France 3 nous annonce « une économie de 92 % de CO2 » : à Monaco, une entreprise commercialise du biocarburant à base de matériaux recyclés !

« Une couleur claire et une odeur de paraffine caractérisent ce biocarburant conçu à partir de déchets, sans aucune goutte de gasoil. À Monaco, une société commercialise de quoi faire rouler tous les véhicules diesel avec un impact carbone fortement limité, soit 90 % d’émissions de CO2 en moins.

Il peut être produit à partir de déchets plastiques, de pneus, d’huiles de cuisine, mais aussi de copeaux de bois. Un nouveau biocarburant distribué par une société monégasque affiche un impact carbone famélique comparé à ses concurrents composés d’énergies fossiles : moins 90 % d’émissions de CO2 par rapport à un carburant classique.

Cette solution de mobilité pour les moteurs thermiques s’annonce révolutionnaire. Elle est déjà distribuée par une société monégasque. Une centaine de clients s’approvisionnent déjà à la pompe de l’entreprise Romano, sans y voir une différence majeure. Côté coût, le litre avoisine les 2 euros.

Pour en arriver à ce résultat, les déchets sont réduits à l’état d’un granulé, transformé en un gaz qui est ensuite liquéfié pour être transformé en paraffine. C’est ce produit qui est 100 % identique au gasoil affirme Grégory Romano, le PDG de Romano Energy, installé à Monaco.

L’entreprise avait déjà fait parler d’elle lorsqu’elle avait contribué à changer le mode de chauffage des appartements privés du prince Albert II, au sein du palais monégasque, en abandonnant le fioul domestique au profit du colza.

Une certification européenne

« Entre la collecte des déchets, le transport des déchets, l’industrie liée à ces déchets pour le transformer, plus le transport pour vous le livrer, cela représente une économie de 92 % de CO2 par rapport à un carburant fossile », a expliqué le chef d’entreprise.

Tout ceci est audité et certifié par les instances européennes !

Grégory Romano, PDG de Romano Energy
Bien que ce carburant soit produit dans d’autres localités européennes à hauteur d’un million de litres par an, hors du territoire monégasque, il reste très bénéfique pour l’environnement.

Grégory Romano espère dans les années à venir pouvoir alimenter les entreprises et les particuliers en implantant plusieurs machines de production de ces biocarburants en France. »

Arnaque ou technique géniale … 

Bon cela semble plutôt techniquement recevable car faire du biocarburant ou du carburant de synthèse c’est largement faisable.

Là où les choses sont peut-être plus nuancées c’est sur l’économie de carbone et de CO2.

Dans tous les cas, nous allons avec des carburants à 2 euros vers la production de carburant de synthèse sans doute considérablement moins polluant dans tous les cas.

De quoi, bien évidemment, avoir de grosses réticences sur la politique du tout véhicule électrique en Europe qui pourrait bien se fracasser sur le mur de la réalité et des faits… sans oublier le mur des alternatives plus efficientes y compris fiscalement !

Taxer un litre de carburant on sait faire !

Charles SANNAT

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Source France 3 ici

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