
Mon directeur a dit je ne cherche plus à comprendre le gouv, donc maintenant pr être tranquille, je fais…
Putin la rage que j’avais en moi à cet instant.
Et tous ces abrutis qui excusez moi s’y plient par confort… Pour un mode de vie à la con.
Perso je ne m’en porte pas plus mal d’être mis à l’écart , j’ai toujours aimé me différencier ! Et c’est ainsi que se renforcera la résistance mes amis par des gens comme vous, comme moi qui faisons des petites actions qui vont à l’encontre de la doxa !
“Il est libre Max”. Mon hymne à la vie perso…
Merci de l’avoir ressorti des cartons pour l’édification des “Milenials”…
Un “Génération X”.
La machine d’hyper inflation est lancée…je me souviens d’un de vos articles ou le billet de 20€ ne vaudrait que 2€, et bien vu l’accélération du plan(démie), d’içi peu on va pouvoir le constater…génial “Vous ne posséderez plus rien et vous serez heureux” dit schwab le philantrope bienveillant, alors pour la 1e partie c’est bien parti par contre pour la 2e partie j’ai des doutes…
Encore et toujours de la discrimination des gauchistes: pq une prime en juillet et pas en février ? Pq aux nouveaux engagés et pas à ceux qui ont continué à bosser et n’ont pas eu droit à de l’argent gratuit?
Facile de jouer avec l’argent des autres…
Ce n’est pas parce que certains manquent de bras si il y a du travail pour tout le monde.
La prime est mensuelle ??? :-)))
Il est libre “Max”….Charles, vous faites (aussi) référence à Jean Moulin?
Personnellement, lorsque un(e) gouverneur propose des tunes pour retourner au boulot, nonobstant le fait que d’autres y sont encore ou bien y soient déjà retournés et que ça va foutre le bordel, c’est que ce guguss n’a pas d’autres arguments, et par effet domino on peut imaginer sa vraie problématique : c’est que son plan est déjà “à terre”…
Quand un ouvrier ne sais plus s acheter une maison d ouvrier a quoi bon se lever !!!!!! on marche sur la tête et depuis trop longtemps maintenant
@Alejandro nous ne sommes pas à l’écart, nous sommes libres, nos racines sont profondes et celles de nos enfants aussi.
Celui ou celle qui est à l”écart est celui ou celle qui doit présenter un pass sur un marché de Nice pour acheter une pomme d’api entourée de policiers municipaux armés avec un drone au-dessus de la tête. Cette personne a perdue ce qui faisait sa beauté, son humanité.
Ah merci Charles pour cet article. Je me frotte les mains puis je les fais applaudir ces amerloques, ces hardworkers qui étaient des workalcolics avec leurs 3 jobs en simultanée pour payer leur Cadillac et leur maison de 200m2. ILS ONT ENFIN COMPRIS !!
Nous sommes la génération VID ! Plus d’achat. Plus d’argent. Mais nous avons la vie devant nous. Malgré ce que veulent nous faire penser les politiciens.
Je rêve d’un monde qui change pour mon enfant. Plus de pression au travail. Plus besoin de perdre sa vie pour la gagner.
Je croise les doigts pour que nos chers voisins ne tombent pas dans le panneau. La prime c’est une carrotte.
En tout cas, ici avec nos 100€ pour pallier à l’inflation, ça fait bien rire.
2000$ + “fait toi vacciner”, car suivant la situation est difficile de travailler sans être vacciné dans certain secteur et comme environ 40% de la population ne l’est pas, cela générer un manque employabilité important… Qui ne va pas être résolu avec un “bonus” de 2000$ pour quelqu’un qui n’est pas convaincu du vaccin…
Bravo Alejandro, cent pour cent d’accord avec vous !
Bravo mais peut on penser que :
DEMAIN AUSSI EN FRANCE ? C’est une autre histoire car en sachant que LR et MEDEF s’unissent pour soutenir le bel oiseau parfumé, baratineur !!! Posez vous la question !
J’ai une solution pour régler cette crise au plus vite. Bien sûr chaque pays devra s’adapter mais pour la France, il faut ressortir et dépoussiérer cette invention qui en a fait perdre la tête à plus d’un….
Loin de moi l’idée de s’en prendre aux riches. Mais il faut distinguer ceux enrichis par le travail et ceux enrichis par la planche à billets. Cette planche magique qui consiste à donner qlqs milliards aux millionnaires uniquement, et qui fait par contre monter les prix en flèche pour tout le monde !
perso, j’ai pas envie de la vie d’avant avec ses somptueuses rues pollués pleines de poubelles de détritus, de cacas de chien, de grisaille, de bruit, de voitures noires, grises et blanches, de gens tous habillés en noir, de fausse politiques, de fausse écologie, de travail de m…. mal payé, de patrons surexités, de gens dépressifs, de collègues fourbes et vicieux….pfff. Je viserais plutôt un futur plus heureux, plus cool, moins matérialiste et certainement pas la vie d’avant de la propagande post-vaccinal
La servitude moderne est une servitude volontaire consentie par la foule qui rampe à la surface de la Terre. Ils achètent eux-mêmes toutes les marchandises qui les asservissent un peu plus, ils courent eux-mêmes derrière un travail toujours plus aliénant que l’on consent généreusement à leur donner s’ils sont suffisamment sages, ils choisissent eux-mêmes les maîtres qu’ils devront servir.
Pour que cette tragédie mêlée d’absurdités ait pu se mettre en place, il a fallu d’abord ôter aux membres de cette classe toute conscience de son exploitation et de son aliénation ; voilà bien l’étrange modernité de notre époque. Contrairement aux esclaves de l’antiquité, aux serfs du moyen-âge ou aux ouvriers des premières révolutions industrielles, nous sommes aujourd’hui devant une classe complètement asservie qui ne le sais pas ou plutôt qui ne veut pas le savoir. Ils ignorent par conséquent la révolte qui devrait être la seule réaction légitime des exploités.
Ils acceptent sans discuter la vie pitoyable que l’on a construite pour eux. Le renoncement et la résignation sont la source de leur malheur. Voilà le mauvais rêve des esclaves modernes qui n’aspirent finalement qu’à se laisser aller dans la danse macabre du système de l’aliénation.
L’oppression se modernise en étendant partout les formes de mystification qui permettent d’occulter notre condition d’esclaves. Montrer la réalité telle qu’elle est vraiment et non telle qu’elle est présentée par le pouvoir constitue la subversion la plus authentique. Seule la vérité est révolutionnaire.
Extrait de “De la Servitude”