La télé-médecine est évidemment une bonne et une belle solution aussi bien pour réduire les coûts que pour mettre à portée de tous une médecine de qualité. C’est la raison pour laquelle, il serait logique de vouloir la développer considérablement notamment en milieu rural et dans ce que l’on appelle les déserts médicaux.En effet Uber et Lyft « en Californie devront désormais traiter leurs chauffeurs comme des employés, selon une loi qui vient d’être votée par l’Assemblée de l’Etat ».

Nous avons ici un cas « ultime » de télé-médecine avec une opération à 7 000 kilomètres de distance. Avant cela, faisons simplement faire des radios par des opérateurs (qui ne sont pas médecins) et faisons voir les radios, les échos et autres IRM par des plateaux d’analystes hyper-compétents. Cela permet de désengorger par exemple des services d’urgence ou encore de répondre à une grande demande sans forcément avoir 3 radiologues sur place.

Cette stratégie pourrait permettre de maintenir des hôpitaux de proximité à mi-chemin entre « hôpital » et maisons médicales et lutter ainsi contre les déserts médicaux.

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Charles SANNAT

Un chirurgien indien opère à distance !

par Sylvain Devaux | 11 Sep 2019 | A la une, Actualité, Article entete, Robolution | 2 commentaires

C’est un succès…mais cela n’a rien d’étonnant en fait. Les interventions chirurgicales réalisées par des robots sont de plus en plus fréquentes et bien maîtrisées. La différence vient de la distance. Les opérations se déroulent sous la surveillance et par la main d’un chirurgien sur place qui commande le robot. Confort et précision des gestes permettent une microchirurgie bien moins invasive. Alors si l’exploit réalisé par le Dr Tejas Patel, président et cardiologue interventionniste en chef de l’Apex Heart Institute à Ahmedabad, Gujarat, en Inde reste remarquable, il n’est pas si nouveau.

En 2001, le professeur Jacques Marescaux de l’Institut de Recherche contre les Cancers de l’Appareil Digestif (IRCAD) a manipulé depuis New York les bras du système robotisé Zeus, (Computer Motion). La liaison entre le chirurgien et le robot situé à 7.000 km avait été assurée par France Télécom grâce à une connexion transatlantique à haut débit par fibre optique.

Le délai de réactivité (latence) pouvant être problématique, celui-ci était réduit à moins de 200 millisecondes entre le geste du chirurgien et le retour de l’image. Le problème principal peut venir en fait d’une coupure de la transmission qui rendrait les choses catastrophiques, vous pouvez aisément l’imaginer. Le patient ouvert sur a table et hop, plus de réseau ! C’est un peu le paradoxe de cette technologie ultra sophistiquée qui dépend tout bêtement d’une problématique de transmission des données. Ah la faille, toujours la faille !

Sylvain DEVAUX

Source La Robolution ici

Un chirurgien indien opère à distance !

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