Aux Etats-Unis Donald Trump vient d’accuser le « New York Times » de « trahison ».
Il faut dire que le grand journal vient de publier une enquête « révélant que les Etats-Unis menaient des cyberattaques contre la Russie »…
Do you believe that the Failing New York Times just did a story stating that the United States is substantially increasing Cyber Attacks on Russia. This is a virtual act of Treason by a once great paper so desperate for a story, any story, even if bad for our Country…..
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 16 juin 2019
En disant que le New York Times a commis « un acte virtuel de trahison » en publiant des informations selon lesquelles les Etats-Unis multiplient les intrusions numériques dans le réseau électrique russe le président américain n’a pas franchement tort, surtout après les années de charges massives dont ce journal a fait preuve à l’égard de Trump lui-même accusé en permanence de trahison notamment en raison de son soutien supposé à la Russie.
Or, en dévoilant cela, le New-York Times révèle certaines opérations en cours contre la Russie, ce qui n’est pas franchement utile lorsque l’on veut « contenir » la Russie !
Le plus surprenant reste tout de même ce commentaire dans l’article de 20 Minutes…
« Selon les responsables américains cités par le journal, Donald Trump n’a pas été mis au courant dans le détail de ces opérations. Le Pentagone et les services de renseignement hésitant à informer le président des opérations en cours contre la Russie « de crainte de sa réaction, et face à la possibilité qu’il les annule ou en discute avec des responsables étrangers, comme en 2017 lorsqu’il avait mentionné une opération sensible en Syrie devant le ministre russe des Affaires étrangères », explique le New York Times »….
Sauf que n’en déplaise à tout le monde, Trump est le président élu, pas le Pentagone, ni les journalistes du New-York Times…
Ce commentaire indique donc le plus simplement du monde, qu’il est normal qu’un pouvoir « occulte » et « non-élu » tienne dans l’ignorance un président élu par le peuple.
C’est à l’image de la démocratie occidentale. Elle n’est plus vacillante, notre démocratie. Elle a définitivement vacillé, et n’est plus. La démocratie actuelle n’est plus qu’une illusion de liberté. Ce sera chaque année de pire en pire.
Charles SANNAT
Source 20 Minutes ici
