D’après cette dépêche de l’AFP, « les marchés financiers s’attendent à une nouvelle hausse des taux d’intérêt mercredi par la Réserve fédérale américaine (FED), la 3e depuis l’élection de Donald Trump, même si l’économie a donné récemment des signes d’essoufflement, surtout du côté de l’inflation.

« «Il est quasiment certain que la FED va relever ses taux à l’issue de sa réunion», a affirmé Michael Pearce, économiste pour Capital Economics qui, comme la plupart des économistes, s’attend à un relèvement du coût du crédit d’un quart de point (0,25 %) pour le porter entre 1 % et 1,25 %.

Cette hausse des taux fait partie de la marche annoncée vers une «normalisation» de la politique monétaire de la FED après sept ans de taux à zéro pour soutenir la reprise. La banque centrale prévoyait jusqu’à maintenant de relever les taux deux fois encore cette année, une fois en juin et peut-être en septembre ou en décembre. Elle devrait affiner ces projections mercredi sur les hausses à venir. »

Ok, la FED va aller jusqu’à 1,5 % de taux et l’économie devrait y survivre. Le problème c’est que la FED ne pourra jamais retourner sur des niveaux de taux de l’ordre de 5 %, ce qui serait convenable pour assurer un réel rendement, et… l’avenir du système de retraite par capitalisation dont plus personne n’ose vous parler depuis plusieurs années, tant ce système est aussi moribond que son acolyte français de système par répartition.

Alors la FED s’arrêtera en fonction des conditions entre 1,5 et 2,5 % au mieux avant la prochaine baisse de taux liée à la prochaine crise. L’enjeu est de redonner un peu de rendement financier aux banques et aux compagnies d’assurance vie, tout en évitant le krach boursier et obligataire.

Pas évident !

Charles SANNAT

Source AFP via le site Zonebourse.com ici

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