D’après cet article de Boursorama, “les spécialistes de l’immobilier sont inquiets de la possible instauration d’une taxe sur les plus-values des résidences principales. La mesure a été envisagée par le président de la République lors d’un récent débat public. Ils estiment que le secteur est déjà lourdement taxé et qu’une telle mesure pourrait être dommageable pour la qualité des logements”.

On les comprend et le gouvernement est prisonnier d’une folie taxatrice qui confine à la maladie mentale aggravée… C’est d’ailleurs franchement, de vous à moi, l’un des principaux problèmes que notre pays affronte.

La crise des Gilets jaunes part, comme souvent, d’une révolte fiscale.

Si les résidences principales sont exonérées des taxes sur les plus-values, ce n’est pas le fruit du hasard ou parce que nos énarques de Bercy auraient été frappés par la générosité à l’égard des citoyens.

C’est parce que généralement, soit vous vendez parce qu’il y a un décès et donc une succession… et donc une bonne taxation bien margeuse pour l’État, soit parce que vous divorcez, vous déménagez, etc., et dans cette seconde catégorie de cas, généralement, vous rachetez un autre bien immobilier.

Et y aurait-il un crédit d’impôt en cas de moins-value ?

Évidemment, non… On vous taxe quand vous gagnez, mais quand vous perdez, on ne vous rembourse rien. L’État, dans l’esprit des énarques de Bercy, gagne à tous les coups, les coups et les risques, c’est vous qui les prenez, vous, le contribuable.

Alors, soyons sérieux.

À un moment, il va falloir que nos mamamouchis arrêtent de penser qu’ils peuvent augmenter la pression fiscale comme cela les arrange et quand ils le veulent.

Les arbres ne grimpent pas jusqu’au ciel, et c’est aussi valable pour la terrible machine à taxer et à redistribuer que l’État français, insidieusement, a mise en place année après année.

Nous sommes arrivés au bout d’un processus, et nous voyons à quel point ceux qui nous dirigent (et tout n’est pas la faute “à Macron”) n’arrivent pas à changer de logiciel…

Ils cherchent, comme des petits hamsters dans leur cage, désespérément de nouvelles taxes et impôts. Ils tournent de plus en plus vite dans leur roue fiscale, comme des fous…

Évidemment, une telle mesure entraînerait une déflation immobilière majeure et de l’ordre de 30 % qui est le montant de la taxe plus-values… considérable, et de quoi entraîner quelques incidents bancaires massifs et de gros défauts de remboursement.

Ce n’est pas grave : après, l’État sauvera les banques, en levant un nouvel impôt…

Ahurissant.

Charles SANNAT

Source Boursorama.com ici

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