Transport aérien : vers un nouveau paysage en Europe ?
C’est le titre de cet article de la Tribune.
L’auteur nous explique que pour lui, après la crise, la marché de l’aérien se partagera entre les low-cost dont les pertes sont très faibles et les grandes compagnies nationales aux pertes abyssales mais soutenues par les Etats.
Au milieu, les compagnies moyen de gamme sombreront.
Ceci peut sembler parfaitement vrai, et je pense que c’est le cas, mais le modèle économique des low-cost repose sur le transport de masse et la massification des échanges.
Or, rien ne dit que l’écologie et la lutte contre le réchauffement et autres gaz à effet de serre permettent aux compagnies à bas-coûts de survivre, et je pense qu’à termes, elles disparaîtront et que nous en reviendrons plus aux échanges aériens que nous connaissions dans les années 80. Moins nombreux et plus coûteux.
Charles SANNAT
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Source La Tribune.fr ici
Effectivement, la question semble vite répondue quant à savoir si Mr et Mme Michu pourront aller dépenser leur revenu universel sous les tropiques 2 semaines par an.
Et ça soulève une autre question: quel avenir pour la première destination touristique au monde, s’il n’y a plus de touristes? On n’avait déjà pas de pétrole, il va s’agir d’avoir des idées…
J’ai eu l’occasion de discuter avec un pilote d’Air France en décembre :
-pour valider sa licence de vol, il doit effectuer 3 décollages et 3 atterrissages par mois, en décembre la compagnie lui a permis de faire qu’un vol.
-les pilotes font donc du simulateur pour ne pas perdre la main.
Pour le haut de gamme vr Fly Emirate, Quatar Airways Singapor Air Lines, etc. pas vraiment pour l’instant Air France.
De manière à creuser encore un peu plus le fossé entre riches et pauvres ….
Les compagnies aériennes qui veulent nous imposer le passeport vaccin, n’en finissent pas de faire faillite. Et je m’en réjouis.
Boycottez ces sociétés qui veulent vous imposer le vaccin et son passeport!!!
Bill Gates vient d’acheter la plus grosse sté de jets privés. C’est prometteur pour la liberté de circuler. Le low cost est dangereux, mal entretenu, on peut tuer plusieurs centaines de passagers avec un seul vol … ?
Vive le bateau à traction à vent !!
Eh ben tant mieux. les années 80 c’était pas si mal.
Un vieil arabe du Caire m’ avait dit: tu n’es pas un touriste, mais un voyageur.
Je n’y avais même pas pensé, mais cette distinction fait toute la différence.
A chaque fois je me suis appliqué à rester un voyageur, bien que j’aie parfois dû emprunter les infra « touristiques » comme l’avion, mais il ne sert pas qu’ au toutou il est vrai.
Qu’il était beau le ciel d’avril. Azur, azur, azur. Certes trop d’azur nuit à la terre qui avait bien besoin d’eau. Mais dans ce ciel d’azur pas la moindre trainée blanche d’avion ni le moindre bruit de réacteur. Ah si! Une ou deux fois au point que je l’ai remarqué comme lorsque j’avais dix ans.
C’est beau un ciel silencieux et sans trainée d’échappement.
Ça veux dire que l’on volera en Caravelle sur l’air de la chanson les Parisiennes : « Il fait trop beau pour travailler » filmé sur le tarmac tout neuf du Bourget. https://m.youtube.com/watch?v=dqXjdPUn6Xs&feature=youtu.be
Le futur de l’aérien est dans l’espace, sans jeu de mots.
Les transports de masse de touristes, en majorité retraités, pour tenter de voir des paysages inaccessibles car ils ont des difficultés à marcher sur de longues distances pour les atteindre, paysages vantés sur les brochures publicitaires ou par des commentaires, qui n’ont plus leur place.
Les confinements et autres couvre-feu ont permis de réfléchir à ces déplacements inutiles quand on a sur grand écran, chez soi et sans fatigue, la presque totalité des sites de la planète.
Les déplacements des cadres vont devenir inutiles avec ZOOM, SKYPE et autres systèmes très performant, plus rapides et moins chers que le déplacement pour une présence physique.
Quel marché va t il rester aux compagnies aériennes terrestres ?
Cela va être intéressant de voir le devenir des pilotes (nombre d’heures mini pour valider leur licence), les personnels navigants, les personnels au sol et tous ceux dans les services en rapport. Y compris les écoles qui les forment. Peut-être un paragraphe dans la revue de presse de Jovanovic?
Au début des long-courriers on envisagait des « pullman » car on ne s’attendait pas à du vol de masse en bétaillère !
est il vrai que il n’y a pas de taxe carbonne sur le Keroséne ? Je m’occupe de conservation de patrimoine ferroviaire, je suis stupefait que pour faire rouler une locomotive a vapeur le dimanche de pâque a fin octobre pour faire 50 Km dans la journée nous payons des centains d’euros de taxe carbonne… alors les compagnies aerienne que dalle. Hors les gens qui font de la conservation du patrimoine qu’elle soit ferroviaire, routiere ou autre ne représente rien dans l’émission de CO2 dans le transport mondial. Et un certains écolo bobo viennent nous casser les pieds et menacent nos activités de sauvegarde du patrimoine. Le green waching une fois encore.